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Auteur Sujet: Les codes couleurs ... Kézako ?  (Lu 13532 fois)

13 janvier 2007 à 11:15:56
Lu 13532 fois

gglt


Salut,

Dans plusieurs fils, il est fait mention des codes couleurs. J'ai une idée de ce dont il s'agit, mais j'aimerais quand même avoir une description faite par un connaisseur pour être certain de bien comprendre.

Questions subsidiaires :
D'où cela vient-il ?
A qui cela s'adresse-t-il ?

Merci
Il n'y a qu'une seule manière de le savoir : il faut essayer.

13 janvier 2007 à 11:33:44
Réponse #1

pat35


je ne pense pas qu'il s'agit des codes couleur pour l'eclectricité !!! enfin je peux me tromper, mais je pense plutôt aux codes couleur des vêtements ou accessoires, qui peuvent être interprêter par les gens de diverses manières et donc dans un cadre de survie urbainne , peut aider à prendre diverses décisions...enfin je le comprends comme ça !!!

13 janvier 2007 à 12:27:12
Réponse #2

pat35


 :doubleup: :doubleup: Serge, surperbe recherche et j'avoue que je ne connaissais pas l'inventeur de ce type d'encodage  :D

alors moi qui suis souvent habiller en noir !!! ;) :D

13 janvier 2007 à 18:16:06
Réponse #3

crotale


Le code des couleurs comme le précise Sergio est un incontournable du tir de combat et des situations critiques d'engagement. Il permet de mieux identifier les rouages du mécanisme de l'affrontement et de déterminer au mieux les conduites et réaction à tenir en conséquence.

Le code des couleurs selon PP aka Philippe Perotti, spécialiste, maître d'arme et précurseur européen du tir de combat, et auteur de plusieurs ouvrages qui font référence en la matiére dans les milieux spécialisés :


* Code blanc :  Etat détendu, inattentif;
                     Ne devrait être le cas que pendant le sommeil;
                     Cas de la majorité des gens;
                     Encourage une agression;
                     Survie, par chance...


* Code jaune : Etat détendu, attentif.
                     Conscient de son envirronnement immédiat;
                     On peut vivre en code jaune indéfiniment;


* Code orange : Alarme !
                      Possible pendant quelques heures;

                     
* Code rouge : Détente mentale prête;
                     possible pendant quelques minutes.


*Code noir : Blocage/Panique;
                  Ce qui arrive quand une confrontation survient en condition blanche.



Ce code des couleurs développé par PP est présenté dans l'excellent ouvrage  "Instruction au pistolet" disponible aux éditions N.D.S.

A défaut d'être exploité communément par la plupart des citoyens soucieux de leur sécurité ou de celle de leur proches, ce mode de fonctionnement devrait au moins permettre au plus grand nombre de  prendre conscience du terrible fossé qui sépare le mode "blanc" du mode "noir", et d'en retirer le plus de bénéfices :up:
http://fredbouammache.blogspot.com/    "Qui s'instruit sans agir, laboure sans semer !"

"Finir est souvent plus difficile que commencer". Jack Beauregard.

13 janvier 2007 à 18:20:35
Réponse #4

bison solitaire


ma très maigre contribution: page 15 du livre cité par Crotale.

13 janvier 2007 à 22:45:02
Réponse #5

celtik


Petit mot sur le vénérable Jeff COOPER, ancien Lt-colonel, professeur d'histoire et "philosophe martial" décédé il y peu (septembre 2006) à 86 ans, après une vie bien remplie.

Il est le créateur du code couleur blanc/jaune/orange & rouge (très bien expliqué par Serge et Crotale) qui à fait de nombreux adeptes dans le monde entier.

Mais il est aussi à l'origine des 4 régles de sécurité :
- Une arme est toujours considérée chargée.
- Ne jamais visé une cible que l'on est pas prêt à détruire.
- Doigt en dehors du pontet tant qu'on est pas sur la cible.
- Identifier sa cible et son environnement (notamment l'arrière plan).


