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Auteur Sujet: [KUNGSLEDEN] Laponie en été : quel équipement vestimentaire ?  (Lu 13208 fois)

22 août 2008 à 14:40:44
Lu 13208 fois

Kilbith


Tenue vestimentaire pour la Laponie Suédoise (Kungsleden) : Eté

Bonjour,

J’ai pris un peu de temps pour écrire cet article sur la Kungsleden, car il me semble qu’il est bon de se donner le temps de la réflexion. Lors de ma ballade le long de la Kungsleden j’ai pris pas mal de photo afin d’illustrer les différentes options possibles. Je mettrai les photos par la suite.

Introduction :

Tout d’abord, je voudrais dire que partir pour plus de cinq jours implique, quasi obligatoirement, que l’on va trouver différentes conditions climatiques. Cela nécessite donc de prévoir le nécessaire.

CAS n°1 on part pour des régions HABITEES :

On peut se permettre de faire des impasses au niveau climatique. Par exemple, dans une région où la température évolue de 0°C à 30°C et les précipitations peuvent inclure la neige…on peut se dire qu’il s’agit juste d’avoir l’équipement pour évoluer entre 5°C et 25°C (99% de proba de rencontrer ces conditions, impasse sur les 1% restant) et de faire l’impasse sur les autres conditions : DANS LA MESURE ou l’équipement vous permet d’atteindre un lieu habité pour s’abriter.
Certain vous diront « il faut tout prévoir ». Mais cela impose une lourde surcharge dans le sac à dos. Or cette surcharge occasionne de la fatigue…elle-même source d’accident. C’est encore plus vrai dans les régions montagneuses. "Tout prévoir et tout avoir" n'est pas toujours la voie apportant le plus de sécurité.

CAS n°2, on part  pour des régions INHABITEES :
Il faut prévoir l’équipement pour 100% des conditions. Si le voyage dure longtemps, il faut être confortable. On peut compter sur le physique quelques jours.....pas 10 jours. Si un accident arrive, souvent favorisé par la fatigue, le "physique" tombe rapidement à zéro....et il ne vous reste alors plus grand chose.  :down:

Afin de garder un poids raisonnable, il n’y a pas d’autre méthode que de penser GLOBALEMENT.
Par exemple, votre tente est une partie de votre équipement « vestimentaire », c’est en effet un équipement qui peut vous maintenir plusieurs jours au sec sous un déluge. De même, l’usage d’une tente permet d’envisager l’utilisation d’un sac de couchage ou des vêtements en duvet….globalement la tente n’est pas obligatoirement une solution plus lourde que le tarpaulin.

La Laponie est une région quasi inhabitée. J’ai déjà dit que la Kungsleden était un cas à part puisqu’on peut rejoindre en une demie journée des abris confortables. Mais, avec quelques autres « gros itinéraires » c’est l’exception.


Quelles sont les conditions rencontrées ?

Bien évidemment, je ne me pose pas en expert de la Laponie. Mon expérience se limité à une excursion de 15 jours en été et à un séjour dans le nord la Norvège. Dans le deux cas, le temps a été globalement favorable. Mes commentaires s'appuient sur cette courte expérience et sur mon expérience passée sur d'autres terrains.

N'hésitez donc pas à critiquer.  :up:


Dans cette région (kungsleden), nous sommes 200 km au nord du cercle polaire. Ce n’est pas anodin, dans l’hémisphère Sud, vous seriez en Antarctique !!!!.

Les conditions sont très particulières. La température peut aller de 0°C à 30°C….voir plus si on prend en compte les effets de l’altitude. Les forêts sont dans les creux, le reste est sans arbres et très exposé. La région est sujette à des changements de temps importants et aux vents violents. Globalement, j’ai eu l’impression d’évoluer vers 2500/3000m d’altitudes dans les montagnes françaises avec quelques différences :
*La nuit est quasi absente sur la Kungsleden durant l'été. Donc pas d'angoisse de la nuit tombée....mais sommeil plus difficile et coups de soleil possible même par temps "normal" (peau exposée +12 heures)
*Les insectes sont omni présents. Si on utilise contre eux des produits chimiques, il y a un risque d'allergie. Pas toujours agréable à long terme. Incompatible avec certain synthétiques (DEET). DEET incompatible avec crème solaire. Crème solaire et DEET fusillent les membranes lipophiles (genre Goretex).
*On est éloigné de plusieurs heures de la « civilisation ». Pas de portable, pas d’évacuation rapide possible.
*L’eau est omniprésente. En cas de pluie violente et prolongée la progression doit être rapidement très difficile : ruisseaux, boue....

Sur le plan du matériel de portage, j'ai souvent observé sur la Kungsleden : gros sacs (80l), souvent à armature externe, sursacs de protection. Assez peu de ponchos. beaucoup de gens ont un bourdon pour faciliter le passage des ruisseaux.



