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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: Randonnée dans le Sahara  (Lu 17159 fois)

21 avril 2009 à 07:38:19
Lu 17159 fois

Corin


Salut ;),

De retour après une semaine dans la verte ou plutôt… le jaune, je vous fais un petit retour sur ce trip dans le Sahara, déjà évoqué dans le fil sur la bobologie. Rassurez-vous, il ne s’agit pas de vous raconter mes vacances mais d’essayer de donner des détails sur ce qui colle avec le sujet du forum dans cette randonnée chamelière (on marche et les  « chameaux » portent les bagages contrairement à une méharée où l’on monte les dromadaires).


Nous avions été nous balader avec les enfants, il y a 3 ans, dans le Sahara, grâce à une petite agence de voyage créée par une Française, tombée amoureuse du Grand Erg Oriental, au sud de la Tunisie. Cette fois-ci, nous avions décidé d’aller nous frotter à ce grand désert à un moment où il fait beaucoup plus chaud et en allant plus profondément encore, dans ce qui reste malgré tout, ne nous trompons pas, l’orée du Sahara. Le parcours faisait un peu plus de 100 km.


Donc une semaine un peu engagée mais pas trop, avec le soutien indispensable de cinq dromadaires pour porter la charge. Un guide qui parle français, un chamelier (vieux gardien de troupeau) qui connaît le désert comme sa poche. L’objectif est de vivre au plus près de la réalité des nomades itinérants de cette partie du Sahara. Pas de confort, un couchage sommaire, 6 heures de marche par paquets de deux heures environ par jour (pas trop dur), ni douche ni sanitaire, seule la bouffe, toujours soignée, permet d’assurer un sentiment de bien-être.


Le dépaysement vient du changement brutal d’environnement (il n’y a plus rien de solide : ni maison, ni mur, ni route, ni chemin, juste du sable et du vent), de la lecture complexe du paysage (trouver le sable dur dans les dunes pour faire passer les dromadaires en essayant d’avoir un itinéraire pas trop en montagnes russes pour les ménager, tout en gardant le cap) et d’une routine qui n’est pas la nôtre.

Ce n’est en aucun cas de la survie mais bien de la vie sauvage. L’intérêt est que c’est la seule activité outdoor où j’ai pu entraîner Madame (elle n’avait jamais dormi sous la tente avant notre expérience d’il y a trois ans) et elle veut bien y retourner parce qu’elle peut monter un dromadaire (ce qui l’éclate). Après, gérer le soleil, le vent, le sable lui paraît de la rigolade dans ces conditions. Bref, c’est notre truc et ça nous permet d’aller graduellement vers des randonnées plus engagées dans cet univers.



Le vent
Après une première nuit dans le désert dès notre arrivée, nous démarrons notre randonnée (Madame sur son dromadaire et moi à pied) au moment où le vent d’est se lève. Il est midi quand nous comprenons qu’il va durer toute la journée car il forcit régulièrement. C’est la saison. Le sable léger du Sahara s’envole à chaque bourrasque, décorant chaque sommet de dune d’une vapeur éphémère. Mais sous le décor, la réalité. Le sable est doux parce qu’il est fin. Parce qu’il est fin, il vole. Comme il vole, il entre partout. Désormais, nos yeux nous démangent. Il aura fallu moins de 3 heures pour rendre la progression pénible.


Dame Corin adopte le masque de ski par-dessus les lunettes de soleil. Elle ne le quittera que 36 heures plus tard (je n’aurai jamais imaginé voir ma femme dormir avec un masque de ski… :D). Arrive le soir, le vent continue de forcir. La tente est montée dos à l’est. Les bourrasques la secouent.

Cette tente berbère est un vaste rectangle de laine épaisse. Elle est entièrement ouverte d’un côté. Pour nous côté ouest, côté désert, cette nuit-là.

Le vent du Sahara est lié au changement de température en saison. Le Sahara encore froid est désormais réchauffé par un soleil plus ardent. S’en suivent des déplacements de masses d’air. La nuit, le phénomène peut s’inverser. Le vent qui allait vers l’intérieur des terres repart en sens inverse.

Cette nuit-là, c’est ce qui se passe. Le vent tourne. Il est désormais d’ouest avec des rafales de facile 80 km/h, sans doute plus. Il s’engouffre sous la tente. Elle se gonfle violemment comme sous l’effet d’un cou p de canon. Plusieurs fois, nous pensons la perdre. Des cordes lâchent. Des piquets s’arrachent. Il faudra l’arrimer en passant des cordes par-dessus pour être sûr de la maintenir. Toute la nuit, le vent va souffler sans baisser.
Dame Corin n’a pas fermé l’œil et moi, pendant ce temps-là, je pionce comme un bienheureux. En effet, nous avions barré la moitié de l’entrée de la tente, juste devant notre couchage avec la Space Blanket. Calée en bas avec du sable, elle ne sera délogée qu’une fois par le vent (occasion de se rappeler que si l’on veut qu’elle reste en place,  il faut la caler dans le sens opposé au vent… :o). En dehors de cet épisode, perso j’ai bien dormi. Dame Corin, non.