Il est le fondateur dans les années 70 de l'IPSC/TSV (Tir sportif de vitesse) qui revitalise énormement l'univers du tir. Lorsqu'il trouve que sa premiere "création" est devenue trop axée sur la compétition (notamment avec des pistolets toujours plus sophistiqués et déconnectés du matériel de terrain),  il contribue, à la fin des années 90, à la création de l'IDPA (International Defense Pistol Association) qui lui semble plus proche de son esprit originel (survie lors d'une confrontation armée, grâce un entrainement ludique & réaliste).

Pour lui, le plus important dans une confrontation mortelle, ce n'est ni l'arme, ni la qualification mais plutôt le mental : le "Figthing spirit".



Bref, il s'agit d'un homme qui a révolutionné le tir de combat depuis la 2e GM, le patriache et le père-spirituel de la majorité des grands instructeurs de tir contemporains.


Voila, pour parler rapidement de qui ce cache derrière le code couleur.
« Modifié: 13 janvier 2007 à 22:50:59 par celtik »
"Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance, il assure l'ordre ; par la résistance, il assure la liberté".
    ALAIN

13 janvier 2007 à 22:47:54
Réponse #6

pat35


impressionnant , je ne connaissais pas du tout les origines, des codes couleurs, et encore moins la personne qui les a inventés , merci pour l'historique  ;)

14 janvier 2007 à 00:25:25
Réponse #7

Baptiste


Merci pour toutes ces explications.

Vous parlez de code jaune, mais il consiste en quoi dans les faits ? Les autres, je vois à peu près, mais celui-là reste assez flou pour moi...
Auriez-vous des liens électroniques ou papier pour approfondir ?
Merci !
La vie est étrange parfois, on ne veut pas partir loin de ceux que l'on aime mais on ne veux pas non plus revenir en laissant ceux que l'on a appris à aimer...   Moi

14 janvier 2007 à 09:58:59
Réponse #8

Patrick


En Français dans le texte, puisque nous sommes sur un forum exclusivement Francophone et pour illustrer.

Tu vas boire un coup :

- tu te places de façon à pouvoir évacuer presto par l'issue principale ou les issues de secours que tu as préalablement repéré, ainsi que les moyens d'extinction ;
- de façon aussi à pouvoir voir qui entre et sort et analyser le degré d'embrouille que peut amener un gars ou une petite bande de mecs bourré ou cherchant les embrouilles ;
- ce qui peut éventuelles te procurer un couvert efficace ou des armes détournées ;
- tu as facilement accès à tous moments sur ce que tu peut éventuellement porter sur toi pour aider à ta défense (spray, arme d'impact, etc...) ;
- tu observes l'ambiance et si tu sent des tensions monter, tu évacues en bon ordre avant que ne se déclenchent les problèmes.

Préalablement tu as garé ta voiture dans un endroit éclairé et facile d'accés, en marche avant et le plus près possible d'une voie de circulation large (et non au fond d'une impasse ou d'un parking ou il sera facile pour tes opposants de te bloquer).

Tes accompagnants (famille, amis) sont briffés sur un point de rendez-vous en cas de problème.

La phase jaune est celle où tu scannes en permanence ton environnement et ou tu prévoies, anticipe et prévient.

J'entend d'ici l'echo me répondre : "eh ça va pas d'être parano comme ça, manquerait plus qu'on fasse tout ça car on ne vivrait plus, on est pas en Irak quand même".

Epargnez-vous donc cette peine, je l'ai entendu des zillions de fois par des gens n'ayant pas de conscience des notions de prévention et de danger jusqu'au jour où.

Personnellement, j'ai été bien heureux qu'on parle de cet état de vigilance seraine ce qui m'a permis de limiter la casse plus d'une fois et ainsi de ne pas prendre pension à l'hôtel des estropiés (copyright Fred2).

Comme pour tous le reste du forum, certains proposent des outils utiles et pratiques, mais libre à chacun de les utiliser ou non, sans juger ceux qui les proposent.

