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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: CR N1 - 1er et 2 juin 2013  (Lu 8817 fois)

07 juin 2013 à 18:05:34
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bison solitaire


Bon, y'a des fautes, sûrement des inexactitudes, les photos n'ont pas été prises et hiboux ne me les reconnait pas. Le style n'est pas top, c'est rébarbatif, mais j'ai tenté de rendre compte d'un maximum de choses... Et bien entendu s'il y a des erreurs, n'hésitez pas à les signaler!!

Edit: j'ai réussi à trouver un autre site que image shack et hiboux qui fonctionne... d'où quelques petites illustrations.


STAGE DU CENTRE D’ENSEIGNEMENT ET D’ETUDE DES TECHNIQUES DE SURVIE (CEETS) – David Manise – Barnave/Drôme – 1et 2 juin 2013 – N1



Rendez-vous :

Le rendez-vous était fixé à 09h00 à la gare de Die. Je devais être l’un des derniers avec tout au plus cinq minutes d’avance. Chaque participant s’est présenté à sa convenance, les présentations ont été brèves et de toutes façons elles allaient se poursuivre tout au long du stage. Trois autres moniteurs secondaient David : Jérôme, François, et Boris. Nous avons ensuite regagné les voitures et nous nous sommes suivis jusqu’au lieu du stage… Autant de voiture que de participants.


Vérifications et rangement :


Arrivé sur place, le matériel est vérifié ; manifestement la plupart des participants ont scrupuleusement respecté la liste fournie. D’ailleurs on peut ici souligner la précision et la rigueur du staff : la liste est thématisée et chaque item est précisé et justifié.

Une fois vérifié, le matériel doit être replacé dans le sac. Des conseils nous sont fournis : d’abord le duvet sans sa housse de compression, le sac de bouffe placé dans le sac pour qu’il soit calé entre les omoplates, et s’arranger pour rendre rapidement accessible l’eau, les couches pour la régulation thermique, et la trousse de secours. Sur ces points David nous dévoile les différents modules de son sac. Pour ma part, c’était grosso modo ce rangement, mais les motivations étaient dues au fait que, tout simplement, pour des raisons de conservation de jambon sec, j’ai sorti la bouffe du frigo avant de mettre le sac dans la voiture.

Après avoir replacé le matériel dans le sac, David nous prodigue quelques conseils pour éviter de se casser le dos aussi bien pour le placer que pour le déposer.

Pyramide :

Le but du stage n’était pas d’effectuer une randonnée, nous ne marchons que quelques centaines de mètres avant de nous poser, et David suscite la production du groupe pour évoquer la « pyramide qui aurait besoin d’être rebaptisée parce que là tout de suite j’ai oublié le nom »… Vu que Maslow c’est pour les besoins, celle-là ça pourrait être celle des moyens. Les étages « physique, connaissances » pourraient s’inverser en fonction de l’âge tel que par exemple avant ou après 40 ans…

Après avoir posé cette pyramide (attitude, physique, connaissances, matériels), David pose cette question au groupe : « comment on fait pour avoir la gniâk ? »

L’une des réponses était les mises en situation ; des réserves sont émises dans la mesure où effectivement, d’un strict point de vue pédagogique, la mise en situation est un apprentissage sur le terrain. De fait pour les encadrants, ce type de technique pédagogique est engageante du point de vue de la sécurité. En fait on confond souvent mise en situation et simulation, mais c’est un autre débat…

David recentre et propose une solution : « pas de laxisme » Il concrétise sa pensée par un exemple : le lait qu’on laisse brûler sur le feu ; on va perdre plusieurs minutes à récurer la casserole, alors que ça nous aurait coûté moins de calories de nous lever et d’éteindre le feu. On utilise souvent la maxime « soyez fainéant ». En fait il s’agit plus d’employer utilement son énergie. Il ne s’agit pas de confondre flemme et repos.  Autres exemples de David : se raser lorsqu’on n’en pas envie, faire 30 pompes et ne pas s’arrêter à 27… Il est également nécessaire de s’écouter : on n’a pas la gniâk tout le temps.

Réflexion personnelle : la flemme tue, le repos est une arme (Jason Bourne dans la mémoire dans la peau, le livre de Robert Ludlum)

Puis

quelles sont les priorités en survie ?

