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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: Que faire en cas de crash de l'euro ?  (Lu 22122 fois)

29 novembre 2011 à 10:41:10
Lu 22122 fois

gargle


bon, c'est une source du telegraph, mais ça me choque un peu ....
quelqu'un a d'autres news ?

If the Foreign Office is preparing for a eurozone crash, why isn't it warning British citizens travelling abroad?

Modo: Modification du titre
« Modifié: 01 décembre 2011 à 11:08:37 par Camaro »

29 novembre 2011 à 10:49:48
Réponse #1

Camaro


Il faudrait voir qui est le ministre anglais cite pas leTelegraph et qui pretend que pour le crash de la zone euro ce n'est qu'une question de temps.
N'oublions pas qu'outre-manche les eurosceptiques sont legion.

Par contre, que le Foreign Office adopte un plan de contingence pour le cas ou ce crash arriverait, cela me semble une bonne chose.
Cela ne signifie pas que le crash soit fortement probable ni imminent, mais seulement qu'il est possible.
Et c'est donc agir en bon pere de famille que d'avoir un plan au cas ou cette catastrophe se produirait.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ... mais parfois ca fait vachement mal.

29 novembre 2011 à 10:50:58
Réponse #2

sharky


Certains systèmes informatiques de sociétés de bourse sont testés afin de prévoir l'éventuelle introduction de la drachme (et d'autres monnaies) d'ici quelques semaines.

Entendu sur Europe 1
''what you learn in the afternoon must work for you that evening in the parking lot" Kelly Mc Cann

"despite what your mamma told you, violence does solve problems." Ryan Job

29 novembre 2011 à 10:53:49
Réponse #3

Camaro


Une sortie de la Grece de la zone Euro, ca aussi c'est une option possible (voire probable).
Mais cela ne signifierait pas le crash de l'euro. Juste une perte de credibilite (une de plus, diront les euro-sceptiques).
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ... mais parfois ca fait vachement mal.

29 novembre 2011 à 10:59:18
Réponse #4

gargle


ok, donc pas de quoi être alarmiste, par contre, des mouvements risque d'apparaitre bientôt.

29 novembre 2011 à 11:16:07
Réponse #5

Maximil


Des spécialistes de la question pourraient-ils nous faire un résumé de ce qui est probable ou de ce à quoi il faudrait s'attendre ?
Fabrication maison de stylo-plume , roller , bouchons de bouteilles , kubotan , koppo-stick etc... http://maximil.chez-alice.fr/index.htm
Photographies de Maximil
Patines de chaussures de Maximil

29 novembre 2011 à 11:18:09
Réponse #6

Camaro


ok, donc pas de quoi être alarmiste, par contre, des mouvements risque d'apparaitre bientôt.
Je n'ai pas dit qu'un crash de la zone euro etait impossible, mais juste qu'il faut se mefier des infos qui se veulent alarmistes, surtout si elles servent un but politique.

Il faudrait voir qui est le ministre anglais cite pas leTelegraph et qui pretend que pour le crash de la zone euro ce n'est qu'une question de temps.
N'oublions pas qu'outre-manche les eurosceptiques sont legion.
L'article original du Telegraph ne cite pas le nom du ministre. Mefiance, donc.
J'ai cherche si l'auteur de l'article (James Kirkup) etait repertorie comme eurosceptique, mais sans succes.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ... mais parfois ca fait vachement mal.

29 novembre 2011 à 11:18:19
Réponse #7

Barbara


L'euro craque-t-il ?
Invités : Elie Cohen, Jean-Pierre Gaillard, Dominique Reynié, François Lenglet
Une crise de la dette qui menace les notes de solvabilité de tous les Etats européens, des pays qui peinent à s’accorder... L’avenir de la monnaie unique semble désormais très incertain. Et pour de plus en plus d’économistes, comme Jacques Attali, l’euro pourrait même ne pas survivre à Noël....

http://www.france5.fr/c-dans-l-air/economie/leuro-craque-t-il-34662

29 novembre 2011 à 12:01:19
Réponse #8

dolgan


ouais, enfin moi si jacques attali dis qu'on va dans le mur, ça me rassure.

29 novembre 2011 à 12:06:21
Réponse #9

Barbara


ouais, enfin moi si jacques attali dis qu'on va dans le mur, ça me rassure.