Cette photo prise sur la Kungsleden illustre bien ce que j'ai observé : souvent un mélange de low et de high tech. A priori, vous vous dites le type c'est le cromagnon des randonneurs, ou bien il est fauché. Puis, quand on regarde bien  on constate la présence d'un matelas thermarest et d'une tente hilleberg. Du top matos qui vient témoigner du fait que le type n'est pas fauché (une tente hilleberg c'est mini 500 €).
Le sac est antique, mais en fait bien adapté aux conditions lapones. L'armature peut servir à porter des caisses ou du gibier si on enlève le sac qui y est accroché. Sous une forte pluie, ce type de claie ne s'imbibe pas d'humidité, le sac est relativement étanche (absence de rembourrage sur le sac lui même).


Voici les options vestimentaires rencontrées :



*Premièrement : la solution ultra moderne de type « haute montagne ».

C’est la plus simple à mettre en ouvre, pas la plus économique. Elle a la faveur des jeunes et des trekkeurs allemands (qui ont souvent en plus des bâtons)
Il s’agit de la combinaison classique trois couches :
-Sous vêtement synthétique haut et bas.
-Veste polaire. Couche supplémentaire.
-Veste de type Goretex montagne, c'est-à-dire coupée près du corps, poches plaquées et courte..
-Pantalon de type supplex à jambe détachable.
-Surpantalon Goretex montagne.
-Chaussettes synthétiques.
-Bob supplex et bonnet chaud.
Chaussures de montagne (Lowa, Meindl, Hanwag). Avec comme variante des chaussures très hautes pour passer les cours d’eau et les zones marécageuses de la marque Lundhags.





Un bon exemple : tout synthétique, ensemble Goretex intégral revétu pour se protéger des moustiques, tente moderne tente MSR ....AMHA c'est une erreur de prendre des vêtemetns externes noirs : certe ils se "salissent" moins vite, mais ce sont des fours quand le soleil est présent (utilisation en simple coupe vent).

Avantages :
Cette solution est clairement efficace. Elle permet d’affronter en sécurité tout type d’évènement.
En cas de gros mauvais temps elle est confortable.
Bien adapté à une utilisation courte et/ou occasionnelle.
Le poids est faible.

Inconvénients :
Elle est la plus onéreuse, sauf si elle permet d’acheter de l’excellent matos en un seul exemplaire, dès le départ.
En dehors des conditions extrêmes elle n’est pas toujours confortable.
C’est globalement fragile et peu résistant sur le long terme. C’est la solution du randonneur/touriste.
Ce n’est pas « écologique », non seulement les matériaux sont issus du pétrole et fabriqués dans des pays exotiques dans des conditions discutables, mais surtout on voyage un peu des cosmonautes : on n’est pas en contact avec la nature, on s’isole d’elle.
Elle nécessite souvent l’usage intensif de produits DEET (anti insectes) et de crème solaire.

Mes conseils :
-Achetez du bon matériel pour la Kungsleden, si possible du trois couches avec ventilations. Essayez d’acheter l’ensemble de votre matériel en même temps. D’une part cela permet de négocier un prix, d’autre part cela permet d’acheter un système cohérent. Le Goretex est la solution offrant le meilleur rapport efficacité/durabilité/absence de risque. Le Goretex est peut être moins performant que l’event ou certaine autres options (Entrant, Dermizax, MP+…) mais il a pour lui une fiabilité et une performance éprouvée.
-Essayez d’éviter le noir (très chaud au soleil) et le bleu (attire les insectes ++, nombreux sur la Kungsleden). Une veste rouge ou de couleur claire est idéale. Le pantalon devrait être clair pour éviter de se transformer en four au soleil, il doit être aéré. Le pantalon est le plus difficile à acheter.
-Achetez une polaire de qualité. Contrairement à ce qui se dit ici ou là elles font la différence en terme de thermicité, durabilité et surtout coupe (ne gène pas sous la veste).
-Achetez des sous vêtements de qualité. Les trois marques que je conseille sont Odlo, patagonia, helly hansen (polypro).  
Tshirt : minimum un manche courte, un manche longue à zip. Couleur claire si possible.
Slip ou caleçon : synthétique ou semi synthétique.
Collant : choix délicat, il ne doit pas trop serrer aux chevilles.
-Passe montagne, sous gants. Evitez la soie peu solide.
-Gants : les modèles en windstopper et/ou windbloc sont suffisamment chauds.
-Chaussettes : Je préfère les modèles avec de la laine pour le confort. Mais il faut reconnaître que les modèles synthétiques sèchent plus vites. Prendre des chaussettes noires, elles sèchent encore plus vite. Préférez deux paires de « fines » à une paire de grosse. Prenez une paire de grosse avec du synthétique pour la nuit ou en « back up ».
-Chaussures : pour la Laponie pas besoin de « grosses ». Le terrain est facile. J’ai vu peu de gens en chaussures basses de type « trail » : ils avaient beaucoup d’hésitation lors des franchissements multiples. Ces chaussures ne sont pas résistantes sur la longueur.


