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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: Rando 3 jours, crêtes auvergnates, écourtée  (Lu 7037 fois)

24 juillet 2012 à 20:54:11
Lu 7037 fois

Merlin06


Parcours approximatif prévu avec mon pote, la route des crêtes entre Sancy, Guéry puis Aydat:



Retour hâtif et belle leçon d'humil(d)ité, récit d'une petite galère qui commence bien.  ^-^


Départ 14h30, la Perdrix est dans les nuages, il ne pleut pas et il en fait pas trop frais.


On arrive en haut, on est dans les nuages, beaucoup de vent, on se met en route vers le Ferrand.


On prend la direction des crêtes, il reste encore un peu de neige(en dessous du Ferrand d'où on vient).


On part sur les crêtes entre les vallées du Mont Dore et de Chaudefour en descendant sous le plafond nuageux.



On arrive au col de la Croix St Robert(bien connus des motards du coin pour ses magnifiques virages) et on descend au milieu de petit blocs rocheux.


On remonte direction le col de La Croix Morand en fin d'après-midi, la fatigue commence à se faire sentir et je me rend compte que j'ai été très optimiste sur la distance que nous pouvions parcourir.



Et qui finit moins bien.  :ohmy:

On se fait prendre par une "pluie éparse" version drue(je retiens Météo France...) qui remonte le versant(avec vent et brouillard) et nous trempe correct malgré nos grands poncho.
Plus de photos à partir de ce moment, on commence à se trainer, mon pote un peu moins équipé souffre du froid, il est environ 19H, nous marchons depuis 4h et nous savons que ce genre de pluie peut durer 3 jours.
Décision prise de descendre dans la vallée en quasi azimut brutal une heure plus tard, on prend cher, on profite d'un accident de terrain et de trois arbustes pour se changer et faire un café chaud, mon pote a froid et est crevé, je suis bien fatigué aussi, je crains l'hypothermie, nos chaussures étanches se remplissent par le pantalon.
On marche au milieu des genets et autres petites plantes qui nous ralentissent et on arrive à la lisière d'un bois, on voit des chevaux après avoir remarqué leur crottin, on respire un grand coup et on poursuit, c est dur.
On a atteint la route qu'on s'était fixés comme objectif, la nuit tombe et nous sommes juste à coté d'une auberge ou nous nous réfugions, il est 22H, il fait 11°C, nous appelons quelqu'un pour venir nous chercher, la patronne nous offre une verveine verte, nous lui réservons une table pour samedi prochain.

Je suis moulu des cuisses, les épaules et articulations ont légèrement souffert, 12-13kg de mon sac ont été portés assez facilement pendant ces environ 7h de marche, je serais moins optimiste sur la distance parcourue la prochaine fois.  :lol:
« Modifié: 25 juillet 2012 à 09:05:40 par merlin06 »
L'âme sûre ruse mal.
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Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.

25 juillet 2012 à 10:11:28
Réponse #1

Dalz


Ah ouais pas mal, mais y'a plusieurs leçons à tirer de ton périple je pense, j'aimerais bien que tu nous dises avec un peu de recul là ou tu penses avoir bien agit, mal agis, etc (genre la décision de couper pour rejoindre la route, l'arrêt pause café, ce qu'avait dis la météo, pourquoi ton pote était moins au chaud que toi, etc...)

D'avance merci !

25 juillet 2012 à 10:28:09
Réponse #2

soldmac


Dans tes 12kg de sac tu n'avais rien pour t'arrêter, monter un abris, faire un feu ou/et t'habiller un peu plus chaudement?

