Nos Partenaires

Auteur Sujet: Rando : Transport sans sac a dos  (Lu 15990 fois)

07 décembre 2009 à 09:47:53
Lu 15990 fois

sell58


http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,27658.0.html
On est un peu HS mais bon:

La "blanket roll" pose des problèmes pratiques importants:
- en cas de pluie, comment protèges-tu ta couverture? en mettant ton pocho? celui qui est emballé dans la couverture?
- tu as un peu froid, tu veux ajouter un couche. Tu as les pieds mouillés, tu veux changer de chaussettes. Tu ouvres à chaque fois ton rouleau? ou tu deviens négligent et tu marches avec tes chaussettes mouillées?
- tu mets ta nourriture où? Dans ta couverture? tu dormiras dans une couverture bien imprégnée de l'odeur de nourriture. Bof bof si tu fais cela au Canada par exemple.

Perso je ne pensez pas spécialement a la "blanket rool" mais pluôt au sac dans son sursac avec sangle pour faire brelage mais pour répondre a ta question.
Si je dois partir avec couverture mais sans sac a dos alors autour de la couverture en laine je mettrais mais couverture de survie "Couverture Space Blanket" (1,52 *2,13).
Concernant les chaussettes mouillées, ça dépends de la cause du mouillage des chaussettes, du temps qu'il fait présentement et de la distance qu'il me reste a parcourir.
Disons que si je suis partis juste deux trois jours, y'a des chances que je n'ai pas d'autres paires de chaussette et que oui je serais négligeant en marchant avec des chaussettes mouiller ou carrément sans chaussettes.
Remarque que si j'ai un poncho sur moi, c'est qu'il doit pleuvoir donc j'aurais certainement des guêtres aussi et des chaussures un peu adaptés ou alors il fait assez chaud pour avoir des chaussure très legeres et pas imperméable mais je m'en fout car avec de tels chaussure y'a pas vraiment de frottement (genre five finger) donc je me pose même pas la question de devoir changer de chaussette.
Concernant la nourriture : j'aime pas les fromages qui puent ça limite déjà. Ensuite un sac poubelle ça pèse pas lourds, y'a des chances que la nourriture soit déjà dedans ou dans mes poches si petites rando (fruits secs, tube de lait nesle, abricot, raisin sec, saucisson ... fromage entre les orteils et rillettes sous les bras de toute façon ... :down:).

Bon après je comprends que beaucoup de personnes font me tomber dessus en disant ce que je dis, ceci dit je n'incite personne a pratiquer comme ceci et donc :
En rando ; prenez mille précaution, ayez du rechange au cas où, ayez un bon système de portage qui soulage vos lombaires, prenez bien soin de vous en ayant des chaussures sur amortisseurs.

Mais comme aucune loi (juridique) ne m'oblige dans un cadre strictement privé et personnel à suivre cette cette voie, je préfère être le plus légers possible quitte à  progresser beaucoup moins vite car obligé d'être beaucoup plus attentif.


07 décembre 2009 à 11:53:41
Réponse #1

You


La question peut être élargie en se demandant comment improviser un contenant pour notre bordel en cas de pépin.
Si mon sac à dos lache, si je dois le laisser à un pote pour qu'il mette ses jambes dedans et s'isole de la neige etc... qu'ai-je à ma disposition pour transporter des éléments vitaux qui me permettrons de me déplacer assez pour chercher ou alerter les secours ? (Genre passer un col pour que mon GSM capte)

=> Echarpe, cheche, shemag... : large utilisation, sac banane, permet de transporter une gourde ou une poche à eau, et tout notre matos vital. Dispo si pas vital par grand froid, ou si ça ne sert pas d'attèle ou de pansement compressif pour mon pote.

=> fringue détournée : t-shirt ou pull ML, futal : pas aussi pratique, doit pouvoir contenir une gourde aussi. Pas testé, mais doit marcher.

=> autre ? des idées ?