14 janvier 2007 à 10:09:16
Réponse #9

crotale


Le mode "jaune" est encore un mode de confort, d'attente et de vigilance, qui permet de se déplacer dans des environnements mouvementés, tout en conservant à  l'esprit  une éventuelle possibilité de confrontation ou de danger.

Le fait de se préparer en amont, de s'entrainer à bien réagir quand il le faut, favorise un mode jaune opérationnel.

Déceler des comportements ou des attitudes suspectes, des mouvements de foules, des situations imprévues permet de limiter l'effet de surprise au minimum, et d'être un peu plus prêt à faire face ou à fuir.

Le temps de réaction devient alors primordial, et l'éveil que suscite le code jaune représente ainsi un élément principal ! Cela se travaille et s'acquiert jusqu'à devenir en toute simplicité et relaxation, une seconde nature ! Pas de scénario paranoïde à craindre ni à rechercher donc ;D

Les exemples explicités par Patrick un peu plus haut, démontrent brillamment l'application du code jaune :doubleup:

« Modifié: 14 janvier 2007 à 15:24:16 par crotale »
http://fredbouammache.blogspot.com/    "Qui s'instruit sans agir, laboure sans semer !"

"Finir est souvent plus difficile que commencer". Jack Beauregard.

17 mai 2013 à 16:16:41
Réponse #10

paquito


Petit mot sur le vénérable Jeff COOPER, ancien Lt-colonel, professeur d'histoire et "philosophe martial" décédé il y peu (septembre 2006) à 86 ans, après une vie bien remplie.

Il est le créateur du code couleur blanc/jaune/orange & rouge (très bien expliqué par Serge et Crotale) qui à fait de nombreux adeptes dans le monde entier.

Mais il est aussi à l'origine des 4 régles de sécurité :
- Une arme est toujours considérée chargée.
- Ne jamais visé une cible que l'on est pas prêt à détruire.
- Doigt en dehors du pontet tant qu'on est pas sur la cible.
- Identifier sa cible et son environnement (notamment l'arrière plan).


Il est le fondateur dans les années 70 de l'IPSC/TSV (Tir sportif de vitesse) qui revitalise énormement l'univers du tir. Lorsqu'il trouve que sa premiere "création" est devenue trop axée sur la compétition (notamment avec des pistolets toujours plus sophistiqués et déconnectés du matériel de terrain),  il contribue, à la fin des années 90, à la création de l'IDPA (International Defense Pistol Association) qui lui semble plus proche de son esprit originel (survie lors d'une confrontation armée, grâce un entrainement ludique & réaliste).

Pour lui, le plus important dans une confrontation mortelle, ce n'est ni l'arme, ni la qualification mais plutôt le mental : le "Figthing spirit".



Bref, il s'agit d'un homme qui a révolutionné le tir de combat depuis la 2e GM, le patriache et le père-spirituel de la majorité des grands instructeurs de tir contemporains.


Voila, pour parler rapidement de qui ce cache derrière le code couleur.

Tout cela me fait penser à l'ISTC enseigné actuellement dans l'armée française.
Explications succintes et ici (pas d’apriori, ces sites d'airsoft en font un aperçu rapide plutôt correct)  ;) .

17 mai 2013 à 18:22:20
Réponse #11

sharky




Et tu crois que l ISTC vient d' oú ? ;D
''what you learn in the afternoon must work for you that evening in the parking lot" Kelly Mc Cann

"despite what your mamma told you, violence does solve problems." Ryan Job

17 mai 2013 à 18:33:32
Réponse #12

** Serge **


Tant qu'à ranimer de vieux sujets, autant balancer du signal et remettre à l'honneur celui que l'on oublie trop souvent :

"The quality of your life is a direct reflection of the quality of your communication with yourself and others." - Anthony Robbins
http://jahozafat.com/0029585851/MP3S/Movies/Pulp_Fiction/dicks.mp3
"Communications without intelligence is noise; Intelligence without communications is irrelevant." ~ Gen. Alfred. M. Gray, USMC

18 mai 2013 à 00:00:31
Réponse #13

Pouçot


Les 4 règles de sécu, plus précisément :

  • Une arme doit toujours être considérée comme chargée.
  • Ne jamais pointer ou laisser pointer le canon d'une arme sur quelque chose que l'on ne veuille pas détruire.
  • Garder l'index hors de la détente tant que les organes de visée ne sont pas sur l'objectif.
  • Être sûr de son objectif.


