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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: Sécurité en canoe / et ou kayak  (Lu 16142 fois)

21 janvier 2011 à 22:21:04
Lu 16142 fois

sebeu


Salut tout le monde,

Mon but dans ce post est de rappeler des règles de sécurité élémentaires lors d’une pratique canoe et/ou kayak, que ce soit en eaux douces ou en eaux calmes
 (Nota : je connais tres peu le milieu marin et ses spécificités, je m’abstiendrais donc d’en parler).

J’ai vu plusieurs post consacré à des sorties canoes, et il me semble n’avoir pas vu de mention des dangers particuliers à ce milieu.

Post du forum sur le sujet:
http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,1522.0.html
http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,19.20.html

Pour faire simple :
•   Risque n°1 : 3mn sans oxygene, toute les accidents mortels ( ou presque) se soldent par des noyades
•   Risque n°2 : 3h sans abri, voire beaucoup moins apres un bain forcé
Au passage, pas mal de parcours de kayak (vrai également pour le canoe mais dans une moindre mesure) sont assez engorgés, attention à pouvoir sortir des gorges pour prévenir les secours au cas ou.
Comme dans plein de sujet, le mot d’ordre est d’ ANTICIPER pour éviter les problèmes.
En l’adaptant à l’activité, une démarche comme exposé ci dessous est une vrai mine d’or :
http://www.ceets.org/randonnee-les-bases-dune-bonne-preparation-par-francois-durand/#more-425

N’oubliez pas, la riviere est un lieu vivant, de nombreux facteurs peuvent la faire évoluer :
•   Niveau d’eau
•   Saison
D’une année sur l’autre les passes changent, les gravières bougent …
D’un jour sur l’autre, un arbre peut tomber, une carcasse de bagnole émerger…


Revenons aux dangers de nos belles rivières :
Risque n°1 : Noyade
Le rappel :
Le rappel est un phénomène crée par une rupture de pente (typiquement une digue, barrage, jetée…). L’eau à la base de la chute revient en amont, la mousse crée ne porte pas, ainsi on ne peut ni sortir du rappel, ni aller respirer. Si pas de secours ni pas de moyen de s’en sortir de manière autonome, le noyé sort du rappel une fois les poumons pleins d’eau …
On en parle là :
http://www.expemag.com/voyage/viewtopic.php?id=1831
Un  rappel important (un pagayeur hors de son bateau est retenu) est MORTEL, et chaque année il cause de nombreuses morts.
Le meilleur moyen de se prémunir d’un rappel, c’est de ne pas y tomber dedans, ce qui sous tend :
•   Connaitre le parcours
•   Répérer systématiquement tout ouvrage créant potentiellement un rappel, et porter la difficulté
Le rappel est insidieux dans la mesure ou il n’est pas forcément impressionnant …
On voit ci dessous une bouée qui à l'air de tourner dans le rappel. J'ai deja vu des troncs d'arbre  (gene 50cm de diam et 4m de long) tourner pendnat une semaine ...
 


Dans la théorie, le meilleur moyen de sortir d’un rappel est d’enlever son gilet (diminution de la flottabilité) et de plonger vers le fond.
En pratique, pas facile à faire. Pour les secours, la priorité est à éviter le sur-accident, malheureusement trop fréquent.

Les branches, tronc …
Il arrive souvent que des arbres tombent à l’eau, et viennent ainsi barrer le cours d’eau. Généralement à fleur d’eau voire limite submergé, le danger vient du risque de coincement dans les branches.
De manière générale, le kayakiste/ canoeiste fuit les branches comme la peste, en plus de te fouetter le visage cela s’accroche au gilet, bateau …


Les coincements :
En cas de dessalage (bain forcé), il convient d’adopter une position de sécurité en nageant sur le dos, le pied en avant et en évitant de se mettre debout avant d’avoir de l’eau aux genoux. On évite ainsi de se coincer les pieds au fond de l’eau.
De même, toujours regarder vers l’aval pour anticiper les dangers genre le cours d’eau qui passe dans une buse, une ligne de dragage, un barrage.
En cas de danger repéré, on s’arrête (qui maitrise le STOP en eaux vives ?), on débarque et on va voir.
Si on a des doutes, on porte.

La cravate est un type de coincement, elle peut être simple ou double. Le danger est de rester coincé dans le bateau qui se plie ou s’enroule autour des rochers.