A Gallivare (fin du séjour sur la Kungsleden) j'ai rencontré un randonneur français, super sympa, un peu routard bohème désargenté.
Ce franc-comtois de 28 ans avait une grande expérience de la montagne, de l'alpinisme et de la vie dans la nature. Nous avons choisit de louer à deux un B&B. Il venait de passer une semaine sur la pasajaulare (?) un  chemin de randonné moins connu que la kungsleden. Son équipement, low tech, venait essentiellement de D4.
Voici l'état de ses chaussures après 15 jours sur le chemin. Elles n'étaient pas neuves au début de la randonnée....mais quand même. A noter que l'odeur qui s'en dégageait était super infecte. Selon lui c'était le principal défaut du modèle.  :D



Evitez les chaussures noires : trop chaudes
- Une paire de chaussette sealskinz me semble utile si vous avez les pieds trempés (pluie continue ou plus sûrement passage de rivière).


*Deuxièmement : la solution classique de type « randonneur classique 80's ».

C’est la solution souvent rencontrée chez les scandinaves fréquentant la Kungsleden. Elle correspond à l’équipement classique de randonneur des années 80, avec certains ajouts modernes.
-Elle s’articule autour d’un pantalon en polycoton, parfois à jambe détachable (jeunes). Ce pantalon est robuste, résiste aux moustiques et sèche vite. Il est porté 90% du temps.


Voici l'exemple typique. Pantalon polycoton, chaussures hautes lundhags, matériel de rando.


Les lundhags : courantes sur la Kungsleden . La partie inférieure est en caoutchouc, le dessus en cuir, le haut très montant est matelassé souple. Ces chaussures permettent de passer au sec les multiples cours d'eau rencontrés.


-Au dessus se trouve une chemise en coton ou polycoton ou bien encore une veste en polycoton. Cette couche assure la protection mécanique, solaire et antimoustique elle n’est pas trop chaude mais coupe bien le vent. Elle résiste à une légère ondée et sèche vite. Elle dispose de nombreuses poches pratiques.
- Traditionnellement on trouvait dessus une protection de type veste Kway  étanche et non respirante. Cette solution est toujours valable. Mais, la baisse des produits de type « Goretex » fait que la plupart du temps on préfère une veste de ce type.

Un exemple chez cette jeune fille  à une halte de la Kungsleden : pantalon polycoton, chaussures lundhags, veste E-vent :



J’ai remarqué que la coupe est souvent longue de façon à protéger  le haut des cuisses. Un surpantalon, de type « pêche ou goretex ». Cet ensemble constitue « l’équipement de pluie » et n’est pas porté en dehors de ces conditions. La couleur importe peu pour un port occasionnel, souvent c’est du vert olive.

- Des guêtres sont souvent présentes pour se protéger de la boue, à minima des chaussures montantes. Souvent des bottes en caoutchouc. Dans ce dernier cas, les scandinaves ont en plus des chaussures légères (trail, crocs, sandales….).
-La couche intermédiaire est une polaire ou bien des ullfrotte/woolpower 400gr.  ou 600gr. qui sont très répandues, y compris chez les jeunes.

- Les sous vêtements sont les mêmes que ci-dessus avec présence majoritaire de HH en polypro. Pas mal de gens ont des sous vêtements de laine.

Avantages :
C’est, AMHA, l’ensemble le plus confortable. Les odeurs sont mieux gérées. Lers couleurs sont plus discrètes.

Inconvénients :
C’est cher puisque que l’on a « deux tenues ».
C’est plus lourd que la solution un. Mais gérable en terrain plat.
C’est peut être moins adapté aux conditions les plus humides, ou plutôt cette solution demande de l’expérience afin de gérer au mieux l’adaptation des différentes couches aux conditions climatiques.
L’ensemble sèche moins vite que du tout synthétique.

Deux exemples :




*Troisièmement : la solution classique de type « forestier/travailleur ».
C’est la solution des gens plutôt âgés rencontrés, souvent celles des « locaux » qui travaillent sur la Kungsleden. J’ai été étonné de rencontrer beaucoup de chemise en coton, souvent en flanelle. De même, j’ai croisé beaucoup de jeans. Beaucoup plus que par chez nous sur les GR !
Pourtant, nous connaissons tous l’adage, et j’imagine les scandinaves aussi : « cotton kill ». Alors pourquoi ?