Pas tout à fait, «Une chance sur deux pour que l'euro n'existe plus à Noël»  ;D
Il se mouille pas, d'ailleurs Cohen se fout un peu de sa gueule dans l'émission d'hier  ;)

29 novembre 2011 à 12:13:11
Réponse #10

Bomby


bon, c'est une source du telegraph, mais ça me choque un peu ....
quelqu'un a d'autres news ?

If the Foreign Office is preparing for a eurozone crash, why isn't it warning British citizens travelling abroad?



En fait, ce lien renvoie à deux articles bien différents, mais tous les deux dans le Telegraph...

Le premier, http://www.telegraph.co.uk/news/politics/8917077/Prepare-for-riots-in-euro-collapse-Foreign-Office-warns.html, fait dans le genre alarmiste : l'Euro va disparaître, des émeutes vont se déclencher partout en Europe, le Ministère des Affaires Etrangères se prépare à faire face à tout cela... Il y a toujours eu un public pour ça, qui aime se faire peur, en temps de crise et avec des articles pareils, le voilà bien servi...

Le second, émanant d'un ancien ambassadeur et rédigé sur un mode ironique, http://blogs.telegraph.co.uk/news/charlescrawford/100119831/if-the-foreign-office-is-preparing-for-a-eurozone-crash-why-isnt-it-warning-british-citizens-travelling-abroad/, met pour moi carrément en doute le sérieux du premier...

En quelque sorte, l'un et l'autre se neutralisent, tous les deux cependant commettant à mon sens l'erreur de mettre apparemment sur le même plan, au niveau des risques monétaires et de troubles à l'ordre public, sans clairement distinguer leurs cas, des pays comme d'un côté la Grèce et de l'autre l'Allemagne ou la France...

Par ailleurs, comme Camaro l'a déjà souligné, il ne faut pas confondre la sortie possible de certains pays de la zone Euro et la disparition possible de l'Euro comme monnaie. Le premier évènement ayant une probabilité non négligeable de se produire, le second beaucoup moins...

Le sujet est intéressant, mais attention à l'alarmisme, aux théories du complot et aux scenarii catastrophes dont même Hollywood ne voudrait pas...

Cordialement,

Bomby

29 novembre 2011 à 14:04:31
Réponse #11

Karto


J'ai l'impression qu'on voit beaucoup ça en ce moment, au sujet de l'euro :


 ;)


29 novembre 2011 à 14:50:10
Réponse #12

dysoner


Des spécialistes de la question pourraient-ils nous faire un résumé de ce qui est probable ou de ce à quoi il faudrait s'attendre ?

Même les spécialiste ne savent rien c'est bien ça le problème.

Pour le petite blague même si la Grèce sortait de la zone euro il serait tout a fait probable qu'elle reste à l'euro. Vous avez suivi ?
Apparement on a prévu qu'un pays puisse sortir de l'europe dès sa création en 92, mais rien n'a été prévu pour sortir les pays de la monnaie euro.

29 novembre 2011 à 15:10:57
Réponse #13

Bison


Ceci me rappelle une note confidentielle d'un haut fonctionnaire du gouvernement belge (ok, c'est déjà pas très haut ... ) qui invitait les responsables communaux à prendre les dispositions nécessaires pour faire face  au manque de place dans les cimetierres lors de la pandémie de grippe  - celle qui devait résoudre pour longtemps le problème de la surpopulation mondiale.

Bon, on se croirait au bistrot de C2C, là où tout le monde  est invité à se défouler, refaire le monde, déconner à qui mieux-mieux. (Parfois de super textes aussi, pleins de poésie ou d'humour).

Je vous y invite - faut même pas s'inscrire pour prendre la parole!
Vous y lirez quelques réponses qui vous rendront le moral!  ;D
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

29 novembre 2011 à 15:31:36
Réponse #14

Karto


Bonjour à tous.

Des crises financières majeures se sont déjà produites, et statistiquement d'autres sont à venir, c'est un fait. L'explication de leurs mécanismes et de leurs conséquences à notre échelle sont un sujet qui mérité d'être creusé.

On en a déjà touché un mot ou deux, mais sans jamais aller en profondeur, et sans jamais en tirer de bonnes conclusions :
http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,4049.0.html
http://www.davidmanise.com/forum/index.php?topic=15408.0
http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,11668.0.html

Aussi, si vous avez de l'eau pour ce moulin, votre expertise est plus que bienvenue.