 
Pour l’éviter, on doit anticiper (encore ), ses trajectoires, et se pencher vers l’aval (plutôt contre-intuitif hein).
Si on se penche vers l’amont (réflexe classique), l’eau vient appuyer sur le pont du bateau (si ponté), et te voila à l’eau, ton bateau coincé…


Risque n°2 : Hypothermie
Tout basiquement, ne pas passer à la flotte, ce qui passe par :
•   Une bonne maitrise de son embarcation
•   Une bonne lecture de rivière
Et si le bain est consommé, de bons vétements font vraiment la différence (anorak, combi néoprene).
Pour se réchauffer, le sujet à été traité moult fois sur ce forum


Accessoires de sécurité :
En plus du gilet, de bons vêtements et de bonnes chaussure :
Une corde peut être très utiles en eaux vives (pour cordeler, sortir un bateau coincé, faire une tyrolienne), mais au vu des risques de coincement (dans le lit de la rivière,  …) on ne DOIT pas s’attacher à celle-ci de manière fixe, avec la possibilité de larguer la corde à tout moment.
Et le corolaire de la corde en eaux vives est le COUTEAU de sécurité (pour çà je m’en fais pas trop ici c’est bien fourni en couteaux), à toujours avoir à portée de main (sur le gilet idéalement)
Enfin, rendre son embarcation insubmersible (sauf ces des gonflables et autovideur double-coque) avec des « gonfles », parce  qu’un bateau plein de flotte va bien chercher dans les 300kg, risque de se coincer à tout se qui traine et devient galère à tirer hors de l’eau

EDIT: le casque est recommmendé à partir de la classe II

PS : Dicton kayakiste : Vaut mieux être un con frustré qu’un con noyé ! (typiquement apres avoir porté un passage chaud)


Pour aller plus loin :
http://www.canotier.com/langue-fr/eau_vive/techniques/ref_G667.html#refG667
http://www.canotier.com/langue-fr/editions/ref_C458.html#refC458
http://www.priceminister.com/offer/buy/48835201/Lamy-Jean-Securite-En-Eau-Vive-Livre.html
http://www.eauxvives.org/fr/


« Modifié: 22 janvier 2011 à 06:56:51 par sebeu »

21 janvier 2011 à 22:40:52
Réponse #1

sebeu


Oups, pourtant c'est pas faute d'y avoir pensé  :-[

Et toujours prévenir quelqu'un de la sortie en plus des principaux protagonistes !

21 janvier 2011 à 22:50:46
Réponse #2

jbc


bonne piqure de rappelle ! merci

21 janvier 2011 à 23:48:02
Réponse #3

modl


:up:
Une bonne piqure de rappel, que je n'avais pas reçu depuis mon époque "calif-perf kayak" sur la Gartempe, à Lathus.
Ca fait pas de mal.
Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière...

22 janvier 2011 à 07:23:36
Réponse #4

g-dag


Et en mer, règle n°1 : regarder la météo, la force et l'orientation du vent, la hauteur des vagues.

Les sites internet utilisés par les surfeurs et les windsurfeurs sont utiles ex:

http://www.windguru.cz/fr/

Je me souviens de deux sorties où le changement de temps a failli me faire avoir quelques bricoles.

22 janvier 2011 à 10:38:36
Réponse #5

Outdoorsman


 :doubleup: Très bon rappel, merci.

Pour un voyage au long cours, penser à prendre une pagaie de rechange.
Pour les passages des ouvrages et des maigres (passages avec peu d'eau) prendre une corde pour haler ou retenir son embarcation. A ce propos je trouve scandaleux qu'aucun loueur n'en fournisse avec le bateau  >:(
Attention aussi au conditionnement et au bon arrimage du matériel : en cas de chavirement ça peut être une cause de blessure. La perte de matos peut aussi devenir problématique. Il faut donc toujours partir du principe que l'on va chavirer quand on charge son embarcation.

"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

23 janvier 2011 à 23:15:49
Réponse #6

Aishpanu


Bonjour,

Et merci beaucoup pour cet intéressant travail de recherche.
Personnellement, il ne m’est encore jamais arrivé de chavirer sans avoir un petit peu provoqué la situation. C’est de cette façon que j’ai appris mes limites du canoë en eaux-vives, mais c’est ce que j’évite à tout prix dans une expédition nordique.
Surtout seul.