Le lendemain matin, le vent a tourné à nouveau et revient de l’est. C'est-à-dire de face pour notre parcours. Nous redémarrons avant de stopper car le sable est trop pénible. Autant dire que pour nos accompagnateurs, tout est normal. Ils ont l’habitude. Face au vent de sable, ils ferment un œil, toujours le même. Quand le vent baisse ou cesse, on peut alors constater qu’ils ont un œil rouge (bonjour l’ophtalmie) et l’autre normal. C’est l’un des points faibles des berbères : ils ne ménagent pas leurs yeux.
Si le masque de ski a convenu à Madame, je dois dire que les lunettes de glacier Demetz (modèle Sigma, exclu Vieux Campeur) m’ont pas mal protégé, vu la quantité de sable qui volait. Je m’en tire avec un peu de Dacudose et de la vitamine B12.

Le vent va nous accompagner sans cesse pendant 7 jours. Tantôt rafraîchissant, tantôt agaçant parce qu’il fait voler une fine pellicule de sable qui s’insère partout, il se montre avant tout indispensable pour supporter la chaleur. Il sera là pour nous saluer sur la route du retour. A certains moments, on n’y voyait plus à 50 mètres par grand beau.


De toute façon, ce vent de printemps n’est rien (bonjour les rafales) pour les nomades. Il devient fort en septembre quand il vous empêche de marcher ou, mieux, vous fait reculer quand vous arrivez en haut des dunes…

Le sable
Omniprésent, il fait du désert un endroit doux. Cela a beau être l’univers les plus désolé et le plus isolé de la terre, le Sahara dans les Erg est l’endroit où tout est amorti. Les bruits, les pas, les chutes., tout devient plus doux.


Le sable du Sahara est l’un des plus fins du monde. La formule célèbre est que l’on peut essayer de le retenir tant que l’on veut dans sa main, il sort quand même. Une poignée de sable, on sert le poing et il s’enfuit malgré tout. Au bout de quelques instants, il n’y a plus rien. Ce sable est presqu’aussi fin que de la farine.

Alors, avec le vent, il s’envole et il est en suspend dans l’air. On ne le voit pas, il est pourtant partout. En quelques minutes, il y en a sur toutes nos affaires, même dans les sacs fermés. Pas grand-chose mais toujours un peu. Et c’est là que les expressions autour du grain de sable prennent sens : un zoom d’APN bloqué (il faudra près d’une heure au retour pour le remettre en marche avec l’aspirateur de la maison), un objectif rayé, des fermetures éclair qui s’enrayent, des velcros qui se chargent de sable et le plus drôle : la tasse emboîtée sous la Nalgène indéfaisable. Elle nécessitera de nombreux coups de marteau au retour pour s’enlever alors que la valeur d’un quart de cuillère à café s’est infiltrée. Même porter une montre au poignet devient impossible tant le sable qui se glisse entre elle et la peau fait de l’exercice un véritable supplice. Pour supporter les lunettes de soleil, il faudra régulièrement nettoyer très soigneusement branches et pontet.

Au début, on veut lutter contre le sable, garder ses affaires propres, son outillage en fonctionnement. Mais rapidement, le sable oblige à faire le tri : couteau droit plutôt que couteau suisse, lampe étanche plutôt que Petzl dernier cri… En fait, seul le matériel étanche ou rustique (coton, boutons...) fonctionne. On découvre vite pourquoi les nomades ont le matériel qu’ils ont.

Un truc marrant pour lutter contre le sable qui ne manquerait pas de s’infiltrer dans les bidons, les bouchons sont dotés d’un morceau de sac plastique qui assure l’étanchéité.


Et pourtant, le sable est le meilleur allié dans le désert. Il le rend doux. On peut s’asseoir dessus, s’en faire un matelas, le modeler à sa guise (qu’est-ce que j’ai pu faire comme terrassement entre les matelas bien plats et les dunes pour caler ou boucher quelque chose). Il sert de contrepoids (ne pouvant planter un piquet dans le sol, on s’est contenté de remplir un tissu de sable et d’attacher la tente après), de support (dès qu’on a besoin de surélever quelque chose, on fait un petit tas) ou de cuvette (pour le feu). Il sert aussi à faire la vaisselle (on la nettoie avec le sable après le repas et on la rince juste avant de s’en servir pour le repas suivant). Il sert de four pour la galette. Il peut servir d’extincteur comme à enfouir les déchets indésirables (toutes les épluchures sont laissées bien en évidence pour les animaux).

Dans le Sahara, les étendues de sable sont Erg quand les étendues caillouteuses sont Reg.

Le chèche
Le chèche est un outil important dans le désert. Ce n’est pas du folklore. Il est indispensable. Il sert de couvre-chef. Mouillé, il n’en préservera que mieux de la chaleur. Mais en fait, il ne fait pas mieux qu’un chapeau. Contre le sable, il permet d’éviter le pire mais n’empêche pas le sable de s’infiltrer malgré tout. Il permet néanmoins de respirer dans les vents de sable.