25 juillet 2012 à 11:22:07
Réponse #3

Merlin06


Yop,

dans mon sac j avais de quoi m'habiller chaudement pour la saison(montagne oblige) Tshirt ML patagonia, chemise, polaire léger, softshell, quand on cumule tout et qu on marche ca va malgres les -10° qu on a pris en 1H, même pieds/jambes/avant-bras mouillés, en revanche vu que nous étions sur les crêtes il y avait beaucoup de vent et aucune couverture végétale ni endroit "plat" donc pour l'abri malgrès les poncho et space blanket c'était galère, pour imaginer l'endroit où on à fait la pause tu prends 3 arbustes rachitiques, un petit talus de 1m, le tout sur une pente de 35° et voilà le coin le plus hospitalier à la ronde.
Mon pote a eu moins chaud que moi parce qu'il a trainé à attacher correctement son poncho et qu'il avait un gros sweat capuche coton version éponge, que sa softshell n'en était pas une mais plutôt une espèce de veste de survet' déguisée.

Météo France avait annoncé "pluies éparses" puis beau temps, donc ça a été pluie "éparse" entre deux gouttes version grosse drache.

Bien:
-repérer la route/forêt et s'y rendre rapidement quand il est devenu clair qu'on avait peu d'alternatives viables à part celle-ci, ~500m de dénivelé négatif c'est aussi des °C en plus
-pause café, parce que mon pote ne pouvait quasi plus avancer, on devait faire une pause et faire un truc chaud pour éviter de se refroidir

Pas bien:
-j'ai été trop optimiste sur la distance qu'on pouvait parcourir vu notre état de forme et le terrain, diviser de moitié pour être confortable
-à ~18/19H j'aurais déjà du chercher un abri pour la soirée, je garde ça à l'esprit pour les prochaines fois
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25 juillet 2012 à 11:35:02
Réponse #4

soldmac


Tu aurais pu bricoler le space blanket comme plastron autour de ton pote, ca aurait apporté un gain de chaleur et un coup vent.

25 juillet 2012 à 12:54:31
Réponse #5

bison solitaire


A croire que sur ce parcours, que ce soit en rando ou en trail, le beau temps est rarement au rendez-vous. Souvenirs: le trail version été = visibilité à moins de 30 mètres en haut du Sancy et il parait qu'on a essuyé des rafales à 170; version hiver = de la boue pendant les 20 bornes.
Merci de ton retour.

25 juillet 2012 à 14:04:59
Réponse #6

Kilbith


Salut,

Merci pour le retex. Quelques remarques, non pour "critiquer", mais pour progresser (des posts plus détaillés existent sur le forum)....cela pourrait servir en cette saison.


dans mon sac j avais de quoi m'habiller chaudement pour la saison(montagne oblige) Tshirt ML patagonia, chemise, polaire léger, softshell, quand on cumule tout et qu on marche ca va malgres les -10° qu on a pris en 1H, même pieds/jambes/avant-bras mouillés,

Tshirt ML patagonia : j'imagine que c'est un modèle en polyester. C'est bien.
Chemise : si c'est du coton, pas bien.
Polaire léger : ok
softshell : C'est très vague comme terme. Cela va des produits sans capuche vaguement coupe vent, aux produits en windstopper spécifique quasiment étanche sauf aux coutures. Vertical considérant que c'est simplement une veste de pluie élastique.
Poncho : le poncho n'est pas adapté à un déplacement dynamique sous la pluie, particulièrement si tu es en montagne sous la pluie avec du vent (pléonasme). Le poncho ne couvre pas les bras, peu les jambes et si tu n'as pas de guêtres collecte l'eau de pluie pour les chaussures.
Pantalon : coton ?
chaussette : coton ?

Conclusion :
L'équipement est suffisant par température >10°C tant que tu marches. Pas confortable (mouillé aux avants bras, aux jambes, aux pieds, pas respirant, ne protège pas du vent pluie battante), mais suffisant (principalement grâce à ton tshirt ML en polyester). C'est insuffisant en cas d'arrêt prolongé (pas assez d'isolant et le poncho ne permet pas aux couches humides du dessous de sécher).



Citer
en revanche vu que nous étions sur les crêtes il y avait beaucoup de vent et aucune couverture végétale ni endroit "plat" donc pour l'abri malgrès les poncho et space blanket c'était galère, pour imaginer l'endroit où on à fait la pause tu prends 3 arbustes rachitiques, un petit talus de 1m, le tout sur une pente de 35° et voilà le coin le plus hospitalier à la ronde.
Crête veut dire "effet venturi" et pente : vent et effort phusique donc le poncho est inefficace.