Avantages :
Ce n’est pas cher. Il suffit de regarder dans vos tiroirs ou d'aller chez Emmaus.
C’est extrêmement solide.
C’est confortable (pas d’irritation) excepté par temps super humide.
Cela sèche devant un feu, ou devant un poêle comme c’est possible de le faire souvent en Suède particulièrement sur la kungsleden.
Cela attire la sympathie des locaux….qui vous assimilent aux travailleurs. Vous ne ressemblez pas à un cosmonaute en ville.
vêtement Anti moustique confortable.

Inconvénients :
-Impossible de laver les vêtements en cours de route. Possible dans les huttes.
-Il faut disposer de change.
-C’est lourd. Possible seulement en terrain non escarpé.
-Comme on ne lave pas les couches intermédiaires….odeur « rustique » de travailleur mais pas la puanteur des synthétiques trop portés


Dans le détail :
-Souvent sous vêtement synthétique ou laine. Parfois chemise coton à carreaux à même la peau.
-Chemise légère flanelle coton et chemise lourde flanelle coton et pull over laine/acrylique ou polaire
-Jean ou pantalon « type chasse » polycoton ou canvas.
-Veste de pluie de type cirée ! C’est super lourd et non respirant, mais cela ne s’imbibe pas d’humidité même après 6 heures sous la pluie. J’ai vu aussi des suroîts qui sont confortables avec les cirés en condition très humides.
-Pantalon de pécheur.
- Souvent des bottes, ou chaussures hautes/guêtres.


Clairement, cette solution nécessite une bonne expérience de la « vie sauvage ». Sinon gros risque d’hypothermie. Sur le long terme, c’est une solution « low cost » car elle ne coûte pas cher et elle est très solide. On peut aussi réparer soi même (fil aiguille). Je constate que par chez moi (Pyrénées) les pros de la montagne ont tendance à revenir vers ces solutions car c’est moins cher. Cela minimise aussi les risques d’allergies.
Cette solution entraîne, de facto, de vivre en étroite liaison avec les conditions rencontrées : on ressent le vent, on sent la fumée, on est humide…..c’est aussi une philosophie. Elle est souvent adoptée sur la Kungsleden.


J'ai pris ici en photo le gardien du refuge de Singi qui repartait chez lui à Gallivare. Vous constatez que ce professionnel ne fait pas dans le hitec. Peut être pour des raisons financières, mais plutôt me semble-t-il parce qu'il est parfaitement expérimenté sur ce type de terrain. Notez comme il porte très bien son sac bien en appui sur les hanches.


Un couple d'une soixantaine d'année. Remarquez, les sacs à claie, les chemises, le port de la paire de botte, ainsi que le pantalon roulé pendant la journée : typique.


Conclusion :
Sur un terrain comme la Kungsleden (Laponie), EN ETE, il me semble que les trois solutions sont viables. La plus « sécure », surtout parce qu’elle nécessite peu d’expériences, est la solution un faisant appel au Hitec. Ce n'est pas obligatoirement la solution la plus confortable, ou la plus adaptée à long terme.


Une belle photo de notre randonneur français "low cost" , "low tech", fumet affirmé MAIS très expérimenté  :
Trail de chez D4
Pantalon de chez Quechua.
Chemise flanelle manche longue, chemise flanelle épaisse patagonia (bio cotton), pull acrylique/laine/coton
Tshirt technique en synthétique (D4 je crois)
Chaussettes de tennis en coton.
Veste imper/chasse/pêche quechua. Bien étanche, doublée flanelle.




Did,
« Modifié: 11 août 2010 à 18:22:39 par kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

22 août 2008 à 16:52:46
Réponse #1

Pics (Vincent.D)


KISS

22 août 2008 à 17:18:19
Réponse #2

DavidManise


Pour moi l'intérêt des fibres naturelles dans ce genre de contexte est qu'on peut tartiner le tout de DEET sans craindre que ça ne fonde ;)

Concrètement j'ai toujours une approche bâtarde où j'ai plutôt du polycoton ET de l'imper-respirant cheap ET un poncho pour les grosses averses ou celles qui durent...  j'adapte ensuite mes activités à la météo.  S'il pleut des cordes, je ne travaille pas.  Pourquoi ?  Parce que ma veste en gore-tex est fragile et que le poncho est chiant à l'usage...  quand il fait mauvais, je fais comme les chevreuils.  Je trouve un coin sympa et j'attends en restant le plus possible au sec.  Ou sinon je marche...  en restant le plus possible au sec (rythme cool, sous le poncho et la gore-tex il fait vite chaud, et j'évite les broussailles qui vont me tremper par le bas si possible).

S'il fait sec, je suis plus libre... 

Où est-ce que je veux en venir ?  Tout simplement à ceci : l'important reste encore d'avoir des stratégies et un comportement qui soit bien adapté à son équipement et à ses limites/contraintes.  Ton post souligne très bien ça...  ou plutôt en dessine très bien les contours.  Peut-être est-ce voulu.  Venant de toi ça ne m'étonnerait qu'à moitié que ça soit sous-jacent dans ta réflexion.

