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Auteur Sujet: L'eau et les plantes  (Lu 13099 fois)

08 septembre 2008 à 20:44:54
Lu 13099 fois

Moniot van Moeren


Lors de mes sorties sauvages en France, je transporte un volume d'eau qui... se tarit. Pour augmenter mon autonomie et en patience du prochain point d'eau, je machouille des parties de quelques plantes que je sais, elles, gorgées d'eau :
Bardane - pétiole et tige


Grande Berce - pétiole et tige -Attention aux allergies-



Bourrache - Tige



Cirse "Chardon potager" - pétiole et tige.


La Question : Que pouvez-vous me proposer pouvant augmenter cette liste et, par là même, la variété des terrains ?
Ici je suis plutôt spécialisé dans un climat océanique  Nord Europe.
« Modifié: 28 septembre 2008 à 14:10:14 par Moniot van Moeren »
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
"N'ayons pas peur d'être en contradiction avec le monde !" mère Teresa.

08 septembre 2008 à 21:10:55
Réponse #1

Vulpus


Salut Moniot!
C'est intéressant comme piste!
Ce qui contient aussi de l'eau, sont les jeunes feuilles de Dent-de-lion. Pissenlit.

Mais euhh... la Berce, n'est-ce pas une plante dont le jus cause des brûlures sur la peau une fois exposé à la lumière du soleil? Tu dis qu'il faut faire attention aux allergies, mais ça me paraît plus sérieux que ça  :o
La plus grande sagesse est de paraitre fou - Dionysius Caton

09 septembre 2008 à 14:24:22
Réponse #2

Moniot van Moeren


En ce qui concerne la Berce, j'en mange les pétioles et inflorescences vertes crues ou cuites.
Son jus peut être nocif à certaines personnes présentant quelque allergie. Je cite Detlev Henschel :
"La Grande Berce peut provoquer des irritations chez les personnes sensibles.
Aussi est il recommandé avant utilisation d'effectuer un test cutané en frictionnant le pli du coude avec un peu de jus extrait de la plante.
Si aucune réaction ne se produit, c'est qu'il n'y a pas d'intolérance."


Pour ma part -ni ma compagne-, je n'ai jamais ressenti d'effet nocif.

En ce qui concerne le pissenlit, j'ai déjà essayé. Cependant, les jeunes feuilles ne contiennent pas assez d'eau à mon goût.
J'ai aussi essayé la piste de la Consoude ; le pétiole se mâche trop facile et je mange plus que je ne bois, ça ne me désaltère pas assez...


Amicalement
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26 septembre 2008 à 11:46:58
Réponse #3

Moniot van Moeren


... l'été permet les essais... quelques petits apports dans le premiers post : ce sont des parties de plantes pour lesquelles l'extraction de liquide est concluante : les tiges de bardane JEUNE, de berce et de Cirse, chardon potager.

De plus, j'ai pu retenir une certaine satisfaction avec :

Moutarde - pétiole et tige

« Modifié: 10 avril 2009 à 10:56:37 par Moniot van Moeren »
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
"N'ayons pas peur d'être en contradiction avec le monde !" mère Teresa.

26 septembre 2008 à 13:02:12
Réponse #4

restonica


Attention au Chardon à glu (Atractylis gummifera)









 à ne pas machouiller
très toxique ,voir mortel :o (ce qui est peu connu)

par Hépatite aigüe ,surtout ,du à la gummiférine et à l'atractylate de potassium qu'il contient :

http://66.102.9.104/search?q=cache:DLt_p6YvUV0J:www.facmed-annaba.com/communications/pharmacie08122004/megueddem.pps+chardon+%C3%A0+glu&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=fr&client=firefox-a

http://www.fmcgastro.org/default.aspx?page=333

Prudence donc..
@+


26 septembre 2008 à 14:00:55
Réponse #5

Moniot van Moeren


OK. Je ne la connaissais pas  ^-^(la méditerranée n'étant pas mon aire de prédilection) et je la mettrais en Nota Bene pour les "profanes" et pour la gente de la zone méditerranéenne où elle vit.