07 décembre 2009 à 13:07:43
Réponse #2

alexr


La question peut être élargie en se demandant comment improviser un contenant pour notre bordel en cas de pépin.
(...)
=> autre ? des idées ?

Le sac de compression du sac de couchage. Avec un morceau de cordelette pour faire une sangle permettant de le porter en bandoulière. Ca donne +/- 10 litres de volume, de quoi transporter quelques trucs en cas d'urgence.

07 décembre 2009 à 13:48:27
Réponse #3

You


Pas con. Solide, efficace.
Une sangle ou cordelette, on a tous ça sur nous en vadrouille, effectivement ça marche nickel pour s'arrimer une poche à eau ou n'importe quoi sur le dos, et suspendre le reste aux bretelles de fortune ainsi constituées.
Adaptable aussi aux sacs étanches dans lesquels on garde des fringues sèches, genre sacs sea-to-summmit.


07 décembre 2009 à 14:05:35
Réponse #4

Kilbith


Salut,  :)

Intéressant le débat....il pose fondamentalement la notion de confort et d'efficacité. On peut faire beaucoup avec pas grand chose. Mais ce ne sera pas confortable (au sens moderne) ni confortable.

AMHA: un couteau, un briquet, un poncho, une couverture en laine, un contenant allant au feu et on est déjà autosuffisant. Si on rajoute un nécessaire de couture, un morceau de savon, une brosse et une gourde cela devient presque confort.  C'est à dire pratiquement ce qu'avaient les coureurs des bois bien équipés (modulos hache et fusil du fait de l'environnement, plus lard et lentilles/farines/sel..).
Le problème c'est que ce n'est pas hyper confortable et que cela exige un mode de camping "big impact sur place" (abris, feu, coupe de bois, chasse...).

Sur le plan efficacité, cela demande des concessions : s'arrêter quand il pleut pour se mettre à l'abri sous la bâche ou sous un abri. S'arrêter tôt pour "dresser le camp". Renoncer à des périodes de déplacement ou bien à des terrains de déplacement....comme avant quoi. ;)

Alors que maintenant, j'ai mes quatre jours de congé pour "faire" la Chartreuse, il faut bien que je passe, qu'il pleuve, qu'il vente où qu'il neige. Plutôt que de faire un détour, je dois passer par cet escarpement (cordes, baudrier....). Et puis je me rends à des endroits "inutiles" comme les glaciers par exemple...

Je vous pose un problème : comment faisait-on avant l'invention/diffusion du sac à dos par le passé?

 ;)
« Modifié: 07 décembre 2009 à 14:55:56 par kilbith_2 »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

07 décembre 2009 à 14:07:38
Réponse #5

Bison


Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

07 décembre 2009 à 14:30:58
Réponse #6

You


Salut,  :)
(...)

Je vous pose un problème : comment faisait-on avant l'invention/diffusion du sac à dos par le passé?

 ;)

Bonne question... dans des conditions alpines et nomades, même Otzi (entre 3500 et 3100 av JC) avait un sac à dos à armature !

07 décembre 2009 à 18:27:05
Réponse #7

marco 2


Salut,  :)

Intéressant le débat....il pose fondamentalement la notion de confort et d'efficacité. On peut faire beaucoup avec pas grand chose. Mais ce ne sera pas confortable (au sens moderne) ni confortable.

AMHA: un couteau, un briquet, un poncho, une couverture en laine, un contenant allant au feu et on est déjà autosuffisant. Si on rajoute un nécessaire de couture, un morceau de savon, une brosse et une gourde cela devient presque confort.  C'est à dire pratiquement ce qu'avaient les coureurs des bois bien équipés (modulos hache et fusil du fait de l'environnement, plus lard et lentilles/farines/sel..).
Le problème c'est que ce n'est pas hyper confortable et que cela exige un mode de camping "big impact sur place" (abris, feu, coupe de bois, chasse...).