Ciao ;)

David
« Modifié: 22 août 2008 à 17:25:05 par DavidManise »
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

22 août 2008 à 19:21:28
Réponse #3

Kilbith


up, j'ai mis quelques photos illustratives de la Kungsleden....
« Modifié: 11 août 2010 à 18:23:05 par kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

22 août 2008 à 22:05:56
Réponse #4

** Mathieu **


Salut,

Excellent post Did et chouette rando apparemment...
Pourrais-tu détailler ta configuration matos perso pour ce trip ?
Merci en tout cas pour toutes ces infos précieuses...  :up:



Par contre sur le port des bottes en rando, je pense que c'est utile uniquement comme tu le précises en franchissement...

Perso, j'utilise pas mal les bottes pour tout ce qui est agricole alors pour un passage de ruisselet je comprends mais pour la rando à mon avis ça le fait pas...

Les bottes ne maintiennent pas du tout la cheville ; comme il n'y a pas de système type lacets pour le maintien et bien on a le pied qui flotte plus ou moins dans la botte et surtout c'est zéro niveau respiration et 100% efficace si vous voulez faire du jus de chausette synthétique ou pur laine c'est selon...


Donc pour la rando je déconseille fortement...


 ;)

23 août 2008 à 00:00:09
Réponse #5

DEUN


sur un mode pub "Finguer" de chez Cadbury (very old school)
" Dis, M'sieur Did, ton post tu pourrais pas le faire encore plus grand..."    ;)

@+ DEUN. 
"J'adore l'hippopotame ; il est myope, il est triste, il a la peau trop longue et les dents mal plantées, il vit par couple, il sait marcher sous l'eau, il a l'air d'une grand-mère anglaise ; à quinze jours, à deux mois c'est une charmante bestiole, il dévore une prairie pour son petit déjeuner. Comme lui j'aime rêver dans les fleuves. Le découragement de l'hippopotame est une des choses les plus tristes qui soient."  (A. Vialatte)


23 août 2008 à 12:26:13
Réponse #6

Kilbith


Salut,

Excellent post Did et chouette rando apparemment...
Pourrais-tu détailler ta configuration matos perso pour ce trip ?
Merci en tout cas pour toutes ces infos précieuses...  :up:


Merci. Il y déjà pas mal d'info me concernant sur le post initial "Kungsleden" dans la section voyage..... j'étais plutôt dans la catégorie "2". Je dirais que tout a été utile, mon pantalon était un poil trop renforcé et j'aurais apprécié une chemise coton à manche longue. Mais j'ai eu une période de beau temps exceptionnelle et je marchais plein sud. Le petit matos aussi était utile :


Mon sac à dos était nul et me faisait mal aux épaules, pas la peine d'en dire plus c'est un modèle qui a 20 ans.
J'avais vu trop optimiste pour le sac de couchage (annoncé 5°C confort très optimiste...), mais c'était gérable. A part ces détails j'ai été très confortable. J'ai pu nettoyer mes affaires régulièrement dans les cours d'eau...








Citer
Par contre sur le port des bottes en rando, je pense que c'est utile uniquement comme tu le précises en franchissement...

Perso, j'utilise pas mal les bottes pour tout ce qui est agricole alors pour un passage de ruisselet je comprends mais pour la rando à mon avis ça le fait pas...

Les bottes ne maintiennent pas du tout la cheville ; comme il n'y a pas de système type lacets pour le maintien et bien on a le pied qui flotte plus ou moins dans la botte et surtout c'est zéro niveau respiration et 100% efficace si vous voulez faire du jus de chaussette synthétique ou pur laine c'est selon...


Donc pour la rando je déconseille fortement...

Faudrait faire un long post sur les bottes caoutchouc, les différents modèles, les usages.....

Basiquement, je suis assez d'accord avec toi : quand on peut éviter les bottes en caoutchouc c'est mieux, surtout en terrain escarpé.

En revanche, certaines bottes serrent aux mollets (ex : tretorn suédoises), d'autres sont resserrées à la cheville pour faciliter la marche. D'autres encore disposent de semelles Vibram, de doublures en cuir, en néoprène, d'absence de doublure :

Tretorn au séchage :


Il est possible de marcher en botte pendant plusieurs heures (chasse....) et d'arriver à gérer l'humidité sur plusieurs par un usage astucieux des chaussettes et des semelles (change, séchage.....). C'est le même principe pour les chaussures de type Sorel ou Kamik. Mais ce n'est pas top dans nos contrées....

Je me bornerais ici à faire un constat : beaucoup de suédois portaient des bottes. Pas seulement les vieux : même parfois ceux équipés d'un ensemble complet goretex arcteryx.




J'ai croisé un groupe de finlandais qui faisaient un trip plus hard : ils étaient en botte. Il me semble aussi que l'armée finlandaise équipe souvent ses soldats de bottes....n'oublions pas que Nokia est au départ un fabricant de bottes en caoutchouc.



