Interesse aussi
Dans le bouquin Into The Wild de Krakauer , l'auteur fait référence à Mc Cunn et lui consacre pas mal de pages si mes souvenirs sont bon.
Moi aussi il me semble que Krakauer mentionne cette histoire.
La conclusion de sa triste histoire est qu'il a perdu espoir (le vrai ressort de la survie) parce que 50 kilomètres, sur un terrain relativement plat (en suivant une rivière notamment), ça se fait en 2-3 jours, 4 en se ménageant, 5 si on est blessé, mais ça se fait. Et 100 kilomètres, c'est le double.
C'est vrai que l'espoir c'est primordial. On dit constamment que "tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir" mais la reciproque est au combien valable en Survie "tant qu'il y a de l'espoir, il y a de la vie".
C'est vrai que 50km ce n'est pas la mer a boire. Un mec comme Sylvain Tesson, qui n'est pas Mike Horn physiquement, arrive a se faire entre 30 et 50km/jour de terrain accidente et sauvage (marais, forets denses, guets, etc.). Sur terrain plat et decouvert moi, qui ne suis pas Sylvain Tesson, j'arrive a faire plus de 50km sans pause et a jeun (j'aurais meme plus faire plus). D'autres sur ce forum arrivent a se faire des randos longues avec de bonnes distances journalieres dans le froid a tirer une pulka. Donc 50km en se menageant, en prenant les precautions qui vont bien: s'arreter plus tot pour avoir du temps pour apporter dusoin au montage du campement, surveiller et controler son hydratation et sa transpiration, etc. c'est en effet l'histoire de quelques jours. TAFDAK avec toi Corin: 100km c'est le double de 50km, 50km le double de 25 et 25 le double de 12,5... Si l'objectif principal semble trop difficile et donne le vertige, le decouper en petits objectifs facilement atteignables. Beaucoups se sont sortis de situations difficiles en usant de ce stratageme (
Exemple)
"Celui qui veux vraiment trouve toujours un moyen, celui qui ne veux pas trouve toujours une excuse"
Je sais que c'est facile a dire assis le cul sur une chaise
quand il fait chaud, que l'on est pas seul depuis 10 mois, etc.
Perso j'ose esperer que dans pareille situation je remuerais ciel et terre pour m'en sortir, au risque de revenir estropie, avant d'en arriver a l'idee du suicide
De toute facon je ne peux pas m'auto-terminer
, je m'aime! Je suis la personne avec qui je m'entends le mieux et que je prefere sur terre...
Il y a des points obscurs dans cette histoire dont on ne connaitra peut être jamais le fin mot.
En effet, tout ce que l'on peut faire avec ce type d'histoire ce sont des speculations et extrapolations...Mais la clef etant dans la tete des principaux protagonistes, on ne saura jamais les raisons profonde de tel ou tel comportement.
Quelque part ce n'est pas plus mal, cette "dimension personnelle" des histoires releve de la vie privee et de l'intimite. Je ne pense pas que les "victimes" auraient voulu voir rendu publiques leurs failles, felures, doutes et autres craintes...
Criss Kenton, que ce type d'histoire remue tout de meme depuis 1983