En cas de grand soleil, le chèche étendu permet de faire de l’ombre sur soi. C’est un de ses principaux avantages. Les chèches font un minimum de 3 m pour être utile. En largeur, un minimum de 60 cm est nécessaire pour pouvoir couvrir la tête et la nuque. Le mien fait 3mx1m. Je l’ai acheté à un vieux marchand de tissu. Les vendeurs de souvenirs, qui en sont les principaux vendeurs, proposent des modèles bien légers voire réalisés dans un tissu en mélange de coton et polyamide, destinés à des touristes qui ne descendront pas de leur 4x4.

L’eau
C’est l’élément essentiel dans le Sahara. C’est donc en passant d’un puits à un autre que s’organisent les routes dans le désert. Aujourd’hui, de grands bidons en plastique, enveloppés dans de la toile de jute et bardés de corde, font office de réservoir. De grandes outres sur la base de pneus de camion comme autrefois en peau, servent pour les longues distances car pleines, elles ne blessent pas les animaux qui les portent. Ces outres se remplissent avec un tuyau et un entonnoir (goulot de bouteille en plastique).



Protégés simplement de l’exposition directe au soleil par une couverture lorsqu’ils sont sur les dromadaires, et dans la journée en général, ces bidons conservent l’eau fraîche.
A noter que jamais on ne verse de grandes quantités d’eau. Pour remplir un petit bidon qui sert de gourde et de contenant pour la cuisine, nos hôtes se servent d’une tasse métallique qu’ils remplissent à partir de l’un des grands bidons. Cette pratique, déjà constatée, a pour avantage de limiter les risques de perte.
D’autre part, quand ils ont à se servir d’eau pour la cuisine ou la vaisselle, ils verseront toujours une petite quantité d’eau dans la tasse et jamais directement depuis la gourde.

Durant notre périple, nous n’irons qu’une fois nous alimenter dans un puits. Il faut compter 6 mètres pour trouver de l’eau à cet endroit. Petit détail, les usagers se déchaussent pour monter sur la margelle du puits afin de limiter les risques de contamination de l’eau.



Le feu
L’autre élément essentiel, c’est le feu. Il sert à la cuisine et à l’éclairage le soir. On trouve beaucoup de bois mort ou de buissons desséchés dans le Sahara. En revanche, certains endroits très fréquentés (abords de puits ou carrefour de pistes) peuvent être pauvres en bois. Il devient alors nécessaire d’en transporter.



Ici, aucun mérite pour allumer un feu. La flamme d’une allumette maintenue sous un fagot de brindilles et c’est le feu de la Saint-Jean.  La difficulté réside dans le vent. Il faut trouver un endroit abrité pour qu’il n’attise trop le feu et il faut aussi apprendre à allumer son feu en lui tournant le dos. La technique de nos accompagnateurs consiste à s’asseoir sur le sol, dos au vent, pour allumer des brindilles au plus près de leur entrejambe. J’ai essayé et en moins d’une seconde mon petit bois s’embrasait à la flamme de mon briquet. Une fois la flamme obtenue, elle se transmet rapidement au bois ultra sec de plus gros diamètre.

Il faut compter un quart de stère pour la cuisine du soir et celle du matin. En gros, ramasser le bois nécessaire demande environ 30 minutes à 2 ou 3.

Pour faire la cuisine, l'outil indispensable est un plateau de vélo ou mobylette monté sur des fers à béton. Ca permet de poser les gamelles en enfonçant ce support dans le sable et de pouvoir ensuite glisser le bois dessous tout au long de la cuisine.


L’allumage du feu a été l’occasion de tester plusieurs choses, notamment le firesteel. Il est très efficace sur le feuillage d’herbes hautes dont raffolent les dromadaires. Ces feuilles séchées se trouvent le long de la tige. Une boule grosse comme le poing aura suffi pour la démonstration avec le guide. Celui-ci réussira du premier coup à allumer ses herbes.





L’ombre
C’est un truc incroyable quand on découvre pour la première fois que les nomades transportent de la viande fraîche dans les bagages. Enveloppée dans du papier, rangée dans un carton puis une caisse en plastique, elle est transportée à l’air libre. Simplement, elle est toujours à l’ombre. Dès lors, le fond de l’air, frais jusque tard en saison, suffit à la maintenir à une température de conservation acceptable.


Il en est du reste de l’alimentation transporté comme de la viande. Légumes, beurre,… (ça c’est la bouffe pour touristes, les berbères n’ayant pas les moyens de faire bombance tous les jours).
A noter que les bouteilles plastiques font les meilleurs contenant pour le sucre, le sel…


Le phénomène à rechercher est donc l’ombre. Un chèche tendu au-dessus de soi suffit pour diminuer fortement les effets de la chaleur. Une couverture posée sur un buisson et l’impression de fraîcheur est immédiate. A condition que l’air puisse circuler. Car c’est l’effet conjugué du vent frais dans un espace à l’ombre qui donne la fraîcheur. Ca marche aussi bien pour un petit espace (chèche posé comme un voile au-dessus de la tête) que pour un grand (couverture tendue).