A titre d’exemple exotique pour parler du principe de précaution, je prendrai celui des Innus (Montagnais) qui vivent sur la Côte-Nord (Québec). Pendant des milliers d’années, l’automne était pour eux le temps de la remontée sur les terrains de trappe ou de chasse aux caribous. Des centaines de km à remonter sur la spectaculaire rivière Moisie, puis la traversée du Labrador sur des lacs immenses pour enfin arriver jusqu’au bassin versant de la rivière George (Nunavik). Plus de 600km d'une nature des plus sauvages.
Au printemps, dès que les glaces libéraient les cours d'eau, c’était le chemin du retour sur le bord du fleuve St Laurent.
Ils voyageaient donc aux pires saisons, avec bagages et familles. Apparemment beaucoup d’entre eux ne savaient même pas nager…

Ce qu’ils faisaient deux fois par année, peu d’entre nous le font dans leur vie.

Même s’ils avaient le savoir-faire, ils avaient aussi le temps et la sagesse avec eux.
Personne à impressionner. Rien à prouver.

Ils avaient la force d’effectuer les nombreux portages et ils en faisaient probablement beaucoup plus que les passionnés actuels d’eau-vive.

Ils restaient près de la rive et avaient aussi la prudence de ne pas traverser les grands lacs lorsque la météo était hasardeuse.

Ils ont compris que la meilleure façon de survivre à ce genre de voyage c’est d'observer la nature et de voyager à son rythme.
Guide Boréal

24 janvier 2011 à 09:54:47
Réponse #7

Outdoorsman


A titre d’exemple exotique pour parler du principe de précaution, je prendrai celui des Innus (Montagnais) qui vivent sur la Côte-Nord (Québec). Pendant des milliers d’années, l’automne était pour eux le temps de la remontée sur les terrains de trappe ou de chasse aux caribous. Des centaines de km à remonter sur la spectaculaire rivière Moisie, puis la traversée du Labrador sur des lacs immenses pour enfin arriver jusqu’au bassin versant de la rivière George (Nunavik). Plus de 600km d'une nature des plus sauvages.

HS : un très bon livre sur ce périple : Ashuanipi, Sur la piste des indiens du Quebec-Labrador, Alain Rastoin ed. Robert Lafont
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

24 janvier 2011 à 21:58:17
Réponse #8

soyot


Bonsoir à tous,
merci pour vos remarques qui permettent de réviser et surtout d'apprendre...

Pierrot, tu parles de :
"Un bout de remorquage fixé à l'avant de son kayak pour être soi même remorqué avec un rappel jusqu'à l'hiloire pour pouvoir larguer soi même la remorque en cas de soucis."

Pourrais-tu, s'il te plaît, donner des explications sur ce système largable en cas de nécessité ?

Merci





24 janvier 2011 à 22:55:24
Réponse #9

jbc


attention au noeud de voleur ! sous une traction trés forte il peut rester bloquer

26 janvier 2011 à 12:04:47
Réponse #10

soyot


Merci Pierrot pour ta réponse très détaillée et pour l'excellent lien sur la réalisation du "noeud de voleur".
Il ne me reste plus qu'à m'entraîner.

Je note, JBC, que les tractions fortes sont, si possible, à éviter.
Je ferai au préalable des tests sur terre.

Bonne navigation.

26 janvier 2011 à 13:24:20
Réponse #11

sebeu


Petit point qui peut s'avérer être du confort (au moins à court terme):

Avoir une partie du bout élastique pour éviter les à coups. Il me semble qu'un montage spécial est possible pour bricoler çà

Pour avoir tracté quelques kayaks plein d'eau (avec le leash directement sur le gilet, comme souvent en rivière), les à coups sont violents et peuvent destabiliser le "remorqueur".

Et sur une rivière un peu large / volumineuse, le tractage/sauvetage n'est pas une sinécure. D'ou l'intêret d'avoir un bateau avec des reserves de flottabilité (des gonfles), si on peut limiter d'1/3 le volume d'eau embarqué et avoir une embarcation qui flotte, plutot qu'une qui surnage entre deux eaux ... (risque de coincement du bateau augmenté)

26 janvier 2011 à 13:42:11
Réponse #12

alexr


Et sur une rivière un peu large / volumineuse, le tractage/sauvetage n'est pas une sinécure. D'ou l'intêret d'avoir un bateau avec des reserves de flottabilité (des gonfles), si on peut limiter d'1/3 le volume d'eau embarqué et avoir une embarcation qui flotte, plutot qu'une qui surnage entre deux eaux ... (risque de coincement du bateau augmenté)

Tout à fait. Et sur une rivière d'eau vive, le tractage doit se faire avec une longe (leash) reliée à une ceinture largable, pour pouvoir abandonner la charge en cas de soucis. Moi, en règle générale, je ne tracte pas un kayak plein d'eau, c'est beaucoup trop galère.