Aide à la définition : la règle des 3 :

3 secondes de « connerie » :
qu’est ce qui peut altérer la gestion du risque de base d’un quelconque accident ? en vrac : la télé, la civilisation, trop d’assurance, la fatigue et le stress… Chacun de ces éléments est en soi discutable (réflexion personnelle : la civilisation est à mon sens injustement fustigée car elle sauve elle aussi des vies… bref tout est relatif) ; Le stress peut être positif ou négatif, on peut le considérer comme une réaction de l’organisme à une situation inconnue, et si le même genre de situation se reproduit il peut y avoir adaptation ou au contraire rejet. Ce rejet se traduit de diverses façons… La fatigue porte préjudice à la mémoire de travail, la mémoire à court terme (personne n’a jamais rangé ses clefs de bagnoles à côté des œufs dans le frigo ?), elle rend irritable voire agressif, coléreux. Les solutions sont simples et à portée de tous (en tous cas les solutions légales) : dormir et caféine. Cela étant, il convient de préciser que la caféine ne fait effet qu’au bout de 5 à 6 heures.
La mauvaise appréciation du risque est aussi l’origine de « connerie » ; ex : à 160 à 1 mètre de la voiture de devant en discutant avec la passagère… La peur et le danger sont deux choses différentes.

3 minutes sans oxygène dans les centres vitaux ;

3 heures sans régulation thermique ;

3 jours sans eau potable ;

3 semaines « sans manger » : il conviendrait ici de préciser qu’il est évoqué la malnutrition. Par exemple l’absence de potassium portera préjudice à la contraction des muscles dont le diaphragme et le cœur ;

3 semaines sans hygiène : à noter ici cette adaptation de la « règle des 3 », valable notamment en mode urbain, et en plus il est notoire que le lavage des mains à sauver plus de vies que les vaccins ;

3 ans avec un « boulot de m*rde » : c’est incontestablement un luxe de pouvoir dire qu’on a un boulot de m*rde et aussi d’envisager un changement, néanmoins un travail où on n’est pas valorisé, sans reconnaissance, atteint un individu en profondeur. Ajoutons à cela que les recherches et expériences en psychologie ont démontré que l’argent n’est pas un motif de satisfaction au travail, c’est un facteur qui réduit l’insatisfaction.

Exemple concret formulé par David pour illustrer « la règle des 3 » : le crash d’un avion dans les Andes.

Autre exemple : construire sa check list pour partir en vacances à partir de la « règle des 3 » :
-   être serein pendant le voyage : avoir bien dormi pour être en forme, entretien du véhicule, préparation de l’itinéraire… ;
-   les médicaments nécessaires, et la trousse de secours, et tant qu’à faire, une formation aux premiers secours ;
-   être confort pendant le voyage : se protéger de la chaleur et du froid que ce soit pendant le voyage mais aussi à destination ;
-   prévoir son alimentation…
-   …


La règle des 3 permet de définir nos besoins ; nous avons aussi des moyens pour respecter ces besoins :

C.C.V.M.D. : « ça ça vaut mille dollars »
Derrière ce moyen mnémotechnique à caractère pédagogique, on trouve :
-   C : la conscience de soi, de son environnement et aussi connaissance de son environnement, on est attentif, vigilant, le « be aware » de Jean-Claude Van Damme ;
-   C : la communication, le téléphone mais aussi tout autre moyen ;
-   V : vision. Protéger sa vision mais aussi disposer d’une source de lumière ;
-   M : mobilité. C’est la capacité d’aller du point A vers le point B. Cela inclut de la lecture de carte, la condition physique, la natation, conduire… ;
-   D : dextérité, par exemple faire des outils pour la chasse. On va s’employer à la conserver, voire à l’améliorer (une pince par exemple).


Synthèse :

Il y a une interaction entre la règle des 3 et le CCVMD : lorsqu’un des éléments est en péril, on peut se considérer en situation de survie au moins potentiellement.
Et dans ce cas on a des privilèges : on peut fracturer la porte d’une bergerie pour se protéger d’événement climatique, quitte à laisser ses cordonnées au propriétaire pour rembourser ultérieurement.


Transition : Quelques précisions sur la respiration :

David évoque les exercices de stress simulé, notamment en mettant le cardio dans le rouge pour ensuite effectuer tout de suite une action nécessitant finesse et/ou réflexion (exemple personnel : le parcours police suivi d’un sprint et d’un tir de discernement).
Pour faire redescendre la pression, on inspire par le nez et on souffle par la bouche. Cette méthode, simple à mettre en œuvre, fonctionne car le diaphragme est connecté sur le système nerveux autonome et volontaire.

Exercice de prise de pouls : le faire accélérer en inspirant rapidement par le nez, et le faire redescendre en expirant calmement par la bouche.