Sur le plan efficacité, cela demande des concessions : s'arrêter quand il pleut pour se mettre à l'abri sous la bâche ou sous un abri. S'arrêter tôt pour "dresser le camp". Renoncer à des périodes de déplacement ou bien à des terrains de déplacement....comme avant quoi. ;)

Alors que maintenant, j'ai mes quatre jours de congé pour "faire" la Chartreuse, il faut bien que je passe, qu'il pleuve, qu'il vente où qu'il neige. Plutôt que de faire un détour, je dois passer par cet escarpement (cordes, baudrier....). Et puis je me rends à des endroits "inutiles" comme les glaciers par exemple...

Je vous pose un problème : comment faisait-on avant l'invention/diffusion du sac à dos par le passé?

 ;)

En fait, j'ai vue une video sur youtube quand je pensais a ce genre de tripp, ou le gars avait un quart/popotte plus rechange enrouler dans sa couverture, une gourde a la ceinture, couteau a la ceinture, une besace au coté avec poudre et patch plus nescessaire de tir, et un poncho sur lui qui recouvrait le tout... Lequel poncho pouvait être enrouler autour de la couverture pour servir d'étuis si pas de pluie. Et un fusil a poudre noir pour le repas, plus une bonne connaissance de l'herboristerie local, assure le repas....
Evidemment, je ne parle pas de mon mode de séjour, mais de reconstitution. Et en anglais donc j'ai pas tout compris aux commentaire....néammoins, le camp étais low impact notamment grace au poncho qui servait a s'enrouler dedans, ou en tarp... il y as juste le feu qui consomme pas mal de matériaux, mais en utilisant un max de bois mort trouver a terre, on limite déja pas mal l'impact je pense (démarré avec briquet silex et coton carbonnisé pour la petite histoire....)
quand je rentre dans une foret, je pars pas au combat, mais je rentre chez moi
Moniot van moeren

il y en as pour qui le verre est a moitié plein, d'autre pour qui il est a moitié vide......et pour vous?????

07 décembre 2009 à 18:56:40
Réponse #8

Chris-C


Citer
Non, mais c'est vrai, cette manie que nous avons de trimbaler un tas de choses. Les animaux, eux ne s'encombrent de rien, pourquoi nous ne les imitons pas ?

Perso parceque j'ai perdu tout mes poils super utiles.
Lors du dernier stage niveau 2, plus d'un stagiaire à envié le chien tout poilu qui dormait tranquille sous la pluie.....


Citer
Disons que si je suis partis juste deux trois jours, y'a des chances que je n'ai pas d'autres paires de chaussette et que oui je serais négligeant en marchant avec des chaussettes mouiller ou carrément sans chaussettes.

Je comprend trés bien que suivant les situations le confort compte peu. Mais partir en rando sur plusieurs jours sans rechange c'est
pas de l'inconfort, c'est un manque de préparation/reflexion, quand on sait les problèmes liés au manque d'hygiène et de météo que
cela peu avoir sur notre santé et notre morale.

Citer
Sur le plan efficacité, cela demande des concessions : s'arrêter quand il pleut pour se mettre à l'abri sous la bâche ou sous un abri. S'arrêter tôt pour "dresser le camp". Renoncer à des périodes de déplacement ou bien à des terrains de déplacement....comme avant quoi.


C'est trop ça et il faut l'avoir testé pour s'en rendre compte. C'est super de pas prendre la tente et de fabriquer son abris, mais
il faut environ 4H pour le faire sur un terrain généreux.

Citer
Je vous pose un problème : comment faisait-on avant l'invention/diffusion du sac à dos par le passé?

on se démerdait mon bon monsieur.... on se démerdait  ;#

Une charette et des ânes....?


a+









« Modifié: 07 décembre 2009 à 19:01:42 par plumok »

07 décembre 2009 à 19:57:04
Réponse #9

jilucorg


AMHA: un couteau, un briquet, un poncho, une couverture en laine, un contenant allant au feu et on est déjà autosuffisant. Si on rajoute un nécessaire de couture, un morceau de savon, une brosse et une gourde cela devient presque confort.  C'est à dire pratiquement ce qu'avaient les coureurs des bois bien équipés (modulos hache et fusil du fait de l'environnement, plus lard et lentilles/farines/sel..).[...]