18 mai 2013 à 09:36:44
Réponse #14

Bison


Depuis que je lis ces quatre règles, il y a un truc qui me chiffonne ...

Quid de la "sureté", de l'engagement d'une balle dans le canon?
Quid de la double détente / choix de la détente, choix du canon?

Bref, quid du tir "urgent" en partant d'une arme "transportée"  - sur l'épaule ou tenue en main non épaulée ?

C'est moins simple que l'entraînement au stand, mais c'est la réalité de la pratique de la chasse. Pas à l'affut, mais en vraie "chasse" d'approche, en terrain pas toujours facile, ne fût-ce que dans un champ labouré ...

Est-ce qu'il y a des consignes testée et approuvées ?

Je précise que je n'ai jamais reçu le moindre enseignement officiel en la matière.
Juste un peu pratiqué et surtout accompagné - dans différents contextes - quelques chasseurs aussi prudents que doués ...
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

18 mai 2013 à 10:03:48
Réponse #15

sharky


Citer

PS : Désolé Sharky, j'ai fais une fausse manip ;#.

Guillaume


Roh, l'autre comment il m'a viré ma photo l'air de ne pas y toucher.
La censure ne passera pas  :lol:

« Modifié: 18 mai 2013 à 11:55:39 par sharky »
''what you learn in the afternoon must work for you that evening in the parking lot" Kelly Mc Cann

"despite what your mamma told you, violence does solve problems." Ryan Job

18 mai 2013 à 10:55:36
Réponse #16

paquito


Je vais essayer d'apporter des éléments de réponse (source ISTC AdT)

Quid de la "sureté", de l'engagement d'une balle dans le canon?
L'engagement d'une balle dans le canon est fait sur l'ordre "disposition de combat", les m^me règles s'appliquent, certains controles viennent en plus;

L'arme doit rester à la sureté tant que le personnel n'est pas en position contact, arme épaulée.

Bref, quid du tir "urgent" en partant d'une arme "transportée"  - sur l'épaule ou tenue en main non épaulée ?

L'effacement de la sureté répond a une gestuelle qui est rapide et peu gênante pour la réactivité.

La sureté reste éffacée à l'issue du premier contact hostile jusqu'au des-épaulement de l'arme.

C'est moins simple que l'entraînement au stand, mais c'est la réalité de la pratique de la chasse. Pas à l'affut, mais en vraie "chasse" d'approche, en terrain pas toujours facile, ne fût-ce que dans un champ labouré ...

Il y a bien moins d'accidents de tir sur des champs de tir et de manoeuvre militaire avec beaucoup de personnel que dans la communauté des chasseurs. Connaissant un peu les 2 je pense que c'est à méditer.
Se promener dans un champ labouré sureté enlevée ...   :huh:

Est-ce qu'il y a des consignes testée et approuvées ?
Ces règles font parties d'une formation complète en plusieurs modules théoriques et pratiques prodiguée dans diverses administrations entre autre.

Pour conclure je pense que nombre des membres du forum plus calés que moi en la matière pourront te répondre, une chose reste certaine à mes yeux: il faut se former, ne pas craindre son arme, faire de la manipulation et du drill.

18 mai 2013 à 12:44:27
Réponse #17

Moleson



Et tu crois que l ISTC vient d' oú ? ;D

On se demande bien

http://www.pes-edition.com/fantassins/FANTASSIN_16/20.pdf

Citer
Depuis que je lis ces quatre règles, il y a un truc qui me chiffonne ...

Quid de la "sureté", de l'engagement d'une balle dans le canon?
Quid de la double détente / choix de la détente, choix du canon?

Bref, quid du tir "urgent" en partant d'une arme "transportée"  - sur l'épaule ou tenue en main non épaulée ?