L’inspiration brève en cas de surprise et/ou de peur s’explique car :
-   les poumons se gonflent pour constituer un air bag naturel ;
-   cela active le système nerveux para-sympathique.




D’un point de vue pratique, cela permet d’aborder la marche afghane (par François):

Il y a deux types de carburant dans le corps : les graisses et le sucre. 1 gramme de gras apporte 9 calories. La moyenne de dépense énergétique est de 2000 Kcal (ce qui est tout de même très variable en fonction des gabarits et des activités de chacun). De fait, les graisses permettent des réserves d’énergie de 22-23 jours. Le sucre, lui permet de gérer les urgences : fuir, sa battre. Une personne non entrainée dispose d’une vingtaine de minutes de réserve avec le sucre ; les sportifs de haut niveau jusqu’à 2 heures. Le sucre est aussi l’alimentation principale des neurones. L’idéal est d’économiser le sucre et de fonctionner sur les graisses. En dessous de 50% de la VO2Max, on utilise les graisses, au delà on tape dans les sucres. Par conséquent, en situation de survie, on fera ce qu’il faut pour se calmer, afin de rester sur les graisses et économiser le sucre : ralentir VRAIMENT. Ainsi on évitera l’accident bête, on observe mieux et on respire mieux.

(note personnelle : ce module invite à se réintéresser aux trois filières énergétiques, à l’adénosine tri phosphate, et au glycogène voire par extension au micro et macro cycle d’entrainement…)

Exercice de la marche afghane :
Les pas sont calés sur la respiration dans le but d’une suroxygénation, c’est un outil pour bien respirer et ralentir.
Ex : inspirer par le nez sur 3 pas, et expirer par la bouche sur 3 pas.
En fonction du terrain, on peut baisser le rythme sur deux pas ou l’augmenter sur 4 pas.
Impression personnelle : cette marche m’a procuré des envies de bailler !!




REPAS DU MIDI



Observation de la tambouille de David : un réchaud (‘tain j’aurais du prendre le mien), du café moulu, un filtre, du poulet façon kebab, et une carotte. Très content d’avoir profité de cet excellent café !!

Reprise pédagogique :

David met en place une évaluation à la fois collective et individuelle : chacun d’entre nous doit évoqué un aspect de ce qui a été vu et qui est susceptible de nous servir quasi immédiatement, et bien entendu chacun doit évoquer quelque chose de différent… Du coup c’est moins simple pour le dernier… et pis là c’est moi le dernier. Par ailleurs, cette évaluation est aussi un moyen d’évaluer (forcément…) non seulement ce les contenus que David a passé mais aussi ce que les futurs formateurs ont dispensé. Ce type d’évaluation est réitéré à la fin de chaque demi-journée.

(N.B : Gawande, « the check list manifesto »)

Lecture de carte (par François):


Plus l’échelle est grande, plus la surface représentée est petite et inversement. Avec une échelle de 1/1000000, on peut représenter la France sur une seule surface ; avec une échelle de 1/25000, on va représenté une surface de 25 à 30 kms.
Pour information, il y a environ 2000 carte IGN pour tapisser la France. Deux catégories de cartes nous intéressent plus particulièrement : les top 25 et les série bleues. Les top 25 contiennent plus d’informations touristiques (hôtels, gîtes…).
En général, le nord est en haut de la carte, mais ce n’est pas universel : il est donc nécessaire de toujours vérifier cette « certitude ». Sur les cartes top 25 et série bleue, 1cm = 250 mètres.

Définition d’une carte :
c’est un schéma subordonné à un code, et dont l’objectif est de se déplacer sur le terrain. La légende est la clef de ce code.
Plus on connaît la légende, plus l’analyse est rapide, d’où l’importance de la pratique.

Les couleurs employées sur une carte :
-   la couleur blanche : concerne la végétation de moins d’1 mètre cinquante ;
-   la couleur verte : concerne la végétation de plus d’1 mètre cinquante ;
-   le bleu est employé pour l’eau. A noter que la carte supporte un quadrillage bleu utile pour les coordonnées GPS ;
-   le noir : est utilisé pour les constructions faites par l’homme ; les petites croix noires concernent les coordonnées Lambert et correspondent au nord magnétique ; les lignes noires parallèles au nord de la carte correspondent au nord géographique. A noter toutefois, que sur les cartes « à la carte » élaborées pour le CEETS, le nord géographique est calé sur le quadrillage bleu ;
-   le bistre (oranger) illustre les courbes de niveau, les points de même altitude sont ainsi rejoints. Il s’agit donc d’informations concernant le relief. Relief également mis en valeur par les zones d’ombrage et le niveau hydrographique. Sur le carte dont nous avons été dotés, chaque courbe de niveau est équidistante de 10 mètres sur le terrain (sur certaines cartes, ces distances sont parfois de 2O mètres ou de 5 mètres selon certaines régions particulière). Si le distance entre les courbes de niveau n’est pas indiqué, il reste possible de faire le calcul depuis les bourbes maitresses (on note qu’une ligne est plus épaisse toutes les cinq lignes).