La galette
L’objectif étant de partager le plus possible la vie quotidienne des berbères, nous essayons d’apprendre les rudiments de leur routine quotidienne : faire la galette, le « pain du désert », qui cuite sous la braise, dans le sable, a un goût inimitable. Je travaille à transposer le modèle dans une version européanisée. Les proportions sont d’environ le double de farine en grammes par rapport à l’eau en millilitres (par ex. 250ml d’eau pour 500g de farine). Un peu de sel (le fond de la paume de la main pour 500g de farine). Les berbères pétrissent en général la pate dans une cuvette en émail ou métallique. Le pâton ainsi préparé est ensuite posé sur une toile de gros drap fariné. Elle-même a été posée sur un petit dôme de sable. La boule de pate légèrement farinée est alors étalée par des mouvements des doigts partant du centre vers l’extérieur. Le disque doit avoir deux à trois centimètres d’épaisseur.


La braise du feu est écartée en cercle pour creuser un peu le sable. De la braise est mise au fond. On pose la galette et on recouvre de sable mélangé aux braises restantes. Au bout de 10 à 12 minutes, quelques coups de bâton indiquent à l’oreille l’état de la cuisson.  La braise et le sable sont écartés. On sort la galette, on la nettoie de toute la braise qui a pu coller dessus. On la repose en la retournant. Elle est à nouveau recouverte pour 8 à 10 minutes.
J’ai essayé de reproduire la même chose dans mon four. Le résultat n’y est pas encore. Je cherche.
La galette constitue l’essentiel de l’alimentation de ces nomades lorsqu’ils se déplacent. Ils en trempent des bouts dans l’huile. Un délice.
Pour la transporter, il l’emmaillote dans la toile qui a servi à l’étaler. Une galette fait environ une journée à deux.
Si l’on ajoute le thé. On a là l’ordinaire nomade.

To be continued…

« Modifié: 22 avril 2009 à 22:09:30 par Corin »

21 avril 2009 à 07:54:41
Réponse #1

Gros Calou


Bonjour Corin.

Excellent retour !

Comment vous dirigiez-vous ???

 ;)

21 avril 2009 à 07:58:05
Réponse #2

Corin


Comment vous dirigiez-vous ???
Salut,

Au soleil. En fait, c'est assez facile. Il y a toujours un point remarquable à l'horizon (arbuste, dune plus haute que les autres, bâtiment militaire). Et puis après, tu te cales sur ton ombre quand le soleil est derrière toi (pour nous l'après-midi).

A+

21 avril 2009 à 08:22:45
Réponse #3

Diesel


ça c'est du résumé.  ;)

Un sable aussi fin s'introduit partout. Y compris dans les poumons. Il n'y a pas de risque de ce coté là ?.
ça peut paraître idiot comme question mais ça m'est venu à l'esprit d'un coup .  ^-^
Tu peux nous dire quelles sont les températures le jour et la nuit en cette saison ?. Je ne crois pas que tu l'ais mentionné.

Entre parenthèse superbes photos.  :)

Et parce que c'est moi  ;D
Dame Corin adopte le masque de ski par-dessus les lunettes de soleil. Elle ne le quittera que 36 heures plus tard (je n'aurai jamais imaginé voir ma femme dormir avec un masque de ski… :D).
ça change des masques au concombre hein ?  :lol:
« Modifié: 21 avril 2009 à 09:02:12 par Diesel »

21 avril 2009 à 08:28:26
Réponse #4

Leif


vraiment tres bon.

j'aime le guide qui decouvre le firesteel, il l'a adopté?

a combien se monte en vitesse la marche dans le désert?

a+

jeff

21 avril 2009 à 08:29:41
Réponse #5

Corin


La chaleur
C’est marrant mais 38 degrés, c’est tout à fait supportable en plein soleil… à condition qu’il y ait du vent. Le Sahara rime avec chaleur et températures vertigineuses. La saison pour s’y rendre se situe de février à mai et de septembre à décembre. Les mois d’été sont trop chauds pour nous (plus de 40 et pas de vent) alors que l’hiver il peut geler à pierre fendre.

Le phénomène le plus marquant est que c’est le soleil qui chauffe et dès qu’il disparaît, la température dégringole à vitesse grand V. Les différences de 20 degrés entre le jour et la nuit sont fréquentes.

Globalement, en février, il fait 20 à 25 dans la journée pour des nuits autour de 5 ou 6 degrés (voire moins) alors qu’en avril, on va trouver 30 à 35 dans la journée pour des nuits entre 14 et 18 degrés. C’est à peu près la même chose en octobre.

Finalement, il faut faire attention au soleil direct car il brûle très vite mais en dehors de cela la chaleur est tout à fait supportable. Notre consommation d’eau, hors alimentation, se situait autour de 2-3 litres par jour. C’était peut-être un peu faible mais pas gênant.

La nourriture
La vie dans le désert est artificielle. Les nomades transportent tout. Les oasis (les villes ne sont que de grandes oasis pour la plupart d’entre elles) permettent de refaire le plein. Le cheminement se fait ensuite de puits en puits. La nourriture n’échappe donc pas à cette règle du transport.