Citer
Mon pote a eu moins chaud que moi parce qu'il a trainé à attacher correctement son poncho et qu'il avait un gros sweat capuche coton version éponge, que sa softshell n'en était pas une mais plutôt une espèce de veste de survet' déguisée.
Quand on porte un poncho, IL FAUT un bout de corde pour le ceinturer autour de soi (vérifier aussi la largeur de la capuche car les ponchos mili sont souvent prévus pour le volume du casque). IL NE FAUT PAS du coton dessous.

On voit souvent "cotton kill" chez les anglo saxons. C'est discutable, sauf s'il s'agit de la couche d'isolation en dehors du grand froid. On devrait dire "Cotton Sweat Kill".

Citer
Météo France avait annoncé "pluies éparses" puis beau temps, donc ça a été pluie "éparse" entre deux gouttes version grosse drache
.
Météo France ne peut pas tenir compte d'un relief précis. Même la "météo montagne" qui parle précisément de tel ou tel massif et indique les expositions et les altitudes ne peut pas être précis à des "micro effets" près (col, crête....).


Citer
-pause café, parce que mon pote ne pouvait quasi plus avancer, on devait faire une pause et faire un truc chaud pour éviter de se refroidir
En fait c'est plutôt psychologique la boisson chaude (il faudrait avaler un litre à 99°C pour avoir un vrai effet...). Mais c'est excellent pour le moral et le sucre que ce type de boisson apporte est un bon booster. Le thermos est idéal.

Questions :
Vous aviez des lampes ?
Aviez vous de petites chaufferettes chimiques ?


Conseil:
Prendre dans le sac pour la moyenne montagne (en dessous de la ligne des arbres), un passe montagne, des chaussettes sèches en laine ou synthétique, des stop tout (si le pantalon n'est pas du type résistant à l'eau/séchant vite) et possiblement une paire de gants fins. Le tout est dans un sac plastique. Le luxe (mais pas obligatoire), c'est un caleçon long fin en synthétique voir des premières de propreté. Cela ne pèse que quelques dizaines de grammes.
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

25 juillet 2012 à 14:39:38
Réponse #7

bison solitaire


Pour rejoindre Kilbith et pour faire un peu l'avocat de météo france, mon propos sous-entendu était de souligner que parfois, sur ce genre de parcours, il ne faut se fier ni aux prévisions, ni à l'apparent beau temps qui devrait être de mise (comme en ce moment par exemple). En été pour le trail Sancy on nous avait dit "c'est l'été, va faire beau, z'allez avoir un super panorama"... Arrivé en haut du Sancy, on a débalé nos vestes "anti-pluie" (vertical shelter pour ma part)... Le temps d'ouvrir les sacs, nos doigts étaient déjà engourdis... (moins de deux minutes).

25 juillet 2012 à 15:52:15
Réponse #8

Merlin06


Réponses:
-lampes, OK
-chaussettes sèches synthétiques en rab dans le sac, OK
-protections tête/main, OK
-chaufferettes chimiques, non

On a profité de la pause pour se changer avec les fringues sèches qu'il nous restait, le but principal était de remettre mon pote en marche et rebooster le moral.

Mon pantalon est en polycoton(50/50) traité déperlant, ma softshell est un modèle moto super coupe-vent(et quasi imperméable) doublée polaire léger sans capuche mais avec col montant, je note pour la météo et le caleçon, merci de vos retours.  :love:
L'âme sûre ruse mal.
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Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.