Je vous pose un problème : comment faisait-on avant l'invention/diffusion du sac à dos par le passé?

À propos de coureurs des bois et de sacs à dos (+ pulka !) :

Des coureurs des bois marchent dans une forêt du Manitoba en 1882

Source : Artiste inconnu / BIBLIOTHÈQUE et ARCHIVES Canada / C-082972
  
 
jiluc.

07 décembre 2009 à 20:02:47
Réponse #10

Woodrunner


Le fait de faire son paquetage sans sac à dos est pour moi un exercice intéressant que je m'impose de temps en temps, et que j'impose également de temps en temps aux autres lors d'exercice, mais jamais cela ne deviendra pour moi un mode de randonné à pars entière.
J'aime bien aussi organisé ce genre de problème avec des charges difficile à transporter du fait de leur taille, de leur poids ou des deux...  ;) (et oui j'ai de l'imagination à revendre!  :lol:)

Ensuite chacun son herpès,...  ;)
Every citizen should be a soldier. This was the case with the Greeks and Romans, and must be that of every free state.
Thomas Jefferson
3rd president of US (1743 - 1826)

WOLWERINES!!!!!!!


"Une pomme par jour éloigne le médecin… pourvu que l'on vise bien."    

Winston Churchill

07 décembre 2009 à 20:28:27
Réponse #11

Corin


Hello,

J'ai longtemps cherché un système qui se rapprocherait des gilets de combat où l'on aurait l'indispensable sous la main et le plus gros, le moins urgent, dans le dos,... Surtout qui offrirait un équilibre bien meilleur.

J'ai fait des tests avec des bananes plus ou moins techniques et je suis franchement convaincu de l'intérêt du système qui nous débarasserait du sac à dos, au moins pour la rando.

L'ancien gilet de combat israélien me parlait bien et je suis tombé sur l'un des derniers modèles. Là, je me suis dit que le Mossad avait installé un micro dans mon cerveau. Franchement, ils le feraient en bleu roy, violet ou rouge, je prends.


Ca nous met loin de l'idée plus roots de la couverture dans laquelle on roule ses affaires mais je crois sincèrement au concept. Lafuma s'y était essayé pour les raiders.
Raidlight propose des solutions voisines qui consistent à avoir l'essentiel devant et les quelques éléments dont l'usage est moins urgent dans le dos.

A+

07 décembre 2009 à 20:54:44
Réponse #12

Raiderscout


Salut CORIN,

Un point moyen entre "tout dans les poches" et le sac à dos :

http://www.arktisltd.co.uk/Products/1771_allenbeltkit.htm

 Système qui n'a pas du t'échapper ;).
Perso je le trouve très pratique car regroupant l'essentiel à porter de main (le Kit extraction et/ou survie). Se porte à la ceinture ou en bandoulière (dans de le dos ou devant). Quelques modifs pour lui adjoindre un sytème de bretelles (existe déjà sur un autre modél mais moins Low Profile car plus proche du Gilet de combat).

La couleur VO est assez passe partout (cahngement de couleur d'un coup de bombe).

Christophe,

"Be Prepared !"

07 décembre 2009 à 21:19:28
Réponse #13

Kilbith


À propos de coureurs des bois et de sacs à dos (+ pulka !) :
jiluc.

C'est un toboggan, pas une pulka. C'est plus adapté pour la neige abondante non transformée... ;)
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

07 décembre 2009 à 21:22:27
Réponse #14

Kilbith


Le fait de faire son paquetage sans sac à dos est pour moi un exercice intéressant que je m'impose de temps en temps, et que j'impose également de temps en temps aux autres lors d'exercice, mais jamais cela ne deviendra pour moi un mode de randonné à pars entière.
J'aime bien aussi organisé ce genre de problème avec des charges difficile à transporter du fait de leur taille, de leur poids ou des deux...  ;) (et oui j'ai de l'imagination à revendre!  :lol:)

Ensuite chacun son herpès,...  ;)

Cela me fait penser à un compte rendu d'entrainement que j'avais parcouru il y a longtemps (chez les britons je crois) : le gars devait toujours porter une boite de munition avec lui pendant toutes les activités (course, bouffe...) du stage. Le titre était : The Box.