Pour une semaine, on  peut arriver à gérer avec des produits frais. Au-delà, seuls les légumes, les céréales et la farine peuvent tenir. Pour emmener de la viande, les nomades l’emmènent sur pattes.

Pour nous, tout a été bouilli. C’est le gage du moindre risque : soupe de légumes et d’avoine, soupe de pates, évidemment couscous (la couscoussière dans le désert, ça c’est du sport), viande et légumes bouillis (sorte de bourguignon de chèvre délicieux)… Seules les oranges (une spécialité en Tunisie) ont été consommées crues.

To be continued…
« Modifié: 21 avril 2009 à 22:32:00 par Corin »

21 avril 2009 à 08:34:50
Réponse #6

Corin


Salut ;),

Un sable aussi fin s'introduit partout. Y compris dans les poumons. Il n'y a pas de risque de ce coté là ?.
ça peut paraître idiot comme question mais ça m'est venu à l'esprit d'un coup .  ^-^
A priori, il doit être filtré par les cils de la trachée comme toutes les poussières. Il doit bien s'en infiltrer un peu, je suppose quand on voit les histoires de santé publique sur des matériaux très volatile (amiante,...) mais je n'ai rien ressenti ni constaté de particulier.

Tu peux nous dire quelles sont les températures le jour et la nuit en cette saison ?. Je ne crois pas que tu lais mentionné.
On était donc du 10 au 17 avril. Il faisait 30 à 35 (une demi-journée à 38) le jour et 18 en début de nuit pour atterrir à 14 au point du jour.

Et parce que c'est moi  ;Dça change des masques au concombre hein ?  :lol:
Selon elle, c'est surtout que la tempête de sable offre un véritable peeling... Une vraie peau de bébé :D.

A+

21 avril 2009 à 08:43:11
Réponse #7

Corin


Salut  ;),

j'aime le guide qui decouvre le firesteel, il l'a adopté?
Peut-être aurait-il bien aimé que je lui laisse mais dans le Sahara, la première brindille venue s'enflamme. Ils allumaient le feu avec une seule allumette. Tu penses que j'ai regardé ça.
En fait, pas de mérite. Tu t'assieds par terre. Tu écartes les jambes et tu as un abri coupe-vent. Il allume l'allumette au plus près de leur entrejambe et approche des aiguilles ou des petites brindilles. Ca part quasi tout de suite. Ensuite, ils recouvrent de petites branches. Elles prennent feu très vite.

Le truc auquel il faut faire gaffe, c'est que les flammes viennent très vite car tout s'embrase en même temps. Le vent permanent transforme le moindre petit feu en torchère. Il faut mettre beaucoup moins de bois que dans nos contrées pour avoir une belle flambée. C'est logique puisque le bois est débarassée de la quasi totalité de son humidité.

a combien se monte en vitesse la marche dans le désert?
Ils comptent 3-4 km/h. J'ai trouvé qu'ils marchaient vite. En fait, tu as du mal à estimer ta vitesse car en permanence tu montes, tu descends, tu serpentes entre les dunes. Dans le cas d'espèce, je pense que l'on a souvent dépassé les 4 km/h notamment sur les sections plates. Mais pour aller loin, il faut ménager sa monture. En l'occurence, le dromadaire est assez régulier et les 3 km/h sont la vitesse de référence quand les gens parlent de distance parcourue.

A+

21 avril 2009 à 09:04:30
Réponse #8

DavidManise


Corin uh akhbar :akhbar:

Génial ton compte-rendu.  Ca fait envie :)

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

21 avril 2009 à 09:09:21
Réponse #9

Corin


Je te rassure, je suis rentré avec l'envie de repartir ;).

A+

21 avril 2009 à 11:26:17
Réponse #10

athlon


Salut Corin,

Merci de ton retour sur le forum... mais en même temps pas trop merci... cela donne envie de prendre la route...
Cela fait un moment que le boulot devient difficile... et parfois je m'imagine tailler la route...

Pour le désert : j'ai bcp de mal avec le sable... pour tes chaussures, pas trop de sable dans le chaussette ?

Amicalement
"Sans déconner, les mecs...  La mort, ça dure longtemps..."

21 avril 2009 à 11:45:26
Réponse #11

Corin


Le sable est à la fois un vrai et un faux problème. Comme de toute façon il a le dernier mot, il vaut mieux partir du principe que ça va rentrer.

Il faut y aller avec des vieilles fringues, du vieux matos, des produits techniques (lampe, appreil photo,...) étanches et des fibres naturelles (laine, coton...) plutôt que synthétiques.

Le sable rentre assez facilement dans les chaussures, en petite quantité toutefois, mais je n'ai rien constaté de particulier pour les chaussettes.

En revanche, le truc marrant, c'est que mon ourlet de pantalon s'est totalement rempli au fil du séjour.

cela donne envie de prendre la route...
Cela fait un moment que le boulot devient difficile... et parfois je m'imagine tailler la route...
Je te rassure. J'ai bien envie de repartir... :D

A+
« Modifié: 21 avril 2009 à 11:55:31 par Corin »

21 avril 2009 à 11:53:42
Réponse #12

lambda


Merci 1000 fois, Corin, pour ce beau retour!  :doubleup:  :love:
les paysages sont superbes! et tu montres bien comment les gens de la bas se sont adaptes, faisant fi des trucs hi tech en tout genre, mais s appuyant sur du metariel simple et fiable et leur experience. j aime bien l esprit...