25 juillet 2012 à 19:10:28
Réponse #9

Kilbith


Mon pantalon est en polycoton(50/50) traité déperlant,

C'est normalement amplement suffisant. Mais peut être que ton copain avait du 100% coton, voir un jean. Et un jean serré réellement trempé : c'est l'enfer.  :closedeyes:

Citer
On a profité de la pause pour se changer avec les fringues sèches qu'il nous restait, le but principal était de remettre mon pote en marche et rebooster le moral.
:up:

Cela fait une grande différence. Même un tshirt coton sec si on a rien d'autre.  ;)


(encore une fois, je ne me pose pas en donneur de leçon (parce que : poutre/oeil...tout ça) : c'est juste pour aller plus loin. )
« Modifié: 25 juillet 2012 à 19:18:12 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

26 juillet 2012 à 08:38:52
Réponse #10

Bison


Citer
Donc comme les trucs qui volent ont besoin de données fiables ça l'est.
:lol: :lol: :lol:
Crois moi, les trucs qui volent ont une confiance très limitée dans les données météo ...
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

26 juillet 2012 à 19:49:23
Réponse #11

Merlin06


Concrètement une chaufferette chimique ça aurait changé grand chose?  :huh:
L'âme sûre ruse mal.
Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.

10 janvier 2013 à 17:22:22
Réponse #12

Merlin06


Je recherchais ce fil pour le mettre en lien dans une autre conversation et je me répond moi-même: j'ai désormais toujours deux chauffe-corps chimiques dans mon fond de sac. ;)
L'âme sûre ruse mal.
Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.

10 janvier 2013 à 18:30:12
Réponse #13

Kilbith


Je recherchais ce fil pour le mettre en lien dans une autre conversation et je me répond moi-même: j'ai désormais toujours deux chauffe-corps chimiques dans mon fond de sac. ;)
Moi aussi en hiver...mais je ne compte pas trop dessus : à l'usage ce n'est pas fiable selon mon expérience (en clair cela chauffe peu ou pas ou très lentement quand on en a besoin).
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

10 janvier 2013 à 19:23:36
Réponse #14

emco


Moi aussi en hiver...mais je ne compte pas trop dessus : à l'usage ce n'est pas fiable selon mon expérience (en clair cela chauffe peu ou pas ou très lentement quand on en a besoin).

Voire elles s'arrêtent de chauffer si elles sont comprimées pour redémarrer si on les "libèrent". Mais ça ne m'empêchent pas d'en avoir un peu partout et d'une marque testée à l'occasion. Je n'ai jamais pu vérifier si un dépassement de la date de péremption impliquait une dégragation.

11 janvier 2013 à 09:59:18
Réponse #15

Nirgoule


Kilbith, tu critiques l’usage du poncho en montagne, je comprends les arguments pour avoir moi-même été pris dans des bourrasques de pluie et de vent.
Sans parler des ponchos en PVC qui s’éventrent en quelques secondes, des passages où il faut mettre les mains ; il est vrai qu’il n’est pas aisé de se mouvoir avec un tel harnachement.

Mais existe il une meilleure alternative ?
J’ai essayé le couvre sac à dos et la veste en goretex et triple point. Sans plus de succès pour l’étanchéité. La pression des bretelles sur la veste finit par faire pénétrer l’eau. Le dos du sac lui-même se mouille avec la pluie qui se glisse entre le couvre sac et la veste. Au final, on résout le problème de la mobilité mais on aggrave celui de la protection.

En fait je continue à utiliser le poncho même en montagne. Pourquoi ?

Avant tout il faut, comme tu l’as dit, utiliser la cordelette qui doit entourer sac et bonhomme. Proscrire les ponchos PVC que l’on trouve encore sur le marché. Ensuite le terrain ne doit pas être trop accidenté et encore moins demander l’usage des mains (petite escalade). Pour des raisons de sécurité.

Après le poncho n’est qu’un compromis. En plus, en cas de vent, il ne suffit pas à protéger : guêtres et chaps ou pantalon de pluie terminent le travail.

Cet été dans le Mercantour j’ai voulu de nouveau tester le concept veste imper sous un orage, et bien disons que j’étais content que ce soit le 5e et dernier jour. Trempé jusqu’à l’os au bout d’une heure.