 :)
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

07 décembre 2009 à 22:31:45
Réponse #15

sell58


Je trouve le systéme du mossad pas mal car :
1/ ça descend ton centre de gravité (/> stabilité)
2/ ça reparti la charge
3/ ça facilite l'acces a certains items par rapport a un sac de dos.

Pour l'histoire des chaussettes mouillés, bon j'avoue je fais un peu de provoc sur ce coup là, mais je doit dire que mon expérience perso m'a appris que vivre trois jours avec les mêmes chaussettes c'est pas la mer a boire. C'est aussi une question d'entrainement/habitude. Pour le slip c'est une autre affaire, autant ne pas en avoir pour limiter les frottements mais avec les autres fringues ça passe après des débuts difficiles.
"crasse fait cuirrasse" (bon je sort :down:)
Je discuter avec un dermato qui me disait qu'il n'avait pas remarqué que la crasse pose des problèmes particuliers aux populations de SDF au niveau des maladies de peau (les problémes viennent d'ailleurs, expositions a l'humidité, au froid ....)
JE NE DIS PAS QU'IL FAUT ETRE CRADE, MAIS que si ça arrive faut pas stresser pour ça ... la route continue ....


Je ne sais pas comment les humains faisaient avant le sac a dos mais par exemple deux ou quatre sacs en bandoulière (deux devant, deux derrières) ça doit plus ou moins repartir la charge (d'ailleurs il faut l'équilibrer pour éviter que ça bouge trop) et si tu ajuste les bandoulières vers le bas , ça descend aussi le centre de gravité. Reste le dos pour les deux sabres deux objets long croisées. Ceci dit les poids des contenants (quatres sac) doit être comparé a celui d'un seul sac dorsal.
Une autre solution étaient qu'il n'avait pas de tapis de sol ni de sac de couchage mais trouvé un abris protecteur et dormez avec les fringues du jours (bonjours le confort et la crasse mais quand de toutes les façons aucune autres solutions n'existes tu te pose pas de question).L'espérance de vie de l'époque ?
Pour donner une idée :
http://www.google.fr/search?client=opera&rls=fr&q=esperance+de+vie+gens+du+voyage&sourceid=opera&ie=utf-8&oe=utf-8

 

07 décembre 2009 à 22:39:37
Réponse #16

Corin


Salut CORIN,

Un point moyen entre "tout dans les poches" et le sac à dos :

http://www.arktisltd.co.uk/Products/1771_allenbeltkit.htm

 Système qui n'a pas du t'échapper ;).
Perso je le trouve très pratique car regroupant l'essentiel à porter de main (le Kit extraction et/ou survie). Se porte à la ceinture ou en bandoulière (dans de le dos ou devant). Quelques modifs pour lui adjoindre un sytème de bretelles (existe déjà sur un autre modél mais moins Low Profile car plus proche du Gilet de combat).

La couleur VO est assez passe partout (cahngement de couleur d'un coup de bombe).

Christophe,


Salut,

J'ai évoqué le fait d'avoir utilisé des pochettes de ceinture mais leur capacité d'emport est assez limitée: moins de 24h pas de bivouac.

Je note le coup de la bombe mais les boucles (en plastique) et les sangles ne se laissent pas teindre aussi facilement.

A+
« Modifié: 07 décembre 2009 à 23:24:17 par Corin »

08 décembre 2009 à 07:58:37
Réponse #17

Raiderscout


Corin ,

Le coup de la Bombe c'est avant tout pour adapter un camouflage ; ça ne gardera pas un côté très "propre" à l'usure mais c'est aussi l'effet recherché. Je dépollis les boucles avant de les "Bomber" avec un léger abrasif.
En veste ou "Sur-Tout" je porte ça :
http://www.arktisltd.co.uk/Products/1015_waterproofsmock_05.jpg
Bonne capacité d'emport.
 