Par contre, les scenarii pour l'avenir immédiat de l'Euro sont sujets à beaucoup de spéculation, et ce ne sont pas forcément les gens les plus compétents qui parlent les plus forts dans la presse. Je n'ai aucun doute qu'une minorité de membres de ce forum ait un avis informé, mais même ceux-là auraient bien du mal à prévoir les prochains revirements politiques et économiques.

C'est un peu comme la météo. On sait comment un orage se forme et ce que cause la foudre, mais on aurait bien du mal à prédire le temps qu'il fera dans quatre mois, le deuxième lundi.

Aussi, on s'en tiendra aux faits.

Et je vous remercie tous pour votre compréhension :)
« Modifié: 29 novembre 2011 à 20:31:56 par Karto »

29 novembre 2011 à 15:36:22
Réponse #15

raphael


Sortie de l'euro : le scénario catastrophe

Quelles seraient les conséquences économiques et financières d'un éclatement de la zone euro ? Deux économistes français se sont penchés sur la question. Leurs conclusions sont plus qu'alarmistes...

ECRIT PAR
Massimo PRANDI
Journaliste
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Il y a peu, l'hypothèse d'un éclatement de la zone euro relevait de l'interdit dans les milieux officiels. Aujourd'hui, le tabou est brisé. Les affres grecques, l'imbroglio italien, l'inflexibilité des pays triple A d'Europe du Nord y sont pour beaucoup. Pour sortir de l'impasse actuelle, il n'est plus rare d'entendre des responsables européens envisager à mots à peine voilés la sortie de la zone de tel ou tel pays en grande difficulté budgétaire. « En dernier recours, les pays peuvent toujours décider de quitter la zone euro, une liberté qu'ils ont déjà », rappelait par exemple la semaine dernière le Premier ministre néerlandais Mark Rutte. Même tonalité chez Horst Seehofer, chef de la CDU allemande et Premier ministre du Land de Bavière, refusant d'écarter l'idée de la sortie de la Grèce de la zone euro. A cela s'ajoute le succès croissant, auprès des opinions publiques européennes ébranlées par la crise, des discours eurosceptiques. Dans ce contexte, deux économistes français de renom, Patrick Artus, responsable de la recherche économique chez Natixis, et Stéphane Déo, chef économiste chez UBS, se sont lancés dans l'exercice périlleux de mesurer les conséquences d'une éventuelle conflagration de l'eurozone. Leurs conclusions sont sans appel : un abandon ou un « détricotage » partiel de l'Union monétaire européenne auraient des retombées terribles pour tous les pays membres. Revue de détail.
Sortir, oui. Mais comment ?

« C'est l'Hôtel California. On peut faire le check out, mais on ne peut pas le quitter », résume Stéphane Déo. Puisqu'aucun mécanisme technique spécifique de sortie n'est inscrit dans les traités, « les coûts de sortie sont significatifs », enchaîne-t-il. Aucune provision n'est prévue. Si un pays souhaitait quitter la zone euro de son plein gré, il lui faudrait négocier l'adoption par ses anciens partenaires d'un amendement au traité de Lisbonne de 2007. Dans son article 50, ce dernier fournit en effet un cadre légal pour une éventuelle sortie de l'Union européenne, mais pas pour l'abandon de la monnaie unique. Fatalement, compte tenu des implications en tous genres, les tractations risqueraient de prendre du temps. Comme l'exigent leurs Constitutions, plusieurs pays seraient en outre contraints d'organiser des référendums pour valider les changements du traité. Une mise à l'écart souhaitée, cette fois, par l'ensemble des partenaires, ne serait pas plus facile à mettre en oeuvre : l'expulsion d'un pays ayant adhéré à l'euro n'étant tout simplement pas possible, seule son exclusion de l'Union européenne peut être imaginée... Reste l'hypothèse d'une séparation consensuelle : compliqué, là encore. Car il faudrait modifier à l'unanimité des 27 pays le Traité de l'Union européenne, mieux connu sous le nom de traité de Maastricht. L'assurance de voir le processus s'éterniser.
Quel effet sur la dette ?

