Bjr.
Avant l'invention du caoutchouc vulcanisé (au début employé pour l'enveloppe des ballons captifs) et des plastiques pour la fabrication des cirés de marins, ces derniers utilisaient de l'huile de lin ou de la peinture à l'huile (de lin bien sûr). C'est d'ailleurs l'huile de lin qui leur donnait cette couleur jaunâtre. Pour confirmer l'usage de peinture afin d'imperméabiliser les vêtements de mer ou de pluie, lire à ce sujet La vareuse blanche (The white jacket), d'Hermann Melville l'auteur de Moby Dick.
Utilisée pure, l'huile de lin rend les tissus cassants, et, coupants aux poignets.
La solution que tu envisages n'est pas du tout idiote, mais fais un essai auparavant pour voir comment le textile se comporte après séchage.
À l'origine les toutes premières toiles cirées étaient imprégnées d'un mélange identique.
À toi de définir le pourcentage huile-cire le plus approprié pour que la toile soit imperméable et garde sa souplesse.
Si l'odeur de la cire d'abeille est agréable, celle de l'huile de lin est écœurante (sens français, pas acception québécoise), nauséabonde si tu préfères, mais dans sa signification première. Éliminer l'odeur de naphtaline, comme l'a fait sell58, pour celle de l'huile de lin, c'est toi qui vois.
L'usage de peinture pour l'imperméabilisation de toiles n'est nouveau avec l'inconvénient de les rendre plus raides.
Un autre procédé, que tu peux tenter vraisemblablement avec bonheur, est celui de plastification artisanale des cartes (routières ou d'état-major) : dissoudre du polystyrène expansé dans de la benzine ou du trichloréthylène puis en badigeonner les parties voulues d'une à plusieurs couches selon l'effet désiré, après séchage de chacune.
À +