A+
Christophe
"Be Prepared !"

23 décembre 2009 à 21:35:37
Réponse #18

Lemuel


Je trouve le systéme du mossad pas mal car :
1/ ça descend ton centre de gravité (/> stabilité)
2/ ça reparti la charge
3/ ça facilite l'acces a certains items par rapport a un sac de dos.

Pour de la rando, la première chose que je me suis dit en voyant le truc c'est "je vais crever de cheau et transpirer comme un porc. Ingérable pour moi" Mais j'ai une nature généreuse.

C'est aussi une question d'entrainement/habitude. Pour le slip c'est une autre affaire, autant ne pas en avoir pour limiter les frottements mais avec les autres fringues ça passe après des débuts difficiles.

Sous vêtements en laine, y compris le calbute. Aucun souci sur une semaine.
Don't watch the tool, the work it can do
Watch the man that's behind, yeah !


http://natureandforcefield.tumblr.com

23 décembre 2009 à 22:09:47
Réponse #19

Diesel


C'est une question que je me suis déjà posé mais dans l'optique d'une rencontre avec un thème bien précis : le temps des trappeurs.

Comment porter son barda le plus simplement possible mais sans sac à dos.
Ben j'ai rien trouvé de mieux que de prendre une musette pour le matériel  ;D
A moins d'avoir de grandes poches,  je ne vois pas comment on peut transporter ses affaires.
Au moins , ça m'a permis de voir si c'était vraiment acceptable comme façon de porter. Il y avait tous ce que j'avais besoin pour le weekend + une couverture en laine.
Pour elle, pas de révolution, port avec des lanière façon sac à dos par contre



Avec la musette dans le dos (en buttpack) et la couverture posé dessus pur la stabilisée, j'ai pu me déplacer sans trop de difficulté en milieu boisé sans que ça ne tire trop sur l'épaule. Pas trop inconfortable mais je n'ai pas assez marché pour vraiment sentir.
Sur du plus long terme, je suis certain que le déséquilibre causé serait flagrant.

23 décembre 2009 à 23:19:53
Réponse #20

pierrot22


les gilets sont intéressants, un MUL par temps clément réussirait sans problème à y mettre tout son matos pour quelques jours :) . Mais hormis le look, moi aussi la transpiration me fait peur. Et j'aime pas les poches larges sur les côtés de la ceinture, je trouve que ça gène les bras quand on court ou marche sans batons.


2 petites suggestions venues de chez les muls :


http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=9648
utilisation du sursac comme d'un sac à dos monobretelle. J'ai finalement abandonné l'idée, pour plusieurs raisons :
- risque d'usure importante de l'enduction
- risque de déchirure dans les épines ou rochers, dommage quand on considère que le sursac fait partie du matos de survie
- transpiration
- mauvaise accessibilité au matos


"toutanmesh", un sac à dos fabriqué avec un sac en mesh pour transporter les balles de tennis.
http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?pid=119305
http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=9967
Invention d'un membre du forum, que j'ai utilisée cet automne, abandonnée pour l'hiver car ça manque de confort de portage quand le contenu de mon sac de week-end hivernal approche les 8-10 kilos quand les raquettes sont dessus. Je recommencerai probablement à utiliser au printemps quand y'aura plus besoin des raquettes.

ma version est un peu moins légère (environ 400g) et un peu plus confortable puisque j'utilise des vraies bretelles de sac à dos (j'ai vite mal à la clavicule si les bretelles sont pas assez rembourrées)


Il me reste à réussir à lui ajouter une ceinture confortable.
le mesh est robuste, j'ai fait quelques passages un peu épineux sans dommages, mais il y a toujours un petit risque qu'une épine mal placée aille déchirer le sursac (utilisé comme drysac) ou le poncho.

