Salut Gaelounet, et salut les autres !
Impressionnant le montage de la bâche ! Tu captes quels satellites avec ça ?
Comme l'a souligné Olivier, il y a condensation dès qu'on refroidit suffisamment de l'air qui était suffisamment humide au départ. Donc quand tu expires ton air chaud et saturé d'humidité dans l'atmosphère fraîche d'une nuit montagnarde, tes exhalaisons n'ont même pas besoin de recontrer une surface solide pour commencer à laisser leur eau se condenser en un petit nuage. Si tu respires sous ta bâche, à la longue ta respiration va complètement en mouiller la face inférieure, c'est normal.
Si tu veux, à force que les petits nuages de tes expirations viennent se frotter à la bâche, elle finit par s'humidifier ; c'est de la physique sans idée graveleuse sous-entendue.
La condensation serait évidemment bien pire dans un abri fermé, puisque la quasi-totalité de ta respiration servirait alors à mouiller la toile, tandis que dans un abri ouvert une bonne partie est quand même évacuée par les courants d'air.
La condensation est inévitable, alors autant s'en accomoder. D'où l'intérêt des montages qui ne mettent pas en contact le dormeur ou son sac de couchage avec la bâche sensée le protéger de la pluie. Les montages de poncho à un pan ont souvent ce défaut là, alors que les montages avec un toit comme tu as fait sont plus tolérants avec un poncho ou une petit bâche. Le toit peut aussi descendre jusqu'au sol, du moment que la bâche est assez grande et que tu peux passer une nuit à dormir et remuer sans trop la frotter.
La rosée, elle, se forme quand le sol se refroidit pendant la nuit. L'air qui s'y frotte se refroidit aussi et libère son humidité.