C'est moins simple que l'entraînement au stand, mais c'est la réalité de la pratique de la chasse. Pas à l'affut, mais en vraie "chasse" d'approche, en terrain pas toujours facile, ne fût-ce que dans un champ labouré ...

Est-ce qu'il y a des consignes testée et approuvées ?

Je précise que je n'ai jamais reçu le moindre enseignement officiel en la matière.
Juste un peu pratiqué et surtout accompagné - dans différents contextes - quelques chasseurs aussi prudents que doués ...

En patrouille par exemple c'est toujours arme chargée.
La règle c'est dès que l'arme quitte l'épaule, la sécurité est mise.


Moléson

18 mai 2013 à 13:44:38
Réponse #18

Bison


Merci à vous deux pour ces précisions.

Citer
Connaissant un peu les 2 je pense que c'est à méditer.

C'était bien l'objet ...
Je pense que du côté des chasseurs :
 - il peut y avoir un problème d'alcool dans l'après-midi ...
 - on trouve un peu de tout, des jeunes peu expérimentés et des vieux myopes ...
 - le cadre est de toute façon moins sécurisé, beaucoup moins.

À mon avis, cette question de tirer en espace finalement "public" demande une sacrée prise de conscience et une attitude particulière.

Les chasseurs (des vrais!  ;) ) que j'ai fréquentés étaient particulièrement attentifs à l'environnement.
 - bien avant le tir, prenant note mentalement et en tâche de fond, des directions dans lesquelles le tir était permis, compte tenu des habitations, de la circulation des tracteurs, de la circulation éventuelle de piétons et cyclistes dans les chemins creux ...
 - pendant le tir - l'oeil enregistrant non seulement la cible, mais aussi son entourage; le contraire de la focalisation sur cible en quelques sorte.

Pourtant, en épaulant (cas du superposé monogachette), il faut choisir éventuellement le canon - et c'est une décision à prendre - puis dégager la sûreté ... Encore heureux que le choix du canon et la sureté soient sur la même commande, pour ce que j'en ai tâté ... Cela doit être accompli avant que l'arme soit en joue. Bien d'accord que cela vient vite, au niveau des gestes à accomplir. Moins vite peut-être au niveau des gestes à désaccomplir ...

A cela, il faut ajouter un certain stress :  un vol de perdrix qui démarre dans les jambes, cela surprend, au début. Puis il y a la nécessité de tirer vite et bien sur une cible en mouvement accéléré, à la trajectoire pas toujours rectiligne, loin de là ...

Pour le tir au gros gibier pareil. Il peut démarrer derrière ou sur le côté et faire vibrer le sol ...

On peux comprendre que l'ambiance ne soit pas aussi "posée" que sur un champ de tir ...
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

18 mai 2013 à 13:48:20
Réponse #19

Pouçot


@ Bison :

Je serais bien incapable de savoir si le concept est transposable à la chasse, mais en combat, un acronyme est d'usage. Le CEVITAL.

Certitude d'identification : la cible est bien une cible ennemie, dont l'hostilité est déclarée.
Élévation de l'arme : arme épaulée (on parle de position contact, jambes écartées, fléchies; buste en avant, le regard droit devant soi et pas sur les organes de visée, "sûreté" enlevée.)
Visée : Mettre les yeux sur les organes de visée.
Index sur la détente : Retirer l'index du fût et le placer sur la détente.
Tir : ...  ;#
Analyse de l'objectif et de l'arme : Repasser en position contact, au cas ou une nouvelle cible apparaisse ou bien si l'objectif n'a pas été traité, et balayer du regard son champ de vision, en accompagnant celui-ci d'un mouvement de balancier avec l'arme. Enfin, faire pivoter l'arme et vérifier qu'une cartouche n'est pas engagée, qu'aucun incident de tir n'est à craindre.
Liaison : Regard derrière soi, à droite et à gauche; pour s'assurer que les autres membres du trinôme sont toujours dans un périmètre suffisamment proche de soi... ou qu'ils sont encore en vie.

