[Herbarium] Le Gaillet

[Moniot van Moeren]

LE GAILLET

Famille : Rubiacées
Plantes herbacées à tige faible, quadrangulaire, souvent grimpante.
Feuilles petites, sessiles, lancéolées, accompagnées de stipules semblables aux feuilles, en verticilles de 4 à 12.
Fleurs petites, corolles généralement à 4 lobes.
Fruit : akène.

Gaillet gratteron - Galium aparine

Plante annuelle, à port très lâche, à tige plus ou moins grimpante de 30 à 120 cm, s'accrochant facilement aux vêtements grâce à de petits aiguillons crochus qui garnissent tige, feuilles et fruits.
Feuilles en verticille de 6 à 8, étroites, élargies à la pointe et terminées en mucron.
Fleurs peu visibles, blanches, en petites grappes pédonculées, dépassant la feuille axillante.
Fruit porté par des pédoncules droits, écartés, couverts de petits aiguillons crochus, blanchâtres, à base renflée.
Floraison : Juin-Octobre.

Risque de confusion : Avec les autres Gaillets.

Répartition : Europe.
Habitat : Communautés adventices, haies, bords de bois, grèves, gravas, champs, jusqu'à 2300 m d'altitude.
Fréquence : Très commun.

A RECOLTER
- Tige : pendant toute la croissance (perso : c'est immangeable).
- Feuilles : pendant toute la croissance.
- Fruit : pour un erzats de café.

VALORISATION
- Très bon grattoir pour les casseroles !

[Moniot van Moeren]

Gaillet jaune - Galium verum

Plante vivace, plus ou moins étalée, généralement glabre, de 15 à 60 cm, à odeur de foin coupé.
Feuilles linéaires, à une nervure, verticillées par 8 à 12, à bords un peu enroulés en dessous.
Fleurs petites, jaune d'or, en panicule terminale.
Floraison : Juin-Août.

Risque de confusion : Avec les autres Gaillets.

Répartition : Europe.
Habitat : Prairies sèches, pâturages, landes, tourbières.
Fréquence : Très commun.

A RECOLTER
- Tige : pendant toute la croissance.
- Feuilles : pendant toute la croissance.
- Fruit : pour un erzats de café.

[Moniot van Moeren]

Gaillet commun - Galium mollugo

Plante vivace, à tige flasque, grimpante, quadrangulaire, souvent pubescente, de 30 à 100 cm, renflée sous les verticiles des feuilles.
Feuilles par 6 à 8, à une nervure, bordées de très petits aiguillons dirigés vers l'avant, et terminées en mucron.
Fleurs petites, blanches, en panicule terminale très rameuse et très étalée.
Lobes de la corolle terminés en pointe capillaire.
Fruit glabre, très petit, ridé.
Floraison : Juillet-Août.

Risque de confusion : Avec les autres Gaillets.

Répartition : Europe.
Habitat : Communautés adventices, prairies, haies, bords de bois, grèves, gravas, champs, jusqu'à 2300 m d'altitude.
Fréquence : Très commun.

A RECOLTER
- Tige : pendant toute la croissance.
- Feuilles : pendant toute la croissance.
- Fruit : pour un erzats de café.

[Moniot van Moeren]

J'ai essayé de manger les feuilles, mais la récolte était des plus douteuse (fanée) pour émettre des conclusions.
Pour les tiges, j'ai eu beau les faire blanchir comme les épinards puis  cuire à la poêle, rien n'y a fait ! Pas beaucoup de chair et trop de fibre ! Je n'avais pas envie de risquer une occlusion intestinale malgré mes capacité d'assimilation de tout ce qui se mange.

Il restait le succédané de café. J'avoue que j'ai été surpris.

Si la récolte est longue et peut fatiguer même les plus patients,

 et la torréfaction à la poêle est rapide...

et le broyage aisé, contrairement à l'expérience du pissenlit.

Pour la diffusion, je ai mis le broyât dans un petit linge et ai mis à infuser comme du thé.

 J'ai vraiment été surpris par l goût, même si ma préparation été encore verte et aurait mérité encore du temps de torréfaction. Ce pourrait ma solution au manque de café... caféine en moins.J'ai essayé de manger les feuilles, mais la récolte était des plus douteuse (fanée) pour émettre des conclusions.
Pour les tiges, j'ai eu beau les faire blanchir comme les épinards puis  cuire à la poêle, rien n'y a fait ! Pas beaucoup de chair et trop de fibre ! Je n'avais pas envie de risquer une occlusion intestinale malgré mes capacité d'assimilation de tout ce qui se mange.

Il restait le succédané de café. J'avoue que j'ai été surpris.

Si la récolte est longue et peut fatiguer même les plus patients,

 et la torréfaction à la poêle est rapide...

et le broyage aisé, contrairement à l'expérience du pissenlit.

Pour la diffusion, je ai mis le broyât dans un petit linge et ai mis à infuser comme du thé.

 J'ai vraiment été surpris par l goût, même si ma préparation été encore verte et aurait mérité encore du temps de torréfaction. Ce pourrait ma solution au manque de café... caféine en moins.