- As tu pu observer quelques betes ou insectes propres a ces regions, durant votre trip?
- l eau dans l outre a base de chambre a air de camion, ne prend t elle pas un gout bizarre, a la longue?
- au niveau alimentaire? comment avez vous gerez le sable si fin qui s infiltre partout? les galettes ne crissaient pas trop sous la dent, ainsi que le reste?

ah une question de plus...

- as tu pu observer l apparition de rosee au petit matin, sur les buissons par exemple, si oui, penses tu que cette rosee soit suffisament recuperable en quantite pour en faire une source d eau d appoint?
(j avais vu dans un documentaire qu il existait des sortes de gros recuperateurs de flotte fait de toile exposee d une certaine facon, avec des goulottes a leur pieds et capables de recuperer quelques litres de flottes par jour a certaine periode de l annee...ca se passait dans le sahara, mais je ne sais plus ou...)

a+,
Lambda
« Modifié: 21 avril 2009 à 12:02:43 par lambda »
"I want to live in a society where people are intoxicated with the joy of making things." William S. Coperthwaite

21 avril 2009 à 11:58:34
Réponse #13

crotale


Génial Corin, superbe retour d'expérience :up:

Et çà fait un moment que je lorgne sur les boucles sahariennes à découvrir en treck  :love:

Côté vêture, le coton est idéal pour ce type de climat, à condition d'éviter le développement de germes suite à une transpiration trop fréquente et excessive (efforts & températures). Une première couche technique ultra légère qui transfert l'humidité vers l'extérieur n'est pas mal non plus.

La couleur des fringues a aussi une importance non négligeable sur les effets de la chaleur ;)

Un guide me disait qu'avec le sable dès le début : "tu choisis, tu en fais ton ami ou ton ennemi. Si tu choisis l'ennemi on reste là." ;D
http://fredbouammache.blogspot.com/    "Qui s'instruit sans agir, laboure sans semer !"

"Finir est souvent plus difficile que commencer". Jack Beauregard.

21 avril 2009 à 12:24:13
Réponse #14

Chris-C


Salut Corin  :)

tu es repartie avec les même personnes? http://www.sahara-tunisie.com/

en bouquinant un livre de Régis Belleville, j'ai vu qu'il y avait une différence trés importante de t° entre marcher
a pieds donc contact au sol, forte reverbération et d'être sur le dromadaire, tu l'as remarqué? c'est si flagrant
que ça?

Tu conseilles quoi au niveau chaussures? tout cuir, minimum de couture, chaussures ouvertes?
tatannes ou rangos?

Je suis étonner que les t° ne soient pas plus fraiche la nuit, j'aurais eu tendance à prendre un duvet confort
en dessous de zero.........

a+  :)

21 avril 2009 à 12:24:31
Réponse #15

Corin


- As tu pu observer quelques betes ou insectes propres a ces regions, durant votre trip?
- l eau dans l outre a base de chambre a air de camion, ne prend t elle pas un gout bizarre, a la longue?
- au niveau alimentaire? comment avez vous gerez le sable si fin qui s infiltre partout? les galettes ne crissaient pas trop sous la dent, ainsi que le reste?

1. Les animaux croisés: des scarabées mais surtout des oiseaux très peu farouches (pas de chasse). Quelques dromdaires en liberté (ils sont lâchés dans le désert par leur maître qui savent qu'ils reviendront au point d'eau tous les 4 ou 5 jours). Une ou deux fourmillères. Des traces de hérisson et de fennec. Les guides ont réussi à choper des poissons des sables. Je vous mettrai une photo.

Ni scorpion, ni serpent: ceux-ci seraient présents à cette saison mais sous les arbres en plaine. Jamais dans les dunes. Rien vu.
D'ailleurs pour camper, les guides privilégiaient les zones de dunes plutôt que les plaines avec arbre.

2. Pas de goût particulier dans les outres ou les bidons pour l'eau. Remplissage tous les 3-4 jours.

3. au niveau du sable, il suffit de faire attention. Ce n'est pas non plus la tornade tout le temps. Pour le pain, ils virent le sable à grands coups de torchon et ça marche.