« Modifié: 11 août 2010 à 18:23:17 par kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

24 août 2008 à 10:19:49
Réponse #7

guillaume


Super intéressant, comme d'hab.
Comme l'a souligner David, ça me donne une piste de réflexion à propos de se "calmer" lorsque le temps se gâte. Le problème c'est qu'avec les contraintes de la vie sociale, notre rando est limitée dans le temps et il peut faire moche pendant toute la durée prévue...

Au passage, je suis clairement dans la catégorie 1, c'est exactement ce que je porte...
Tu parlais d'éviter les sous-gants en soie, que conseilles-tu alors ?
Autre question concernant les collants : est-ce normal qu'ils serrent les jambes ? J'ai beau prendre de grandes taille, ça sert toujours. Le truc, c'est qu'Ipphy lors du trip dans la Sarthe avait plus froid avec son collant que sans, d'où ma question.

a+

24 août 2008 à 10:44:45
Réponse #8

Kilbith


Comme l'a souligner David, ça me donne une piste de réflexion à propos de se "calmer" lorsque le temps se gâte. Le problème c'est qu'avec les contraintes de la vie sociale, notre rando est limitée dans le temps et il peut faire moche pendant toute la durée prévue...

C'est le gros problème. Pour la rando en suède sur la Kungsleden j'avais prévu trois jours de battement. Je pouvais me le permettre. J'avais aussi prévu des étapes courtes ce qui faisait 5 heures de marche, j'aurais pu (même moi) faire assez facilement deux étapes. J'étais là pour jouir un paysage, de la faune, de l'ambiance, découvrir la Suède : pas pour courir ou faire un temps. Pour la sécurité l'attitude est fondamentale.

Sur le plan technique pour la Kungsleden, comme les suédois, j'avais choisit une tente assez grande avec abside. Je pouvais facilement passer 48h ou plus dedans en cas de besoin avec bouffe, chauffage et eau dispo. L'ensemble de mes affaires (sac à dos compris) auraient été au sec dans l'abside. Ils étaient protégés durant la journée afin d'aviter de tremper la tente avec des truc trempés (sursac à dos XXL couvrant le sac plus les items autour, enveloppe étanche tente et matelas, petit poncho couvrant que tu as vu dans le Vercors : je pratique la redondance). Sinon j'aurais pris mon bivouak helsport, plus léger mais moins confortable. La marge de sécurité était importante (MAIS le devis poids respecté), d'autant plus que sur la kungsleden  on peut rejoindre un abris confortable en moins de 3 heures.
J'étais "overkill"...mais c'était dans le but de tester un environnement inconnu afin d'aller dans beaucoup plus exposé à l'avenir.

Citer
Au passage, je suis clairement dans la catégorie 1, c'est exactement ce que je porte...
Normal, tu es jeune, tu peux faire l'impasse sur le confort et l'équipement dois permettre de te dépasser. De plus, tu as la qualité n°1 nécessaire à la survie : tu écoutes les conseils (cela ne veux pas dire que tu  les suis servilement).
.
Citer
Tu parlais d'éviter les sous-gants en soie, que conseilles-tu alors ?

Je préfère les sous gants de la marque Odlo en polyester : beaucoup plus résistant et séchant plus vite....même si cela reste des sous gants fragiles. Défaut : ne résiste pas au feu et aux moustiques. Au passage, une paire de gant fin en cuir m'a manqué pour se protéger des moustiques.
 
Citer
Autre question concernant les collants : est-ce normal qu'ils serrent les jambes ? J'ai beau prendre de grandes taille, ça sert toujours. Le truc, c'est qu'Ipphy lors du trip dans la Sarthe avait plus froid avec son collant que sans, d'où ma question.

J'ai une circulation de m*rde dans les jambes....C'est génétique et le résultat d'abus de "blocage tibia + low kick/cdpb/chassé bas + même pas mal". J'ai beaucoup de mal désormais à supporter ce qui sert les jambes et particulièrement les chevilles (couperoses,oedèmes, varices....).
Les collants c'est très délicat : si cela serre c'est mauvais pour la circulation et cause des irritations et le froid (restriction de la circulation). Les points clefs sont la taille, les chevilles, l'entrejambe. S'ils sont trop large, c'est pire : ils plissent, tombent, gênent provoquent des irritations. J'ai une collection de collants chez moi.....la seule méthode c'est l'essai/erreur. Désolé.

Did, ;)
« Modifié: 11 août 2010 à 18:23:30 par kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

27 août 2008 à 21:35:02
Réponse #9

DEUN


Bonsoir Did, (et merci encore d'avoir "rallongé" le post) :closedeyes:

Ce sont les chaussures du type "lundhags"  :love: qui motivent mon intervention : pourrais-tu nous en dire plus, ou peut-être même en as-tu déjà porté et si oui, tes impressions.