As-tu trouvé un ensemble de protection plus performant ? Les GTX ont ils évolués?
"Vous les français vous ne doutez jamais de rien."
"Je doute toujours mais je ne désespère jamais." Maigret

16 janvier 2013 à 22:31:33
Réponse #16

Marksman


hello,
je reviens sur l'usage du poncho. Pour ma dernière rando, j'ai troqué mon lourd poncho militaire allemand contre une pèlerine Forclaz 900 de chez Decat. Et ma foi, j'en suis pas mécontent !
La pèlerine s'enfile comme une veste puisqu'elle s'ouvre intégralement sur le devant, elle a des manches, un volume adaptable pour le sac à dos, peu bouffante et donc peu sensible au vent, et elle descend suffisamment bas pour apporter une bonne étanchéité si elle est couplée à des guêtres longues.
Testé avec succès  lors de la descente d'un col en Norvège sous une vilaine neige mouillée, 5 heures durant.
Poids 500 g.
Le seul défaut pour moi est que contrairement à un poncho son utilisation comme bâche est impossible ou très limitée. Mais depuis que j'emporte des baches polycree de chez Arklight cette contrainte n'en est plus vraiment une.
Marksman

17 janvier 2013 à 18:35:13
Réponse #17

Nirgoule


Mais depuis que j'emporte des baches polycree de chez Arklight cette contrainte n'en est plus vraiment une.
Marksman

 :up: :up:
"Vous les français vous ne doutez jamais de rien."
"Je doute toujours mais je ne désespère jamais." Maigret

17 janvier 2013 à 18:44:24
Réponse #18

Kilbith


hello,
je reviens sur l'usage du poncho. Pour ma dernière rando, j'ai troqué mon lourd poncho militaire allemand contre une pèlerine Forclaz 900 de chez Decat. Et ma foi, j'en suis pas mécontent !
La pèlerine s'enfile comme une veste puisqu'elle s'ouvre intégralement sur le devant, elle a des manches, un volume adaptable pour le sac à dos, peu bouffante et donc peu sensible au vent, et elle descend suffisamment bas pour apporter une bonne étanchéité si elle est couplée à des guêtres longues.
Testé avec succès  lors de la descente d'un col en Norvège sous une vilaine neige mouillée, 5 heures durant.
Poids 500 g.
Le seul défaut pour moi est que contrairement à un poncho son utilisation comme bâche est impossible ou très limitée. Mais depuis que j'emporte des baches polycree de chez Arklight cette contrainte n'en est plus vraiment une.
Marksman

La pélerine forclaz 900 est donnée comme étant "respirante"  : tu confirmes ?
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

17 janvier 2013 à 21:59:56
Réponse #19

jeanjacques


Mais existe il une meilleure alternative ?
J’ai essayé le couvre sac à dos et la veste en goretex et triple point. Sans plus de succès pour l’étanchéité. La pression des bretelles sur la veste finit par faire pénétrer l’eau. Le dos du sac lui-même se mouille avec la pluie qui se glisse entre le couvre sac et la veste. Au final, on résout le problème de la mobilité mais on aggrave celui de la protection.

Pour répondre à ta question, oui.
Mais il faut avoir une approche plus globale. Pour reprendre les problèmes que tu as rencontré:

Pression des bretelles: avoir un sac plus léger et bien réglé. Dans ce cas tu devrait être à même de soulever ta bretelle avec un seul doigt.
Le dos du sac mouillé: un sac très simple, sans plein d'accessoire ou de mousse partout qui va pomper l'eau. Tu limites le poids d'eau à trimballer et le séchage est bien plus aisé.
Eau dans le sac: peu d'équipement à l'intérieur et tous contenus dans des sacs étanches ou des ziplocks. Tu vas avoir un peu d'humidité à leur surface, rien de dramatique et pareillement, cela sèche très vite.

Et pas de couvre-sac, son utilité avec les points vu au dessus est très limitée.

Juste quelques pistes de réflexion.
Adhérent Unpact.