A+

21 avril 2009 à 12:29:17
Réponse #16

lambda


Merci pour ta reponse rapide!  :)

- en campant dans les zones de dunes, y a pas un risque de se faire ensevelir par elles, si y a beaucoup de vent? il me semble qu elles peuvent se deplacer facilement de quelques metres en une nuit?

ah, je te remets une question que j avais rajoute a ma liste, mais apres edition, tu l as peut etre pas vu...  :-[

- as tu pu observer l apparition de rosee au petit matin, sur les buissons par exemple, si oui, penses tu que cette rosee soit suffisament recuperable en quantite pour en faire une source d eau d appoint?
(j avais vu dans un documentaire qu il existait des sortes de gros recuperateurs de flotte fait de toile exposee d une certaine facon, avec des goulottes a leur pieds et capables de recuperer quelques litres de flottes par jour a certaine periode de l annee...ca se passait dans le sahara, mais je ne sais plus ou...)

vraiment un beau signal que tu nous amenes la!

a+,
Lambda
"I want to live in a society where people are intoxicated with the joy of making things." William S. Coperthwaite

21 avril 2009 à 16:57:01
Réponse #17

jam


Super interessant, on apprend plein de trucs, ça donne envie d'y aller, vraiment.

Mais je suis effrayé par les pays d'afrique par peur panique et irrationnelle de la tourista.

Il parait qu'une tempète de sable peut vous ruiner une paire de lunette.

Ce n'est pas un peu rébarbatif par contre au niveau du paysage ?

21 avril 2009 à 17:30:45
Réponse #18

Outdoorsman


Bravo pour le récit et les images.
Je repose la question de Plumok sur les chaussures. Tu portais quoi ? Que conseilles tu ?
Je me demande si dans le sable des sandalles un peu fermées (type crocs mais peut être pas en plastique) ne seraient pas l'idéal.
Qu'en penses tu?
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

21 avril 2009 à 18:05:19
Réponse #19

jam


le sable doit être bruulant au plus fort de la journée.

21 avril 2009 à 18:25:42
Réponse #20

Corin


ah une question de plus...

- as tu pu observer l apparition de rosee au petit matin, sur les buissons par exemple, si oui, penses tu que cette rosee soit suffisament recuperable en quantite pour en faire une source d eau d appoint?
(j avais vu dans un documentaire qu il existait des sortes de gros recuperateurs de flotte fait de toile exposee d une certaine facon, avec des goulottes a leur pieds et capables de recuperer quelques litres de flottes par jour a certaine periode de l annee...ca se passait dans le sahara, mais je ne sais plus ou...)
Je n'ai pas porté une attention particulière à ce phénomène mais je n'ai rien vu de tel de manière manifeste. Je ne pense pas qu'il y ait eu de rosée, cette fois-ci. En février, j'en avais constaté sur la tente.

Et çà fait un moment que je lorgne sur les boucles sahariennes à découvrir en treck  :love:
Je ne peux que t'inciter à le faire. C'est en plus tout à fait adapté à une activité en famille. La dernière fois, avec les enfants, ils avaient rajouté un âne. Les mômes n'avaient pas attendu d'avoir une quelconque autorisation et monter dessus. Sincèrement, ça permet de se retrouver en famille en n'ayant rien d'autre à faire qu'à passer du temps ensemble.

tu es reparti avec les même personnes? http://www.sahara-tunisie.com/
C'est effectivement eux. Ils sont très sérieux. Ca se vérifie à des petits détails (réellement un dromadaire de monte par personne; de la nourriture cuite midi et soir contrairement à d'autres agences qui sont passées sur la salade à midi mais, du coup, ont des malades).

Super interessant, on apprend plein de trucs, ça donne envie d'y aller, vraiment.

Mais je suis effrayé par les pays d'afrique par peur panique et irrationnelle de la tourista.
Franchement, c'est l'aventure au coin de la rue. Certes, c'est un peu plus engagé que des vacances traditionnelles et il faut être prêt à abandonner sans remords son petit confort traditionnel (pas de chiottes, pas de douche, et pas de jolie serveuse qui vous apporte un demi bien frais en terrasse). Mais, je crois que c'est une bonne manière d'aborder l'outdoor. Pour ma femme, il y a trois ans, c'était la première fois de sa vie qu'elle passait une nuit sous la tente. D'accord, c'est avec moi :sgt: mais quand même :D.

Il ne faut pas oublier que la Tunisie est l'une des destinations les plus privilégiées du tourisme médical. Le pays est très bien équipé. Les hôtels et restau sont convenables même au fond du Sahara: on a trouvé un restaurant-bar ultra chic dans le style berbère au milieu de nowhere. Les GSM passent dans beaucoup de zones du Sahara (près des postes militaires). Donc, à vue de nez, je dirai que ça n'est pas plus dur que la HRP ou le GR20. Tu n'as rien à porter sauf pour le plaisir. ;)

Ce n'est pas un peu rébarbatif par contre au niveau du paysage ?
Etonnemment non. C'est très varié comme paysage avec alternance de dunes et zones plates caillouteuses, zones de sables et plaines avec des buissons. Les couleurs varient. Enfin, un paysage dont on ne se lasse pas, ce sont les nuits étoilées. Elles sont de toute beauté et il n'y a pas de difficulté à voir les étoiles.

en bouquinant un livre de Régis Belleville, j'ai vu qu'il y avait une différence trés importante de t° entre marcher
a pieds donc contact au sol, forte reverbération et d'être sur le dromadaire, tu l'as remarqué? c'est si flagrant
que ça?
Ce phénomène est bien réel. C'est même totalement hallucinant. Avec un vent léger, tu surmontes sans problème les chaleurs sur le dromadaire alors que tu suffoques à pied. C'est d'ailleurs ce qui expliquerait l'adaptation de la morphologie du dromadaire (pieds très larges, longues pattes, cou très long permettant de porter la tête au-dessus du dos).