@+ DEUN.
"J'adore l'hippopotame ; il est myope, il est triste, il a la peau trop longue et les dents mal plantées, il vit par couple, il sait marcher sous l'eau, il a l'air d'une grand-mère anglaise ; à quinze jours, à deux mois c'est une charmante bestiole, il dévore une prairie pour son petit déjeuner. Comme lui j'aime rêver dans les fleuves. Le découragement de l'hippopotame est une des choses les plus tristes qui soient."  (A. Vialatte)


31 août 2008 à 15:07:01
Réponse #10

Kilbith


Bonsoir Did, (et merci encore d'avoir "rallongé" le post) :closedeyes:

Ce sont les chaussures du type "lundhags"  :love: qui motivent mon intervention : pourrais-tu nous en dire plus, ou peut-être même en as-tu déjà porté et si oui, tes impressions.

@+ DEUN.

Bonjour,

Désolé pour le retard, j'étais dans un plan voile...

A part les photos que tu trouveras sur mes compte rendus, je ne peux pas t'en dire plus sur les chaussures Lundhags. Je peux juste dire qu'elles étaient vraiment courantes chez les suédois de rencontre, plus que les bottes.

Elles me font penser aux vieilles chaussures de randonnées américaines qui montaient bien haut sur le mollet. On peut en trouver sur les catalogues de chasse US (Cabela's, LLbeans). C'est certain que ces chaussures sont lourdes, mais elles devaient avoir leur utilité.
AMHA, des chaussures de 10" à 12" de haut doivent permettre de se passer de guêtres et/ou de bottes en "hors piste" dans des terrains humides et/ou marécageux. C'est le type de terrain que l'on trouve préconisées dans les régions sauvages en dehors des zones montagneuses.
En Europe, les zones humides ont été asséchées au cours des siècles passés. Pourtant les tourbières, les marécages, les multiples ruisseaux, les rivières aux multiples bras sont plutôt plus normaux que les terrains drainés propices à l'agriculture....

Si ce type de chaussure se retrouve chez LLbean (Maine), au Canada (Sorel, Kamik) ou dans l'équipement des excursionnistes du temps passé...c'est qu'il doit y avoir une raison?



 ;)
« Modifié: 11 août 2010 à 18:23:50 par kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

03 septembre 2008 à 21:58:16
Réponse #11

DEUN


Bonsoir Did,

Bonjour,
Désolé pour le retard, j'étais dans un plan voile...
(Fichtre !Tu te mariais ?!)  :blink:

Pas de souci, rien ne pressait  ;)

Si ce type de chaussures m'intéresse, c'est simplement que cela semble une solution à mi-chemin entre botte en caoutchouc et godillot de marche classique, tout ceci pour répondre à un emploi s'étalant de la fin de l'automne au début du printemps dans mes forêts vosgiennes, aux sous-bois souvent humides (on a même quelques tourbières protégées).

"Le Vieux" a proposé un temps, je crois, ce genre d'article dans sa gamme destinée aux professionnels, sous une marque italienne, sans certitude...

J'y vois donc un bon compromis entre étanchéité/respirabilité, légèreté/robustesse et maintien. Bref, j'en attends sûrement un peu trop... (heureusement, les tarifs me ramènent à plus de raison)

Merci pour les marques canadiennes et américaines citées, mais je compte bien me rendre chez un importateur suisse de produits Lundhags (entre autres) ,finalement pas si éloigné de chez-moi : http://www.outdoorfeeling.com/

@+ DEUN.

"J'adore l'hippopotame ; il est myope, il est triste, il a la peau trop longue et les dents mal plantées, il vit par couple, il sait marcher sous l'eau, il a l'air d'une grand-mère anglaise ; à quinze jours, à deux mois c'est une charmante bestiole, il dévore une prairie pour son petit déjeuner. Comme lui j'aime rêver dans les fleuves. Le découragement de l'hippopotame est une des choses les plus tristes qui soient."  (A. Vialatte)


11 août 2010 à 16:58:59
Réponse #12

Kilbith


Salut,

Un petit up sur ce sujet, puisque j'ai eu l'occasion de revenir dans la région en famille depuis le premier post. Donc quelques considérations générales.

- Globalement la situation est semblable à celle que l'on rencontre chez nous en montagne 2000/2500 mètres plus haut que l'altitude de la Kungsleden. Donc si on considère que le plus haut point (Tjaktapass) est vers 1100 mètre, votre équipement doit pouvoir faire le poids vers 3000/3500 mètres chez nous. Le GSM ne passe pratiquement pas. Un refuge gardé en été est présent tout les 15 bornes environ. Les refuges sont très luxueux (lits, séchoir, gaz, casseroles, parfois sauna, poêle...) et hyper propres. On n'y sert pas de repas mais on peut y trouver un poil de nourriture (course, lyo, charcutaille, douceurs, quelques produits hygiènes) et du combustible au norme internationales.