Un pays qui sortirait malgré tout de la zone euro aurait deux options : conserver sa dette en euros ou, plus probablement, la convertir de force dans la nouvelle (ancienne) devise nationale. Dans le premier cas, l'Etat se priverait d'utiliser l'effet change, susceptible de faire évoluer favorablement sa dette. A la clef, de façon presque certaine, un défaut. Mais les investisseurs considéreraient aussi comme une forme de défaut la conversion forcée. Et la facture serait alors salée pour tout le monde, y compris pour les investisseurs non résidents. Des exemples ? « Compte tenu des dévaluations que nous envisageons, cela leur coûterait 170 milliards d'euros dans le cas de la Grèce, 70 milliards d'euros dans le cas du Portugal, 90 milliards d'euros dans le cas de l'Espagne et 300 milliards d'euros dans celui de l'Italie », estime Patrick Artus. Le déclenchement d'un effet dominos serait presque instantané. « Concentrées sur les banques et les investisseurs institutionnels de la zone euro, ces pertes conduiraient normalement, avec le choc de la rupture de l'euro, à une forte dépréciation de l'euro à court terme », poursuit-il. Maigre consolation, il est permis de considérer qu'à plus long terme, après cette « purge », « l'euro pourrait au contraire s'apprécier du fait de l'amélioration de la "qualité" économique de la zone ».
Un désastre pour le système bancaire

L'effondrement de l'union monétaire des Etats-Unis en 1932-1933 donne un aperçu de ce qui pourrait se produire, indique Stéphane Déo. Les établissements financiers des Etats membres réduiraient massivement et instamment leurs expositions à la devise du pays sortant. Ce dernier serait amené à suspendre le fonctionnement du système bancaire sur son territoire, voire à réduire sensiblement les montants des retraits autorisés de liquidités dans les agences bancaires implantées sur son sol. La transformation forcée de la dette souveraine nationale en devise locale dépréciée, associée à d'éventuels défauts, mettrait de nombreuses banques à terre.
En outre, pour attirer des liquidités, les établissements bancaires seraient contraints de rémunérer les dépôts à hauteur de 50-60 %, juge UBS en s'inspirant de l'exemple de la dernière crise financière en Argentine (1999-2002).
Le secteur financier de la zone euro en sortirait à son tour ébranlé. Les équilibres de bilan si difficilement restaurés après la crise seraient brisés. Il faudrait des années à l'industrie bancaire européenne pour s'en remettre. Et ce au prix de faillites, de regroupements forcés et, surtout, de restrictions des crédits consentis aux entreprises et aux particuliers.
Vers une guerre des changes ?

Pour que l'abandon de l'euro soit payant pour le pays sortant, il lui faudrait procéder à des dévaluations massives. Natixis calcule que la Grèce devrait déprécier sa monnaie de 55 % par rapport à l'euro, le Portugal de 35 %, l'Espagne de 20 % et l'Italie de 30 %. En 1992-1993, au moment de l'explosion du Système monétaire européen, l'Espagne avait dévalué le peso de 32 % par rapport au deutsche Mark et l'Italie la lire à hauteur de 40 %. Si le « sortant » dépréciait de 60 % sa nouvelle monnaie contre la monnaie unique, il serait « hautement plausible », selon les experts d'UBS, que les pays membres de la zone euro imposent aux marchandises issues de ce pays des droits de douane équivalents ou supérieurs au taux de dépréciation du change. Conséquence : les volumes du commerce extérieur d'un pays « sécessionniste » plongeraient de moitié.
Des taux d'intérêt et une inflation durablement élevés

La sortie de la zone euro se traduirait par « une très forte hausse des taux d'intérêt à long terme (déjà présente de toute manière en Grèce et au Portugal) », anticipe Patrick Artus. Le pays sortant pourrait même se trouver « initialement » dans l'impossibilité de trouver desprêteurs à long terme, étrangers ou locaux.
Il lui faudrait alors tout miser sur les financements à court terme et à taux flexibles afin de contenir les effets néfastes de la hausse des taux longs sur l'activité économique. Le passage d'un refinancement de long terme à un refinancement à plus courte échéance ajouterait un élément d'incertitude. Quant à l'inflation, elle persisterait « d'abord avec la dépréciation du change, puis en raison de la monétisation des dettes publiques ». Un phénomène inévitable, car pour remplacer les investisseurs privés sur le marché, il reviendra à la banque centrale du pays concerné d'acheter des titres de la dette : l'institut d'émission n'aura donc d'autre choix que de créer de la monnaie supplémentaire.
La désagrégation du tissu social