Si on n'a pas de longe largable, on peut toujours essayer de pousser le kayak vers la rive, vers un contre-courant, c'est pas toujours facile mais ça se fait. Dans tous les cas, ne pas prendre de risques inconsidérés pour retenir un kayak, au pire on le suit (prudemment), il finira bien par s'arrêter quelque part.

26 janvier 2011 à 19:32:59
Réponse #13

guillaume


Excellent ce topic :doubleup:.

Je le verrai bien dans le wiki, non ? Avec les réponses de Pierrot ajoutées au texte (matos et ne pas partir seul).

a+

06 février 2013 à 04:32:58
Réponse #14

adario


Quelle outil utilisé vous pour couper sangles et cordes en eau vive?.
Les couteaux  me semblent dangereux ,risque de blessures si on est entravé dans  un courant fort ,( force de l'eau, immersion totale, impossibilité de voir,écume eau trouble, ect....).

06 février 2013 à 09:34:11
Réponse #15

sebeu


Bonjour Adario ,


Bien que (heureusement ! ) je n'ai jamais eu à m'en servir, je pense que le couteau reste l'outil adéquat.

Sous réserve que :

- il te soit accessible très rapidement (idéalement fixé sur le gilet) -> pas dans un sac au fond du bateau
A mon sens, il faut bannir les pliants, trop lent à mettre en oeuvre / risque de grippage
- il soit suffisamment bien arrimé sur ton gilet pour ne pas s'échapper à la moindre secousses.

Je ne pratique (presque) plus l'eau vive donc je ne pourrais pas tester de sitôt, mais je pense que se mettre dans une situation peu confortable MAIS sécurisée devrait permettre de tester çà.

Autre chose à garder en tête, on ne navigue idéalement pas seul , surtout en eaux vives.
Ton (tes) potes doivent aussi être équipés pour te filer un coup de main .


mes deux lignes...




06 février 2013 à 11:12:34
Réponse #16

kovaks


Je me permet un petit ajout. Pas sur la partie rivière, que je connais peu, à part des petits treks en canoë, mais sur des cours d'eau cool. En mer, par contre, je pratique pas mal, et la donne change pour certains trucs.
Je ne reviens pas sur la connaissance de la météo à quelques jours, ici cruciale.

1 - Il faut se renseigner sur les phénomènes météo locaux. Je pense en particulier au "thermique". Pour résumer, un vent qui se lève, hors de tout vent "normal", du fait d'une différence forte de température entre la terre et la mer. Ce genre de vent vous ramène à la côte après l'heure de midi en général, et vous en écarte à la nuit tombée.  Si dans nos contrées bretonnes le phénomène de "thermique" est assez limité en intensité, en Adriatique, par exemple, il est parfois très fort. Or en kayak, se faire pousser vers la côte n'est pas forcément ce qu'on cherche, surtout quand on connait le coté acéré de la côte Dalmate. J'ai souvenir de mers calmes se levant assez brusquement et fortement un peu avant midi, et devenir très désagréable pour nous autres kayakistes. Donc, attention aux spécificités météo locales.

2 - En kayak de mer, le bord n'est pas forcément votre ami. C'est au bord que se forme le ressac, c'est au bord que les vagues déferlent, etc. Une mer assez difficile à 400m du bord devient franchement toxique au bord, si on a fait la connerie de s'approcher au mauvais endroit. C'est un peu contre intuitif, et un débutant aura tendance à tenter de rejoindre le bord à toute vitesse, en plus par le chemin le plus court, ce qui peut être une ânerie en mer. Ne pas hésiter à ne pas se rapprocher, à faire de grands contournements lors du passage d'un cap par exemple, pour venir ensuite s'abriter dans une contre-vire souvent bien plus accueillante.

3 - Déjà dit plus haut, mais je ne peux pas ne pas le répéter. Humidité et humilité sont soeurs  ;#. Dans l'eau, il n'y a pas de menteur. Si on est au dessus de ses bottes, on va le payer très vite.

06 février 2013 à 14:41:50
Réponse #17

sebeu




Deux petits proverbes kayakistes pour plussoyer Kovacs :

Qui fait le malin prends un bain

Vaut mieux être un con frustré (demi tour, portage, annulation de la sortie... ) qu'un con noyé !