Pour une utilisation "survivor", en remplaçant le mesh par du cordura on garde l'esprit de simplicité en le transformant en un vrai matos de bourrin capable de prendre des épines et de la caillasse.


J'utilise la musette au quotidien, enfin une version "civilisée", pour aller en cours. Les jours les plus chargés je dois être à 6-7 kilos (pc + batteries + documents), c'est pas très confortable, ça tire un peu trop sur l'épaule. J'ai peur que ça donne une mauvaise posture du dos à la longue, et les douleurs qui vont avec. A 5 kilos ça va, mais j'aimerais pas non plus faire 40km dans ma journée avec une musette de 5kg.
Pour que ça reste bien stable quand ou bouge, le portage en "messenger bag" avec stabilisateur (utilisée par les coursiers à vélo), c'est top. Pas trouvé de photo, mais c'est très proche de mon bidouillage de sursac : bretelle très courte, porté en diagonale dans le dos, avec une petite sangle qui croise sur le ventre pour empêcher qu'il tourne et batte. Ca m'est arrivé de courir avec la musette portée comme ça à 2 ou 3 kilos, pas de souci. Je vois 2 énormes avantages sur le sac à dos :
- beaucoup moins de transpiration dans le dos parce que le sac touche le bas du dos et les fesses
- accessibilité immédiate au contenu, suffit de défaire le stabilisateur pour faire passer le sac devant. Un bike messenger peut de cette manière attraper quelque chose dans son sac tout en roulant, c'est sans doute ce qui a fait son succès.
La survie, c'est déjà de rentrer de rando.

24 décembre 2009 à 14:27:21
Réponse #21

DEUN


C'est une question que je me suis déjà posé mais dans l'optique d'une rencontre avec un thème bien précis : le temps des trappeurs.
Mais savez-vous que c'est très bien ça, Mister Penguin.  :closedeyes:            ( ;D ;D ;D)

Et pour vous encourager dans cette voie (où je patauge aussi): http://www.colonialmarket.com/casada/index.html. Y sont illustrées différentes solutions, complémentaires ou non et qui ont toute leur place ici.

@+ DEUN.
"J'adore l'hippopotame ; il est myope, il est triste, il a la peau trop longue et les dents mal plantées, il vit par couple, il sait marcher sous l'eau, il a l'air d'une grand-mère anglaise ; à quinze jours, à deux mois c'est une charmante bestiole, il dévore une prairie pour son petit déjeuner. Comme lui j'aime rêver dans les fleuves. Le découragement de l'hippopotame est une des choses les plus tristes qui soient."  (A. Vialatte)


24 décembre 2009 à 14:56:20
Réponse #22

Pics (Vincent.D)


Bein tenez mister Deun, nous avons les mêmes sources d'inspiration :)
Allez, j'avais prévu d'essayer un Wallets "MULitisé" dans mon Cube ;)
@++
KISS

04 janvier 2010 à 04:31:21
Réponse #23

Inaki


Salut!

Je voudrais partager mon experience chez BOSS (www.boss-inc.com) en juin dernier, pour repondre aux questions que tu poses.  Au lieu de sac a dos, nous avions une couverture avec la quelle on faisat le “blanket pack”.  Pour eviter les problemes que tu mentiones, je faisais comme suit:

1.- PONCHO:  Dans mon blanket pack, je metais tout ce don’t je n’aurais pas besoin jusqu’au campement du soir, c’est a dire, sous vetemments, 1 paire de chaussettes de rechange, kit feu, le peu de bouffe que nous avions, etc.  Le reste etait distribute sur moi:
- Le poncho (Golite) pendait de ma ceinture, du meme que mon couteau et gourde nalgene.
- Le bonnet de laine et gants en cuir dans une pochette cargo de mon pantalon.
- Fruit secs & raisins (seule bouffe pendant la journee) dans l’autre pochette cargo.
- Aiguiseur dans une poche du pantalon ainsi que sac aloksak (=ziploc) pour la cueillette du jour.
En cas de pluie je sortais le poncho de sa pochette et le passais par dessus, j’etais couvert en moins d’une minute.  En general les autres le passaient entre les sangles au dessus du blanket pack, un peu moins efficace (surtout pour le remettre par la suite, car ils devaient enlever leur blanket pack ou demander a quelqu’un de les aider a le faire).