La colère des manifestants grecs ou les émeutes anglaises de l'été préfigurentelles des soulèvements plus violents ? En tout cas, des devises faibles et de longues périodes d'inflation accroissent, c'est certain, le taux de chômage des secteurs les plus exportateurs, et avec lui les risques de désagrégation sociale. Or, quand l'instabilité sociale s'installe, les risques d'une guerre civile et/ou d'une dérive autoritaire des institutions augmente, alerte Stéphane Déo.
Une première estimation

Si un pays faible quittait la zone euro, les coûts qu'il devrait supporter seraient compris, d'après UBS, entre 9.500 et 11.500 euros par habitant au cours de la première année, soit entre 40 et 50 % de son PIB. L'addition diminuerait, mais resterait salée les années suivantes : entre 3.000 et 4.000 euros annuels par personne. Dans l'éventualité où un pays comme l'Allemagne quitterait l'eurozone, le coût par habitant serait compris entre 6.000 et 8.000 euros la première année (soit 20 à 25 % de son PIB). Il baisserait ensuite à 3.500 - 4.500 euros par année par habitant. Une comparaison instructive : le coût d'un rachat intégral des dettes cumulées de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal ne serait que légèrement supérieur à 1.000 euros par tête au sein de la zone euro...
L'éviction de la Grèce, du Portugal, de l'Italie et de l'Espagne de la zone euro produirait « des pertes très fortes à court terme avec les pertes de change sur les dettes publiques des pays qui sortent, et à long terme les effets d'une appréciation de l'euro », énonce pour sa part Patrick Artus. Façon de rappeler qu'en dernière instance, « le pouvoir de négociation est normalement dans les mains des pays qui peuvent menacer de sortir de l'euro ». A la condition, bien entendu, qu'ils acceptent d'en endosser les terribles conséquences.
MASSIMO PRANDI, Les Echos
Se connaitre et s'accepter


29 novembre 2011 à 17:08:31
Réponse #16

Moleson


Très joli texte....

Et garder le système actuel, ça va couter combien ????


Moléson

29 novembre 2011 à 19:12:32
Réponse #17

Camaro


Pour éviter une dérive vers des discussions qui n'ont rien à voir avec le forum, du type "l'euro est-il une bonne chose ou pas" ou "faut-il sauver l'euro", etc, je propose de recentrer le débat.

Pour cela, Admettons que le crash de l'euro est simplement possible (et chacun selon son opinion jugera cela probable ou pas).
Dans ce cas, quelles pourraient être les actions (préventives et correctives) à prendre par nous, simples citoyens, pour éviter ou minimiser les impacts négatifs sur notre sécurité (continuité alimentaire, préservation du logement, etc).

Dans les réponses, il y aura probablement de nombreux recoupements avec d'autres fils de discussion (autarcie, valeurs refuges, etc), mais voyons si quelque chose de neuf peut sortir de cette discussion.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ... mais parfois ca fait vachement mal.

30 novembre 2011 à 08:12:15
Réponse #18

raphael


le risque principal c'est la dévaluation de chaque monnaie souveraine.
que peut on faire individuellement ? :huh:

Se connaitre et s'accepter


30 novembre 2011 à 08:48:10
Réponse #19

moss


le risque principal c'est la dévaluation de chaque monnaie souveraine.
que peut on faire individuellement ? :huh:

tu peux éviter de stocker de la monnaie  :glare: => achat d'or...
« Nous sommes dans la m*rde, mais ce n'est pas une raison pour la remuer.  »
Marcel Bigeard

« La fin de l’espoir est le commencement de la mort.  »
Charles de Gaulle

30 novembre 2011 à 08:57:57
Réponse #20

Bison


Oui mais ... là on est en pleine spéculation!

L'or est déjà vachement haut.
Si crash monétaire il n'y a pas, crash de l'or il y aura ...

Le mieux étant comme d'hab de diversifier ses "avoirs".

Voire de prendre des "contre-assurances".

Si tu as 20.000 € de "dispo", et que ta voiture devient vieille, tu peux envisager d'en acheter une nouvelle à crédit ... Tu gardes ton capital, que tu pourrais réinvestir en partie dans l'or, en partie dans un panier d'actions/obligations en différentes monnaies, dans différents secteurs secteurs.