18 mai 2013 à 14:12:19
Réponse #20

Bison


Citer
Certitude d'identification : la cible est bien une cible ennemie, dont l'hostilité est déclarée.

Il doit bien y avoir quelques accidents de chasse où le chasseur tire trop vite en effet sur "quelque chose qui bouge" dans un fourré, ou "quelque chose qui passe" derrière un fourré ou dans un chemin creux ...

Ceci dit, avec un fusil à lunette, il est parfois nécessaire d'épauler et de viser l'objectif (fusil à lunette) pour l'identifier positivement la cible. Ne fût-ce que pour être sûr du genre (mâle ou femelle, variété protégée ou pas).
Cas vécu, plus critique :
 - entre un gamin qui se cache derriere des hautes herbes et qui jette un coup d'oeil de temps en temps (cas fréquent),
 - et une jeune panthère noire curieuse, prudente et peut-être agressive - on ne le saura jamais - qui se comporte de la même manière (rencontre exceptionnelle),
Il vaut mieux garder son sang froid ...

Mais du coup, ce n'est plus nécessairement le même drill :  on n'est plus nécessirement dans le même geste, dans le même mouvement, dans la même détermination à tirer.

Bon, il y a Karto qui vient de passer son permis, et Killbith qui est un chasseur expérimenté, qui pourront peut être apporter leurs grains de sel plomb ...
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

18 mai 2013 à 17:55:13
Réponse #21

Moleson


@ Bison :

Je serais bien incapable de savoir si le concept est transposable à la chasse, mais en combat, un acronyme est d'usage. Le CEVITAL.

Certitude d'identification : la cible est bien une cible ennemie, dont l'hostilité est déclarée.
Élévation de l'arme : arme épaulée (on parle de position contact, jambes écartées, fléchies; buste en avant, le regard droit devant soi et pas sur les organes de visée, "sûreté" enlevée.)
Visée : Mettre les yeux sur les organes de visée.
Index sur la détente : Retirer l'index du fût et le placer sur la détente.
Tir : ...  ;#
Analyse de l'objectif et de l'arme : Repasser en position contact, au cas ou une nouvelle cible apparaisse ou bien si l'objectif n'a pas été traité, et balayer du regard son champ de vision, en accompagnant celui-ci d'un mouvement de balancier avec l'arme. Enfin, faire pivoter l'arme et vérifier qu'une cartouche n'est pas engagée, qu'aucun incident de tir n'est à craindre.
Liaison : Regard derrière soi, à droite et à gauche; pour s'assurer que les autres membres du trinôme sont toujours dans un périmètre suffisamment proche de soi... ou qu'ils sont encore en vie.

Il y a pas à dire les français sont quand même des champions pour te compliquer le fil à couper le beurre.  :lol: :lol: :lol:

ça s’appelle la chronologie du tir en 7 temps et au passage ça viens de la boutique Suisse.

Je te le fais à la Suisse:

- Identification
- Élévation de l'arme
- Visée
- Doigt sur la détente
- Tir
- Analyse du But
- Scanning

Ça me rappelle un capitaine de gendarmerie qui nous a expliqué qu'il faillait ne pas exposer les éléments verticaux mobiles. Traduction en suisse, maximum de viande derrière le couvert.  ;D ;D


Moléson

20 mai 2013 à 23:39:55
Réponse #22

paquito


Effectivement l'ISTC est copié sur les Suisses je crois.

25 mai 2013 à 15:56:21
Réponse #23

** Serge **


"The quality of your life is a direct reflection of the quality of your communication with yourself and others." - Anthony Robbins
http://jahozafat.com/0029585851/MP3S/Movies/Pulp_Fiction/dicks.mp3
"Communications without intelligence is noise; Intelligence without communications is irrelevant." ~ Gen. Alfred. M. Gray, USMC

25 mai 2013 à 22:10:17
Réponse #24

éclipse


Ici Ponthieux, passez-moi Paris. Code rouge.

(je suis déjà dehors et je cours très vite  :honte: )
… and all that is now, and all that is gone, and all that's to come… and everything under the sun is in tune. But the sun is eclipsed by the moon.

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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