Pour un gars qui pratique la survie, il ne devrait pas y avoir de soucis d'intoxication ; en effet, on parle du latex jaune que produit la plante au niveau de capitule qui serait utiliser/ingérer par les enfants comme chewing-gum.
Or l'un des premiers facteurs limitant quant à la consommation d'une plante est la présence de latex. Pour nous pas de problème (je vais voir s'il y a quelque chose dans ce Wiki).

Enfin, du point de vue botanique, la "Flore Française", ils indique la famille des Atractylis comme bien séparée des chardons et cirses... C'est le nom familier qui trompe, là encore (voir le Chardon potager qui n'en est pas un... comestible lui).

Merci pour l'info.


"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
"N'ayons pas peur d'être en contradiction avec le monde !" mère Teresa.

26 septembre 2008 à 18:12:37
Réponse #6

promeneur4d


Attention!

Ya 2 sortes de berces, dont une toxique:


copié collé de wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Berce


"La berce du Caucase est une plante toxique, en combinaison avec l'exposition au soleil et peut provoquer des brûlures douloureuses et des cloques, laissant parfois des cicatrices permanentes. La sève de la berce du Caucase est un liquide aqueux fluide, incolore et indolore au moment du contact. Les séquelles de sa phototoxité n'apparaissent qu'après plusieurs heures et peuvent persister durant des années. Les personnes les plus exposées sont les jardiniers et les enfants tentés d'utiliser les grandes tiges creuses comme sarbacane. En cas de contact de la peau avec de la sève, il faut éliminer la sève le plus rapidement possible, en prenant soin de ne pas étendre la surface de la zone touchée: enlever la sève de la peau avec un papier absorbant sans frotter, puis laver au savon, et rincer abondamment à l'eau l'endroit atteint. Ensuite, il faut éviter l'exposition de la zone touchée à la lumière durant plus de 48 h, le temps de la disparition de l'effet photosensibilisateur. Si les yeux sont atteints, les rincer abondamment à l'eau claire puis porter des lunettes de soleil pour réduire leur exposition à la lumière. En cas de contact important, ou si un enfant est atteint, consulter sans tarder un médecin ou le centre anti-poison pour tout conseil approprié. Voir aussi: Manuel pratique de la Berce géante (Document PDF: instructions de sécurité pp. 22-23). "
Si 86% de la population d'un pays veut pas d'OGM dans les champs et qu'ils sont plantés quand même, peut on parler de démocratie?

28 septembre 2008 à 14:48:02
Réponse #7

Moniot van Moeren


C'est exact. Je viens de modifier pour éviter quelque ennui pour ceux qui prennent le fil.

Nous parlons bien ici de Heracleum sphondylium, nommée Grande Berce.
L'espèce envahissante Heracleum mantegazzianum -dite Berce du Caucase- a été introduite pour la déco' des parcs et jardin et s'est TROP bien adaptée et tend à proliférer aux dépens de notre Berce. Il suffit de prendre le Ring de Brussel pour en voir le résultat.
Son déploiement est local autour de son introduction.

Attention à certains articles profanes ; j'ai pu constater que certains confondent volontiers les noms usuels et nomment "Grande Berce" avec une photo de "Berce du Caucase".

Hormis la taille beaucoup plus impressionnante (voir les liens déjà proposés), il y a moyen de les différencier avec des détails quant aux feuilles ou rayons d'ombelles... mais là on rentre dans un domaine qui demande plus de pratique.

Pour ma part, je n'en ai jamais rencontré... et je n'ai jamais eu de soucis en consommant la Berce rencontrée. J'ai, après cette alarme, voir que certains pays (région parisienne, de Brussel aux Ardennes, la Suisse, ...) parlent de cette plante invasive comme un réel problème. Je propose donc de la sortir de ce fil pour éviter tout accident !

