Eeeeeet oui il a fait (presque) beau.
La magie de la montagne ....
Enfin bref, pour ma part je suis parti confiant avec un équipement pour randonner léger.
de bas en haut
chaussure de trail
chaussette en coton
Pantalon léger en coton
t-shirt en coton
sweat de running 2 saisons
polaire en polartec 200
coupe vent
Buff
En réserve plus destinée à dormir au sec la nuit
haut et bas thermique
chaussette en soie
Chaussette en meraklon
cagoule et gants odlo
Bref léger mais suffisant pour moi si (car il y a un si) je marche à mon rythme.
Je suis mon propre radiateur à condition de marcher au pas de charge. Chose que je n'ai jamais pu faire avec Did qui a un pas de montagnard.
Résultat, j'ai été à l'équilibre thermique tout le temps mais sans plus. Avec les pieds humides le matin.
Les chaussettes en meraklon ont très vite joué leur rôle dès que j'ai pu marcher.
Statique, j'avais froid aux pieds.
Bon bref, nous sommes parti avec une option beau temps.
Did, plus chargé avec pas mal de vêtement puisque qu'il avait en tête de tester sa fameuse veste en ventile.
Il a choisi tout un ensemble en laine coton polycoton qui c'est révélé très adapté aux conditions que nous avons rencontré.
Hormis un vent tenace, le temps était plutôt bon la 1ère journée.
J'avais un coupe vent pour me protéger. RAS
Du fait de notre vitesse de progression, le port de coton ne m'a pas gêné. Je ne marchais pas assez vite pour transpirer.
Le soir, après avoir choisi un lieu de bivouac avec des arbres ( c'est mieux pour un feu) là j'ai ressenti le froid surtout au niveau des pieds. D'habitude, seul, c'est soit feu de camp, soit directement dans mon sac de couchage.
Là les conditions étaient exécrable. Vent, nuage bas donc humidité très importante, crachin etc ....
Nous nous sommes affairés à choisir un lieu de bivouac et allumer un feu avant que la nuit ne tombe.
Vu qu'il y avait eu des coupes forestières, trouver de quoi faire un bon déflecteur pour le vent n'a pas posé de problème.
Le choix de branches adéquate a solutionné un allumage qui aurait pu s'avérer difficile.
Coup de bol (ou l'expérience
) alors que la majorité des branches étaient spongieuses, nous avons trouvé l'arbre parfait. Humide en surface mais sec à l'intérieur. Une bonne brassée de rameaux judicieusement choisis plus un oeuf de DM (marque déposée) a suffit à amorcer le feu malgré un vent puissant.
Pour mon campement, j'ai utiliser mon poncho tarp pour me couper du vent. L'espace étant restreint par la pression du vent, je me suis placé dans le sens du vent, le sursac déperlant me protégeant du crachin.
J'ai du changer de position la nuit pour me placer plus à l'abri. La pluie ayant pris le dessus sur le vent.
Au matin, j'ai surtout eu à gérer l'humidité qui n'a pas mis de temps à rendre mes chaussures humides ainsi que mon pantalon.
Comme au soir, c'est surtout au niveau des pieds que j'ai eu froid tant que je ne marchais pas. Mon collant thermique me servant de barrière entre ma peau et le pantalon. Si il n'y avait pas eu mon slip totalement humide, je n'aurai pas même senti l'humidité. C'est ce qui a mis le plus de temps à sécher en fait.
J'ai pu voir en action Did et son matériel.
Bien qu'ayant une veste en coton (ventile) sa veste plus une chemise en laine c'est révélé parfaitement adapté aux conditions que nous avons rencontré. Certes plus lourd mais en jouant sur la ventilation et une bonne couche de vêtement adaptée, son ensemble c'est révélé très polyvalent et certainement plus adapté à une vie sauvage.
Moi, j'ai surtout regretté le choix de ma paire de chaussures. Plus dicté par l'appréhension de prendre des chaussure montante pour marcher (en raison de ma cheville qui n'a encore pas essayé ce type de chaussures depuis mon accident).
Sans ça et avec une vitesse disons plus normal pour moi, je me serai retrouvé un peu plus à l'aise coté température.
Un pantalon en polycoton aurait été le bienvenu lui aussi.
Sinon, partir avec Did est toujours très enrichissant. Pas facile de le faire taire mais il faut bien reconnaître qu'il est à l'aise sur beaucoup de sujet et qu'il fait montre d'une analyse stupéfiante.
On apprend toujours beaucoup avec lui.
Je crois que Did a bien résumé les chose : me pas se fier à la météo surtout en cette saison.
Pour ma part, ce fut une expérience intéressante que de devoir se plier à la vitesse d'un autre avec un équipement prévu pour me tenir chaud et m'isoler du vent mais à mon rythme.
Il c'est révélé à peine juste dans ces conditions.
Bref, mul et mauvaise condition météo ne font pas bon ménage en général.
C'est partir limite et n'avoir que ses capacités physiques pour palier au manque d'équipement.
Un vrai truc pour mecs qui ont envie d'en baver.
Ceci dit, ça c'est joué à peu de chose. Je n'ai pas voulu partir en collant de running (avec du polypropylène) ni prendre de sous vêtement synthétique.
Je pense que cela aurait été déjà plus efficace. Les chaussette en méraklon on parfaitement rempli leur rôle en drainant l'humidité hors du pied dès que j'ai pu marcher.
ça reste une approche ou la vitesse est recherché. C'est beaucoup moins efficace dès que le rythme baisse.
@ Olcos oui c'était par là
Le sursac est un equinox ultra mul (170g). Léger déperlant mais avec une grosse proportion de silnylon. Je le teste depuis quelques mois.
Le tapis a tendance à condenser mais rétrospectivement il ne s'en est pas trop mal sorti par une humidité de 100%.
Il remplace le tapis de sol et le sursac depuis quelques temps.
il ne vaut quand même pas le D4.