2.- FROID:  Pendant la journee je ne portais qu’une SAS Smock en ventile.  Incroyable mais vrai: je n’ai pas eu ni froid ni trop chaud pendant la journee, meme quand on s’arretait (nous etions entre 35o dans les canyons et 0o en montagne).  Il suffisait de regler l’ouverture de la cremaillere pour avoir une thermoregulation adequate.  Extraordinaire.  Les autres participants avait plusieurs couches et, comme tu imagines, devaient ajouter/enlever des couches plus souvent. 

3.- PIEDS - j’avais souvent les pieds mouilles mais cela ne m’a pas derange du tout, au contraire, la fraicheur etait bien agreable des fois.  L’important c’est que les pieds respirent.  Avec mes Salomon Techamphibians, mes pieds sechaient rapidement.  Le sable etait plus chiant, mais bon, je me suis vuite habitué et je n’ai pas eu de probleme d’ampoules.  La nuit, j’enlevais mes chaussettes crades et mettais ma seule paire de rechanche pour dormer avec les pieds au chaud (en laine). 

Dire en passant que je n’avais pas de calecon de rechange ou un autre pantalon, etc.  Par contre, j’ai trouve qu’apres 14 jours sans nous laver et nous changer, nous avions plutot une odeur de fummee qui n’etait pas desagreable… ou a l’aquelle nous nous sommes habitués!

4.- NOURRITURE:  Ce don’t tu vas avoir besoin pendant que tu marches, il vaut mieux l’avoir quelque part ou tu puisses acceder facilement.  Avec la pratique on arrive a faire le blanket pack rapidement, mais ca prend du temps quand meme et franchement on a pas trop envie de le defaire & refaire pendant une pause dans la journee.
 
Petites astuces: j’avais coupe une petite ouverture au milieu de la couverture, comme ca le la couverture me servait de poncho liner dans le campement et cousu des boutons le long pour pouvoir le fermer comme sac de couchage.  :up:

Dernier commentaire: il vaut mieux avoir des sangles du genre “ceinture de securite” pour porter le blanket pack, sinon, avec de la corde, ca risqué de faire mal au bout de quelques kilometres…

Pour les photos voir le post de CAMP http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,26.msg264349.html#msg264349
inaki
No plan survives contact with the enemy

04 janvier 2010 à 08:52:47
Réponse #24

jbc


Hello,

J'ai longtemps cherché un système qui se rapprocherait des gilets de combat où l'on aurait l'indispensable sous la main et le plus gros, le moins urgent, dans le dos,... Surtout qui offrirait un équilibre bien meilleur.

J'ai fait des tests avec des bananes plus ou moins techniques et je suis franchement convaincu de l'intérêt du système qui nous débarasserait du sac à dos, au moins pour la rando.

L'ancien gilet de combat israélien me parlait bien et je suis tombé sur l'un des derniers modèles. Là, je me suis dit que le Mossad avait installé un micro dans mon cerveau. Franchement, ils le feraient en bleu roy, violet ou rouge, je prends.


Ca nous met loin de l'idée plus roots de la couverture dans laquelle on roule ses affaires mais je crois sincèrement au concept. Lafuma s'y était essayé pour les raiders.
Raidlight propose des solutions voisines qui consistent à avoir l'essentiel devant et les quelques éléments dont l'usage est moins urgent dans le dos.

A+

histoire d'apporter d'autres elements du même genres,  il ya des especes de doubles messenger bag






 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


Soutenez le Forum

Les dons se font sur une base totalement libre. Les infos du forum sont, ont toujours été, et resteront toujours accessibles gratuitement.
Discussion relative au financement du forum ici.


Publicité

// // //