Geste citoyen : pour dénoncer/éradiquer sa présence, contacter LE CONSERVATOIRE BOTANIQUE NATIONAL (Antennes locales).

Excellent les doc', les gars ! J.Phil ; tu en as vues par chez nous ?


« Modifié: 28 septembre 2008 à 14:55:22 par Moniot van Moeren »
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
"N'ayons pas peur d'être en contradiction avec le monde !" mère Teresa.

28 septembre 2008 à 15:23:58
Réponse #8

kinette


Bonjour,
Dans les plantes envahissants, y a aussi les renouées du Japon :-)
Apparemment y a aussi un faible risque de photosensibilisation, mais si on a besoin d'eau, les tiges sont épaises, ça doit pouvoir être tenté.
Voir: http://liafaydjam.blogspot.com/2007/03/polygonum-cuspidatum-et-p-sachalinense.html
(les autres espèces de renouée sont aussi comestibles, la  renouée poivre d'eau étant bien piquante... perso j'aime bien :) ).

Sinon le jeunes tiges de graminée (juste éviter l'ivraie) sont aussi riches en eau, et pas mauvaises (j'aime bien en mâchouiller :) ).

K
Edit: il est bien ce site: ils pralent aussi du pourpier sauvage: là aussi une plante riche en eau et comestible... intéressant aussi de voir que le site parle du Québec, mais beaucoup d'espèces sont exactement les mêmes qu'en Europe.

28 septembre 2008 à 18:04:50
Réponse #9

promeneur4d


Je crois me souvenir que la grande berce et la berce du caucase pouvaient s'hybrider... mais je ne suis pas sur du tout...
Si 86% de la population d'un pays veut pas d'OGM dans les champs et qu'ils sont plantés quand même, peut on parler de démocratie?

12 décembre 2008 à 16:09:23
Réponse #10

Moniot van Moeren


Je crois me souvenir que la grande berce et la berce du caucase pouvaient s'hybrider... mais je ne suis pas sur du tout...


Voici la réponse que j'ai eu quant à l'hybridation de la Grande Berce avec La Berce du Caucase :

"Bonjour Monsieur,

A ma connaissance, les phénomènes d’hybridation entre Heracleum sphondylium et Heracleum mantegazzianum sont rares, même s’ils ont été observés notamment dans les îles britanniques, en Allemagne et une fois en France (in REDURON, 2007-2008 « Les ombellifères de France », 5 tomes édités par la Société botanique du centre-ouest). L’hybride se reconnaît par des caractères intermédiaires entre les deux espèces, mais aussi parce qu’elle a un port plus ou moins couché, a des ombelles très irrégulières avec beaucoup de fleurs stériles et les pieds sont perennants.

Même rares, les possibilités d’hybridation existent et sont d’autant plus grandes avec l’extension constatée d’Heracleum mantegazzianum. Pas d’affolement toutefois vis-à-vis de l’hybride, car il semble stérile. Heracleum mantegazzianum reste globalement rare à l’échelle des régions Nord – Pas-de-Calais, Picardie ou Haute-Normandie, mais elle se répand maintenant bien au-delà de la périphérie des parcs et jardins. On la trouve au niveau des berges des cours d’eau, des fossés, des friches, en particulier le long de voies de communication.

J’attire aussi votre attention sur le fait que si on se sensibilise par contact cutané (notamment) avec Heracleum mantegazzianum, les risques sont grands de devenir ensuite allergique avec Heracleum sphondylium, voir avec d’autres Apiacées (Ombellifères).

En résumé : pas grand-chose à craindre du côté de l’hybride, mais se méfier d’Heracleum mantegazzianum qui reste facile à reconnaître.

Très sincèrement.

Thierry CORNIER
Chef du Service scientifique Assistance et Conseil
Centre régional de phytosociologie agréé
Conservatoire botanique national de Bailleul
Hameau de Haendries
F-59270 BAILLEUL
Tél. 33 (0)3 28 49 00 83 Fax 33 (0)3 28 49 09 27
Site internet : http://www.cbnbl.org
"

Je le poste sur d'autres forums dans lesquels j'ai été de même interpelé.   ;)
« Modifié: 14 décembre 2008 à 01:50:20 par Moniot van Moeren »
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
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12 décembre 2008 à 17:40:28
Réponse #11

promeneur4d


Merci!