Je ne suis pas économiste, mais enfin ... ne pas mettre tout ses oeufs dans le même panier, c'est juste la sagesse populaire.
« Modifié: 30 novembre 2011 à 09:04:32 par Bison »
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

30 novembre 2011 à 08:58:40
Réponse #21

DavidManise


Faites comme moi : soyez fauchés :lol:

Franchement, pour moi, le scénario le plus probable et le plus plausible, c'est le plus simple aussi.  La bonne vieille règle du rasoir d'Occam s'applique là aussi.  L'hypothèse la plus simple, celle qui nécessite le moins possible de points invérifiables, est le plus souvent la bonne.

Pour le coup, qu'est-ce qu'on sait ?

- les états ont besoin du pognon des banques pour tourner ;
- les banques ont fait de la m*rde ;
- les états se sont endettés de manière à placer leurs c*u!lles dans l'étau des banques ;
- les banques ont besoin de pognon pour une raison qui m'échappe, mais le fait est que ça chouine ;

Résultat des courses, on a une situation où les banques nous tiennent par les c*u!lles.  

Individuellement qu'est-ce qu'on peut faire ?

Mettre de la bouffe, des bombonnes de gaz, du bois de chauffage, des trucs utiles de côté...  L'épargne pour moi aujourd'hui, elle se compte en paquets de riz et en piles AAA.  L'Euro je sais pas ce qu'il vaudra dans 1 an, mais je sais que mes 100g de riz feront toujours 400kcal...  

Si vous êtes assez riche pour avoir un truc à perdre dans une crise financière, bah tant mieux pour vous.

Ciao ;)

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

30 novembre 2011 à 09:54:03
Réponse #22

Karma


J'ai découvert il y a peu de temps un blog d'un argentin qui décrit comment s'est déroulée la crise argentine de 2001 et le chute du peso. Ca peut servir d'une bonne base de discussion. Il donne des conseils pour faire face à ce genre d'évènement. Pour le moment j'ai lu quelques artciles et certains sont intéressants notamment sur le type de jobs qui marchent toujours en temps de crise, conseils financiers mais aussi augmentation de la criminalité...
http://ferfal.blogspot.com
Il a aussi écrit un bouqin mais je ne sais pas ce qu'il vaut, quelqu'un l'a lu ?

30 novembre 2011 à 10:49:43
Réponse #23

moss


Oui mais ... là on est en pleine spéculation!

L'or est déjà vachement haut.
Si crash monétaire il n'y a pas, crash de l'or il y aura ...

désolé mais je ne suis pas d'accord. Le prix de l'or augmente fortement et régulièrement depuis presque 10 ans. et ce n'est pas de la spéculation.

il y a des raisons structurelles :
- attrait culturel pour des populations en croissance rapide (ex : inde)
- production relativement faible (pour des raisons techniques, ou à cause de l'épuisement des gisements facilement accessibles)
- préemption des productions par les états (ex chine et russie)
- accumulation par les banques centrales des émergents (+ chine, russie, etc...), même si dans le même temps d'autres en ont vendu pour récupérer rapidement des liquidités

l'or est le placement de choix pour faire face à une crise, car il est moins soumis aux mouvements de spéculation que subissent les autres matières premières (argent, cuivre), il est moins dépendant du secteur bancaire (contrairement à l'immobilier), il est facilement négociable, et ne souffre pas de l'inflation (petit hs : un facteur de la hausse du prix de l'or c'est la baisse du pouvoir d'achat des différents monnaies usd, eur, etc..., c'est à dire que la hausse de l'or traduit en partie la baisse de la valeur des monnaies)

l'or ne doit pas être vu comme un placement permettant de rapporter beaucoup d'argent (quoique), mais permet surtout de protéger un montant d'argent de l'inflation/dévaluation.

aujourd'hui, le cours de l'or ne pourrait baisser brusquement que si la demande chutait. Vu qu'elle est liée à des aspects industriels (production de circuits électroniques) ou culturel (production de bijoux en inde), il faudrait une reprise majeure de la hausse de la bourse comme il y a eu lors de la bulle internet de 2000. Ce n'est pas vraiment la tendance...

cdt

[edit] un point important également sur le prix de l'or : la variation du cours €/$ peut faire varier fortement le prix des pièces et lingots. Il ne faut pas l'oublier dans l'équation
« Modifié: 30 novembre 2011 à 11:05:47 par yersinia »
« Nous sommes dans la m*rde, mais ce n'est pas une raison pour la remuer.  »
Marcel Bigeard

« La fin de l’espoir est le commencement de la mort.  »
Charles de Gaulle

30 novembre 2011 à 12:05:27
Réponse #24

Moleson


...