- La différence avec la montagne que nous connaissons, c'est que c'est (quasi) plat. Donc l'effort est moindre mais les marais et les passages à guet beaucoup plus nombreux. On peut donc se passer de vêtements imperméables très "respirant" mais l'effort doit être fait sur les chaussures (voir plus haut pour les différentes solutions) et les passages à guet.

- Comme chez nous en montagne il peut faire très chaud (pas d'ombre le plus souvent) du fait de l'exposition continuelle au soleil (22 heures par jour en juillet/aout). Le soleil est bas et passe facilement sous les visières (prévoir de la crème solaire ou un chapeau bien couvrant).

- Comme la Laponie est une éponge, c'est plutôt "humide" comme chaleur : on a vite chaud (mais donc aussi vite "froid" quand il ne fait pas chaud). Les moustiques et autres knots/midges/simulies sont contents. La crème, les vêtements couvrants et la moustiquaire sont parfois très agréables voir indispensables. Des gants peuvent être utiles...pour les insectes mais aussi pour le bûcheronnage.

- Les moustiques cela pique avec un peu d'application à travers les cheveux, les chaussettes et les buffs, pas les knots/midges/simulies. Les produits "masqueurs" sont les mêmes que chez nous (DEET<50%) on peut préférer prendre de France des produits à base d'IR3535 (Bayer) ou encore d'icaricine si on est craintif sur les effets secondaires du DEET. Ne pas oublier que plastique et DEET ne font pas bon ménage. Le plus pratique c'est d'avoir des "sticks" (un peu comme les déodorants) pour appliquer le produit (en général DEET>25%). On peut consulter avec profit la discussion ici : http://www.davidmanise.com/forum/index.php?topic=3852.0

Article en anglais ici :  http://emedicine.medscape.com/article/1088411-overview

- Comme en montagne par chez nous, le temps change très vite sur la Kungsleden. On est entre deux "mers" (Baltique et Mer du Nord) et assez proche de la Norvège. Dans la même journée on peut avoir bruine, pluie, grosse pluie, petite neige et très chaud au point de regarder les ruisseaux avec envie.

- Le facteur éolien est maximal sur la Kungsleden car sur de nombreuses étapes les arbres sont quasi inexistants (en fait dès qu'on monte un tant soit peu en altitude). On peut se servir de son imper/respi mais il risque de faire chaud à la longue, ou bien de vêtement en coton ou polycoton de couleurs claires et tissés serrés afin de tenir éloigné les insectes.

- Prévoyez un bon parevent si vous utilisez un réchaud, les arbres sont rares et le vent violent.

- Le parapluie (photo du bas) n'est pas inutile. Il permet de faire face aux averses et peut protéger du soleil, à choisir je prendrais un modèle aluminisé qui en plus faciliterait le repérage. Cela fonctionne si on n'a pas un trop gros (haut) sac et en l'absence de grand vent. La panoplie complète (haut+bas+guêtre ou botte) reste indispensable . Le modèle Euroschirm est vraiment pas mal (léger, solide, pratique).

- Pour le matériel on trouve sans problème en Suède ce que l'on veut que ce soit à Stockholm (kungslatan a proximité de la gare : plein de magasins) ou a Kiruna (intersport). Mais les prix sont plutôt élevés ET j'ai remarqué que les enseignes de centre ville ne stockent que du matos de qualité, donc onéreux. Le "dépannage" risque de vous couter cher.

- Les bottes caoutchouc.
C'est un choix courant chez les scandinaves. Sur la Kungsleden en été elles ne me semblent pas très utiles et on préférera les chaussures+guêtres (si on reste sur le chemin, des trails peuvent aussi fonctionner pour les adeptes qui en acceptent les limites). En dehors de l'été et/ou si on envisage du "hors piste" en fond de vallée, les bottes peuvent être un bon choix pour les passages de nombreux guets et des marais. Ce choix est rendu possible car le terrain est plat (donc pas besoin de maintien exceptionnel du pieds), l'effort modéré. Évidemment en terrain "de montagne" les bottes sont rapidement dépassés.
Idéalement on a des bottes scandinaves (Tretorn) qui ont des renforts de voute plantaire, des doublures séchant vites et surtout peuvent se replier en "doigt de gant" pour la partie supérieure (aération du mollet). Ceci conjugué à l'emport de plusieurs paires de chaussettes et ou de semelles de propreté (les scandinaves utilisent des jeux de semelles de feutre de laine amovibles et absorbantes Lunddhags) que l'on fera sécher rend ce choix très possible surtout s'il pleut pas mal (ce qui arrive souvent).
« Modifié: 09 septembre 2010 à 13:10:32 par kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

 


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