Tu pourrais peut etre modifier son adresse email pour lui eviter d'etre spammé?
Si 86% de la population d'un pays veut pas d'OGM dans les champs et qu'ils sont plantés quand même, peut on parler de démocratie?

10 avril 2009 à 11:00:11
Réponse #12

Moniot van Moeren


Pour info, croisant en forêt de Phalempin, près de Lille, nous avons trouvé un individu isolé de Heracleum mantegazzianum. Il a été tout de suite signalé au Conservatoire de Bailleul qui a confirmé notre indentification.... gare donc aux nordistes...
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
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10 avril 2009 à 13:03:34
Réponse #13

Humain


Bonjour,
Dans les plantes envahissants, y a aussi les renouées du Japon :-)
Apparemment y a aussi un faible risque de photosensibilisation, mais si on a besoin d'eau, les tiges sont épaises, ça doit pouvoir être tenté.


Attention avec la renouée du Japon (Reynoutria japonica)!
Elle est effectivement comestible et plutôt bonne, mais en Europe elle à tendance à pousser sur les "bords des chemins et des routes, talus des autoroutes et des voies ferrées, anciennes décharges d'ordures ménagères, bords des fleuves et des rivières polluées aux métaux lourds"..."il faut être "sûr" du lieu où l'on cueille cette espèce, car vu ses biotopes secondaires, elle est souvent très polluées aux métaux lourds, à l'aluminium, aux pesticides, voir même à la radioactivité."

source: "L'encyclopédie des plantes bio-indicatrice alimentaires et médicinales - Guide de diagnostique des sols"  de Gérard Ducerf

10 avril 2009 à 14:59:03
Réponse #14

Moniot van Moeren


Dans toute cueillette de plant, il faut, en effet, observer le biotope qui la voit évoluer... Comme l'énoncent Wiseman, Hensel et les autres -dont notre bon Manitou- : s'il y a risque de contamination ou pollution ! On rejette ! D'autant plus si la plante est amphibie...
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10 avril 2009 à 16:34:09
Réponse #15

vz


Salut

Pour la berce du caucase, j'avais entendu parler de la différence de couleur au pied de la tige, si elle est tacheté de rouge c'est une berce du caucase si elle est verte c'est une grande berce.
Dans ce cas là, l'été dernier dans le sud du pas-de-calais, nous étions envahis par la caucasienne ....  :'(
"Timéo danaos et dona férentes"  Laocoon

10 avril 2009 à 18:44:49
Réponse #16

Moniot van Moeren



Il y a un peu plus que les tâches. Il y a la forme des feuilles...


... le nombre de fleurs portées par les ombelles...


D'après ce que j'ai pu lire, il y a généralement infection autour des parcs urbains ; la beauté de la plante l'a mise à la mode... et elle a échappé à la vigilance (hum) des hommes. Si bien que le Ring de Brussel en est infesté et que ça s'est propagé jusqu'aux Ardennes.
Il y a aussi une sérieuse infection autour d'Amiens.
Pour plus d'info là dessus, ça vaut le coup de se rapprocher du Conservatoire botanique national de Bailleul . Ils sont rapide en réponse et en conseil. de plus, pour les adeptes de la botanique comestible, ils sont aptes à porter conseil et offrent des stages d'initiation.
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
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11 avril 2009 à 10:06:38
Réponse #17