Je suis étonner que les t° ne soient pas plus fraiche la nuit, j'aurais eu tendance à prendre un duvet confort
en dessous de zero.........
On commence à atteindre les températures qui sont à la frontière de l'été. D'ici une semaine-quinze jours, les valeurs atteintes seront celles de la canicule en France (températures nocturnes ne descendant pas en-dessous des 20 degrés). En février, je me les étais vraiment gelées avec un duvet 0. Là, j'ai eu trop chaud par moment dans mon Ultralaminated 32 (confort à 0). Faut dire que j'avais des chaussettes de laine et un bonnet en Opossum... :D. Je me suis vu tout enlever et sortir le tronc du sac.

le sable doit être brûlant au plus fort de la journée.
Il était chaud mais sans plus. Le plus incroyable, c'est qu'il suffisait de retirer les 5 ou 10 premiers centimètres et on trouvait du sable frais. Donc, quand on montait un abri pour faire de l'ombre, il suffisait de virer la première couche de sable pour se retrouver dans un espace frais.
Le dernier jour (38° à l'ombre), il a fallu creuser sur environ 30 cm pour trouver le sable frais.

Tu conseilles quoi au niveau chaussures? tout cuir, minimum de couture, chaussures ouvertes?
tatannes ou rangos?
Bravo pour le récit et les images.
Je repose la question de Plumok sur les chaussures. Tu portais quoi ? Que conseilles tu ?
Je me demande si dans le sable des sandalles un peu fermées (type crocs mais peut être pas en plastique) ne seraient pas l'idéal.
Qu'en penses tu?
J'avais adopté mes Meindl Bornéo. Elles n'étaient pas trop chaudes mais un peu lourdes. Je déconseille les chaussures ouvertes bien que j'ai vu des gens en sandalettes et chaussettes. Il suffit d'un caillou un peu anguleux (cette région du Sahara regorge de petits silex) pour se foutre le séjour en l'air. Ma femme avait adopté un modèle de chez Aigle qui s'apparente à des pataugas de meilleure facture.
Il est probable que des chaussures de raid un peu montantes sont le bon compromis.

Côté vêture, le coton est idéal pour ce type de climat, à condition d'éviter le développement de germes suite à une transpiration trop fréquente et excessive (efforts & températures). Une première couche technique ultra légère qui transfert l'humidité vers l'extérieur n'est pas mal non plus.
Je développerai un peu plus tard mais c'était t-shirt léger (technique ou pas) changé tous les jours sous une chemise à manches longues en coton léger qui m'a fait toute la rando.

La couleur des fringues a aussi une importance non négligeable sur les effets de la chaleur ;)
le clair est à préconiser. Il absorbe moins la lumière.

Il parait qu'une tempète de sable peut vous ruiner une paire de lunette.
Disons que ça peut aisément faire des rayures quoi que je n'ai rien constaté sur mes Demetz.

Un guide me disait qu'avec le sable dès le début : "tu choisis, tu en fais ton ami ou ton ennemi. Si tu choisis l'ennemi on reste là." ;D
Je ne saurai pas mieux dire.

A+
« Modifié: 21 avril 2009 à 18:32:15 par Corin »

21 avril 2009 à 18:44:22
Réponse #21

Chris-C


merci pour les précisions  :)

ça fait un moment que je traine sur leur site, depuis que tu m'en avais parler dans le vercors.
Je vais laisser passer la canicule et je vais me laisser tenter  :love:
J'aime ces paysages minimalistes et immenses, c'est bon pour mon esprit....

 tchoussss

21 avril 2009 à 18:53:19
Réponse #22

Corin


J'aime ces paysages minimalistes et immenses, c'est bon pour mon esprit....
Je te confirme. A ta dispo pour en parler plus longuement par tél. si tu veux.

Il est probable que la prochaine bonne période sera entre le 20 et le 30 septembre (vent qui baisse après les tempêtes de fin d'été) puis début novembre (température clémente). Octobre serait parfait mais c'est la saison de l'éclosion des mouches... :-\

A+

21 avril 2009 à 21:51:36
Réponse #23

Corin


Dame Corin adopte le masque de ski par-dessus les lunettes de soleil. Elle ne le quittera que 36 heures plus tard (je n’aurai jamais imaginé voir ma femme dormir avec un masque de ski… :D).


Dame Corin avec son système D... comme Désert :D. Avec ça, pas de risque de conjonctivite.

A+

21 avril 2009 à 22:12:14
Réponse #24

Leif


mon dieu deux hommes qui posent la main sur ma femme j'imagine meme pas.

par contre corin je vien de voir le site et ce serait une des seules destinations que ma femme voudrait faire avec moi, pour les autres elles m'a juste dit "censure"

le prix tout comprit est genial si j'ai bien lu 345€ pour 8 jours et par personne apres je penses qu'il faut les  contacter.

encore merci.

jeff

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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