10 octobre 2013 à 05:59:38
Réponse #18

Pier13


J'ai écrit récemment un post (rubrique survie en milieu naturel > qui a déjà géré une véritable situation de "survie" > réponse #21) concernant une expérience vécu dans ma jeunesse qui est un véritable condensé de ce qu'il ne faut pas faire en canoë lors d'une sortie. Inconscience, prise de risque inutile enfin presque un cas d'école  ;#
« Modifié: 10 octobre 2013 à 16:34:20 par Pier13 »
« On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu'on en a juste une. »  Confucius

10 octobre 2013 à 09:57:01
Réponse #19

fall7stand-up8


Bonjour à tous

Lors d'un stage kayak de mer un moniteur nous avait donné petit outil qui est aussi adaptable à d'autres activités "outdoor"

Selon lui il y a 5 facteurs à prendre en compte sans ordre de priorité

1 météo
2 niveau technique des participants dans l'activité envisagée
3 condition physique DU JOUR (peut etre dégradée par les activités de la veille journée ou soirée ;#)
4 état psychologique toujours du jour bien sur
5 matériel

Son idée est qu'on peut gérer jusqu'à 1 seul facteur dégradé mais qu'au delà il faut impérativement annuler ou rentrer ou demander de l'aide.

Par exemple une mer un peu forte avec de super kayakistes d'un tres bon niveau en grande forme et des kayaks tres perfomants ça peut passer mais avec des débutants c'est déjà plus la même.

ça n'a rien de révolutionnaire mais c'est pratique comme aide-mémoire lors de la planification d'une sortie ou comme signal d'alerte si dégradation des conditions en cours de sortie.

Si l'activité est engagée on peut déjà commencer à un repli lorsqu'un facteur se dégrade pour ne pas etre pris au dépourvu si un deuxième passe au rouge.

J'ai trouvé cet outil intéressant et je l'utilise dans mes formations pour les plongeurs. Je pense qu'il est transposable.

Bonne journée


10 octobre 2013 à 15:17:51
Réponse #20

guillaume



1 météo
2 niveau technique des participants dans l'activité envisagée
3 condition physique DU JOUR (peut etre dégradée par les activités de la veille journée ou soirée ;#)
4 état psychologique toujours du jour bien sur
5 matériel


Yep, on retrouve la fameuse pyramide :

             Outil
           Physique
Connaissances/compétences
           Attitude

 :up:.

a+

10 octobre 2013 à 16:14:25
Réponse #21

fall7stand-up8


D'accord avec toi guillaume sauf que cette grille ne hierarchise pas les items mais les met tous à égalité puisqu'il s'agit de facteurs de dégradation potentielle et que la perte de chacun est traitée avec la même importance à savoir repli ou annulation.

C'est pas pour pinailler mais j'espere que tu vois l'idée de celui qui a créé cette liste.

C'est plus une "conduite à tenir" pour éviter de se trouver en situation m**deuse, un outil de prévention quoi.

La pyramide adoptée par tous (y compris moi) est plus un principe de base

Bonne soirée

10 octobre 2013 à 22:57:47
Réponse #22

guillaume


Yep, tout comme la pyramide, c'est ce que ton post m'a permis de signaler ;).

a+

10 octobre 2013 à 23:49:31
Réponse #23

Patapon


Excellent post! Vraiment!  :doubleup:

Personnellement, j'ai surtout pratiqué en eaux vives.

Juste un ou deux trucs que je n'ai pas vue:
  • C'est pas parce qu'on est sur l'eau (et des fois de dans ;# ) qu'on a pas besoin de boire. ;)
  • Gaffe au soleil: avec la réverbération sur l'eau, on se transforme vite en écrevisses.
  • Même dans 1m d'eau, s'il y a du courant, l'eau est plus forte que vous (risque de chutes).
  • On ne se fout jamais à l'eau (sauf cas exceptionnel) pour aller chercher quelqu'un: il vaut mieux s'en approcher pour qu'il puisse s'accrocher à votre embarcation (voir carrément monté de dans).
  • Si dans un cour d'eau, particulièrement s'il y a du courant, on voit du matériel flotter, c'est que, potentiellement quelqu'un fat "trempette" donc gaffe où on va.


Tcho

Hugo
"Prenez soin de la méthode avec laquelle vous vous mettez des choses dans le crâne."

11 octobre 2013 à 18:29:27
Réponse #24

Zecrow


2 - En kayak de mer, le bord n'est pas forcément votre ami. C'est au bord que se forme le ressac, c'est au bord que les vagues déferlent, etc.
C'est vrai aussi pour le simple baigneur/plongeur. Je me rappelle m'être retrouvé en situation très préoccupante dans ma jeunesse, pour m'être immergé en Méditerranée par vent modérément violent, dans une zone de rochers.  ;#
L'optimisme ou les "cojones" (lol) peuvent tuer facilement, c'est en étant dedans qu'on s'en rend vraiment compte. ;)
« Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d'apprécier avec moins. »
Dan Millman

J'y travaille ! :-)

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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