- les états ont besoin du pognon des banques pour tourner ;
- les banques ont fait de la m*rde ;
- les états se sont endettés de manière à placer leurs c*u!lles dans l'étau des banques ;
- les banques ont besoin de pognon pour une raison qui m'échappe, mais le fait est que ça chouine ;

Résultat des courses, on a une situation où les banques nous tiennent par les c*u!lles.  
Pas vraiment, c'est pas à cause des banques que la France a par exemple jamais réussis en plus d'une génération d'avoir u budget non déficitaire.
C'est un problème de culture politique qui consiste à dépenser plus que ce que l'on reçoit. La facture arrive maintenant. Je suis d'ailleurs surpris que ce ne soit pas arrivé plus tôt.
Disons que ce système pouvait fonctionner tant qu'on y croyait et que l'on croyait que la croissance économique pouvait nous financer le système.

Les dettes d'états ne sont pas financée par les banques, c'est toute une miriade d'acteur qui achète des obligations d'état. Le fait est que depuis 2 ans, il faut être complètement cinglé pour acheter des obligations d'état de la zone Euro. le fond de prévoyance dont je suis le président (1.4 milliard de fonds), n'achète plus ce type d'actif depuis un moment. Les seuls qu ion continués à acheter des obligations d'états sont les banques d'état ou des banque ou l'état à depuis la crise des sub-prime une prise majoritaire. Ces banques sont maintenant bientôt en faillite puisque l'Etat leur à imposée d'acheter de obligat6ions pourries.

Acessoirement les banques on besoin d'argent pour faire leur affaires. Pour te prêter ton leasing pour la voiture faut bien que la banque se refeinance quelque part. Idem par exemple pour des hypothèques.

D'ailleurs actuellement le système prêts inter-banquaire est cliniquement mort

Les banques d'INVESTISSEMENT on fait de la m*rde et la politique à fait de la m*rde en permettant la banque d'affaire normale de faire de la banque d'investissement et la politique fait une m*rde encore plus grande en mettant au commande de la banque centrale européennes, l'Italie et la Grèce les incendiaires qui favorisé le merdier.


Donc tout le monde se tient en rond par les c*u!lles.

Il y a deux scénario. Le scénario catastrophe, d'un coup tout le monde perd confiance dans le modèle actuel et va retirer son fric de la banque. Résultat probablement un état de guerre civile.
Peu probable à mon avis.

Le deuxième est une monétarisation de la dette. La banque centrale européenne, continue mais cette fois ci en grande pompe de racheter toutes les obligations d'Etat en faisant marcher la planche à billet.
Mais elle n'arrive plus à neutraliser cette masse d'argent comme elle le fait jusqu'à maintenant. D'ailleurs ce dernier mois la BCE n'a pas pu neutraliser 40 milliards.
Une forte pression inflationniste va se mettre en place, si tout va bien de l'ordre de 10% par année. en cinq ans 62% de réduction du pouvoir d'achat et de la dette d'état.
Ceux qui vont payer. Tout ceux qui touchent de l'argent de l'état et accessoirement ceux qui ont signés ces obligations. Soit les vieux, les handicapés, ceux de la fonction publique, ceux qui touchent des allocations etc...
Je laisse imaginer ce que cela signifie et le potentiel explosif dans les cités.
Parallèlement une augmentation massive du chômage.

@david je te paye un caisse de vin, si la BCE ne va pas commencer massivement à racheter des obli.



Citer
Individuellement qu'est-ce qu'on peut faire ?

Mettre de la bouffe, des bombonnes de gaz, du bois de chauffage, des trucs utiles de côté...  L'épargne pour moi aujourd'hui, elle se compte en paquets de riz et en piles AAA.  L'Euro je sais pas ce qu'il vaudra dans 1 an, mais je sais que mes 100g de riz feront toujours 400kcal...  

Si vous êtes assez riche pour avoir un truc à perdre dans une crise financière, bah tant mieux pour vous.

Ciao ;)

David
Investir dans des biens, c'est pas très compliqué. Accessoirement sur le long terme (25 ans) et si on croit à la pérénité du système actuel, des actions.


Moléson

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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