Je ne suis ni herboriste, ni botaniste. Je connais certaines plantes tout simplement parce que j'ai appris à venir à leur rencontre.
N'étant adepte de la montagne (le mont Cassel culmine la Flandre à 125m), je ne connais pas le Vérâtre, mais j'ai faire une synthèse des caractéristiques botaniques :
LE VERATRE
Famille : Liliaceae.
Vérâtre blanc, Hellebore Blanc - Veratrum albumLe fruit est une capsule.
Grande variation individuelle (feuilles de couleurs différentes).
Floraison : Juin-Août.
Risques de confusion :
Grande Gentiane(Gentiana lutea). Chez elle, les feuilles sont opposées et lisses.
Répartition : commun dans les prairies, pâturages et bois clair de montagnes, en France, en Europe et en Asie septentrionale jusqu'au Japon.
Habitat : Montagne, Alpages humides. de 800 à 2000 m d'altitude.
Fréquence :
TOXICITECette plante extrêmement toxique est d'autant plus dangereuse qu'elle ressemble beaucoup, à l'état stérile, à la gentiane jaune qui croît souvent dans les mêmes stations qu'elle. Le vératre se distingue à ses feuilles alternes et velues en dessous, alors que celles de la gentiane sont opposées et glabres. « Ellébore blanc » des Anciens, la plante a été longtemps confondue avec les ellébores vrais (renonculacées), eux-mêmes souvent dénommés « vératres noirs ». De nombreuses indications ont été attachées à ces « ellébores » au sens large, dans l'Antiquité comme au Moyen Âge et à la Renaissance, où on les prescrivait encore dans les maladies mentales et nerveuses, la constipation opiniâtre, les dermatoses rebelles, l'hydropisie, non sans risques. Le vératre proprement dit restait employé, au XVIIIe siècle, comme sternutatoire et en pratique vétérinaire. La racine, partie utilisée, renferme au moins une douzaine d'alcaloïdes (le plus notable étant la protovératrine, mélange de deux alcaloïdes très voisins), complexe très vénéneux, irritant, curarisant, tétanisant, agissant particulièrement au niveau musculaire