17 janvier 2013 à 22:22:27
Réponse #20

Marksman


Bonsoir,
pour Kilbith, quant à la capacité de la pélerine a évacuer la vapeur interne, c'est difficile à dire. D'une part, le jour où je m'en suis servie, je descendais d'un col. Certes la marche dans la neige sans équipement a été longue mais pas fatigante. J'ai peu transpiré donc. Cependant, il ne faut pas négliger l'effort qu'on peut faire dans ces conditions, sans s'en rendre compte ! Je pense que si j'avais enflé un "vulgaire" Kway, je ne me serais pas senti aussi à l'aise. Je vais testé ça ce week end, une bonne marche avec quelques grimpettes devrait suffire à tester sa réelle "respirabilité" ! Je vous redis ça rapidement. Tout n'est pas bon à prendre chez décat mais quand ils proposent du bon matos, c'est dommage de passer à côté.
Contrairement à un poncho, pas la peine de la ceinturer pour éviter l'effet "spi". Elle est ample sans l'être trop, et donc l'air circule bien dessous. C'est un autre avantage pour évacuer l'humidité.
Marksman
« Modifié: 17 janvier 2013 à 22:30:09 par Marksman »

17 janvier 2013 à 22:47:50
Réponse #21

Marksman


Quand il pleut régulièrement, que l'humidité est forte et perdure, qu'on est tous les soirs en bivouac avec pour seul espace sec une tente monoplace (shangri la), il me semble essentiel de préserver au maximum son équipement de l'humidité.
Un sac à dos sec, une veste sèche peuvent dormir dans la tente même si l'espace est restreint. Quand tout le matos est mouillé... :'( bon, le sac à dos, c'est pas grave s'il dort dehors, mais la veste c'est plus sympa de la retrouver chaude et sèche le matin.
D'où ma préférence pour une vraie solution dédiée à lutter contre les précipitations, faite pour être trempée, qu'on peut laisser accrochée à l'extérieur du sac, qui dort dehors, etc. et si possible qui puisse avoir une double fonction (tarp de secours par exemple).
A propos de la tente Shangri la, j'ai lu l'excellent retex de Criss Kenton et je confirme qu'elle est limite quand on mesure 1m80. Dur, dur de s'asseoir pour se changer par exemple. Mais ce n'est pas le sujet de ce fil. Excellente tente quand même.
Marksman


27 mars 2013 à 19:56:32
Réponse #22

Arhya


Le parapluie est une bonne alternative (je crois que c'est chez Arklight qu'ils en vendent des légers, souples, en fibre de verre il me semble). J'ai toujours été déçu des KW, ponchos et compagnie.
Quand il n'y a pas de vent, j'ai juste un gros pull en laine et le parapluie sinon je rajoutes une petite veste imperméable. Et les affaires dans le sac à dos sont dans des sacs étanches. Le sac sèche lorsqu'il y a un rayon de soleil ou bien le soir au pied du feu...

Sinon, quand on est sûr d'avoir un bon feu le soir, un pull en laine bien épaisse (ou encore mieux la cape en feutre ) protège très bien de la pluie. Même trempé on n'a pas froid, par contre cela pèse  lourd....
« You must be the change you want to see in the world » Gandhi

28 mars 2013 à 15:04:19
Réponse #23

Nirgoule


Pression des bretelles: avoir un sac plus léger et bien réglé.
Je comprends ta philisophie de l'ultra léger. Ce n'est pas la mienne pour X raisons (ce n'est pas le sujet du fil ici désolé).
Cela mis à part, je n'aboutis pas aux mêmes observations que toi sous la pluie... Même si l'on soulage les épaules en chargeant les hanches, la pression est là, le frottement est là. Sans parler de la condensation. Chacun trouve sa manière de faire avec l'expérience.
Bon. A voir. Malgré de l'expérience, j'ai pour habitude de remettre sans cesse en question mes façons de faire.
« Modifié: 28 mars 2013 à 16:36:02 par Nirgoule »
"Vous les français vous ne doutez jamais de rien."
"Je doute toujours mais je ne désespère jamais." Maigret

 


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