gahús



11 avril 2009 à 11:30:27
Réponse #18

Moniot van Moeren


Avant tout technique et surtout pratique, Detlev Henschel a vraiment conçu ce livre pour le raider autonome en nourriture.
Après une partie présentation de sa vision de la Vie Sauvage (je rappelle son tour de la Baltique en Kayak, ne se nourrissant que d ce qu'il trouvait dans son environnement) et de la pensée, il attaque avec un minimum de techniques de cuisine de route.
Ensuite, c'est le catalogue des plantes. Là, pas de termes hermétiques n'appartenant qu'à la Botanique, mais un texte ouvert à tous. Il n'est pas destiné à faire de grands botanistes sachant reconnaitre les variété, mais il insiste surtout sur les sécurité (confusion, abus, ...). C'est mon livre de route.
Amitiés sauvages.
"Avant notre venue, rien de manquait au monde ; après notre départ, rien ne lui manquera.", Omar Kheyyam
"N'ayons pas peur d'être en contradiction avec le monde !" mère Teresa.

28 décembre 2011 à 18:04:58
Réponse #19

Moniot van Moeren


Suite à une réponse sur un autre forum, je suis venu revisiter ce fil... J'y vois que je n'ai pas parlé de la sève qui peut être prélevée, lors de la montée de la fin d'Hiver, sur certains arbres. J'ai pu essayer :

  • Le bouleau.
  • Le peuplier (tremble, grisart et ypréau)
  • Le tilleul.
  • L'érable (c'est ma dernière expérience avec un sycomore.)
A voir encore le platane...

MvM
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06 janvier 2012 à 13:21:53
Réponse #20

Mohejema


Bonjour à tous !

Je me permet de rajouter quelques plantes "coupe-soif" qui peuvent être bien utiles en rando, et assez facilement identifiables. Globalement, les plantes acides ont cette propriété :

- La  jourbarbe (genres Sempervivum et Jovibarba) :


On peut consommer les feuilles de toutes les espèces, et vu qu'il s'agit d'une plante grasse, elle renferme de grandes quantités d'eau.



- Le Rumex alpin (Rumex alpinus) :


On peut grignoter les pétioles, qui sont délicieusement acidulés. c'est un excellent coupe-soif et en plus, ça booste bien mieux que les boissons énergisantes (enfin, pour ma part en tout cas), et c'est plus pratique en rando.



- Le bouillon blanc (Verbascum thapsus) :


Les fleurs sont assez juteuses, mais il ne faudra pas en grignoter plus de 2 ou 3 à la suite...elles ont tendance à irriter un peu la gorge (mais peut etre qu'en enlevant les étamines ça passerait mieux... je testerai une prochaine fois). En tout cas, meme tel quel, ça rafraichit bien !



- les nombrils de Vénus (genre Umbilicus):


Les feuilles sont gorgées d'eau, un peu comme pour la joubarbe. Par contre, évitez les inflorescences qui peuvent être très amères.



- l'épilobe en épi (Epilobium angustifolium) :


Très courante dans les clairières de montagne. On peut consommer la plante, mais ce qui nous interesse pour ce sujet, est la moelle juteuse et sucrée que renferme la tige. Il suffira de couper la tige en tronçons et de peler les morceaux pour la récupérer.



-l'oxalis (genre...Oxalis) :


il ressemble au trefle, mais les feuilles ne sont pas ovales, mais en forme de coeur. On peut grignoter les feuilles pour se rafraichir. (si vous avez des problemes rénaux, évitez de trop en consommer à cause de l'acide oxalique)



-le pourpier (Portulaca oleracea) :


Toute la plante se mange, et est très juteuse.



-la prêle des champs (Equisetum arvense) :


une autre plante gorgée d'eau et délicieuse. on consomme les inflorescences, blanchâtres, qui ressemblent fort à des asperges et se consomment de la même manière. testé récemment car à cours d'eau, et approuvé  :doubleup:
(préférez ne consommer que les tiges, car la pointe peut être irritante. et ne pas consommer en trop grandes quantités si vous avez l'estomac fragile)




Voilà pour les plus faciles et courantes qui n'ont pas déjà été citées.

(Sources : Le régal végétal, F.Couplan et Vivre en pleine nature, F.Couplan)
« Modifié: 28 avril 2012 à 12:51:19 par Mohejema »

 


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