 


Orientation :

Il s’agit de trouver des éléments du terrain pour les comparer à ce qu’on a sur la carte. Les indicateurs fiables du terrain sont les montagnes et les rivières par exemple.
N.B : les églises par exemple ne sont pas fiables, et d’une manière générale les constructions de l’homme ne sont pas fiables. Beaucoup d’église sont détruites au fil du temps. En fait même les cartes mises à jour sont prendre avec précautions.

Pour se situer, on partira du général pour aller au particulier, et on cherchera à aligner la carte sur les éléments repérables du terrain.

Exercice :

Il nous est demandé dans un premier temps de nous repérer sur la carte en fonction de ce qui nous entoure : après un petit coup de main de notre moniteur, ça se fait assez bien (et dire que lors de nos rando dans les pyrénées, je n’avais pas été mauvais à ce jeu, ça se perd quand on pratique pas !)

David nous fait part d’une anecdote :
Un pompier parachutiste américain a été parachuté sur un incendie, puis n’avait pas pu être exfiltré de la zone. Il s’est donc débrouillé pour revenir par ses propres moyens et notamment à l’aide de la carte qu’il avait sur lui. Au bout de plusieurs jours il tombe sur une route et croise une voiture. Il demande à ses occupants la distance qui le sépare de sa base… 800 kms. En fait, dans la confusion des évènements, il avait embarqué dans le mauvais avion, parachuté sur la mauvaise zone, disposait d’une autre carte que celle où il était et avait trouvé des biais de confirmation pour ce quoi concerne les repères de terrain et ce qu’il trouvait sur la carte.

Ensuite, nous devions aller d’un point A à un point B, sur une distance de quelques centaines de mètres. Un binôme se porte volontaire pour nous guider. Il parvient à un point situé sur la carte mais sans trouver le sentier qui confirmait le lieu. En fait, le sentier avait été recouvert par des arbustes. Sans être piégeux, ce petit exercice a permis de démontrer que malgré tout le soin apporté aux cartes, ce n’est pas si évident : il est nécessaire de recouper les repères entre eux.

L’analyse doit se faire du général au particulier et on doit avoir à l’esprit les questions suivantes :
-   où on est ?
-   d’où on vient ?
-   où on va ?
Nous devons être capable de revenir sur nos pas.
Lien avec la marche afghane : quand on est stressé, on a souvent tendance à accélérer le pas… dans la mauvaise direction.

L’exercice se poursuit avec un autre binôme pour nous conduire à un autre point : il s’agit de trouver une fontaine. Là encore je n’aurais pas brillé : en essayant de suivre le parcours sur la carte, je me suis emmêlé les pinceaux sur le nombre de lacets du sentier. Et encore aujourd’hui je reste persuadé que plusieurs lacets n’étaient représentés sur la carte que par un grand virage.


Module secours :


Par une question au groupe « qui a déjà vu une hémorragie ? » David effectue des rappels concernant les points de compression. « A priori, si on appuie, ça s’arrête. Parfois il faut appuyer vraiment fort, du coup ça couine fort ».
Lorsqu’on meurt d’une hémorragie, c’est parce qu’il n’y a plus assez de pression pour irriguer les organes et notamment le cerveau.


Rappel :
-   sécuriser la zone afin d’éviter le suraccident ;
-   normalement : protéger, alerter, secours ; mais : une hémorragie, ça peut aller très vite, du coup il est parfois judicieux de secourir d’abord.

Conduite à tenir par exemple pour un individu qui s’est coupé avec un couteau sur lequel on appliquera un pansement compressif :
-   On sécurise la zone en lui demandant de lâcher le couteau qu’il tient encore éventuellement en main ;
-   On peut lui demander de compresser lui-même la plaie « aussi fort qu’il est bête »;
-   On l’aide à s’asseoir puis à s’allonger sans relâcher le point de compression ;
-   On met ses gants (nitryle) ;
-   On prépare son pansement compressif ;
-   On vient chasser en force la main du blessé en faisant en sorte de maintenir la pression pour placer le pansement ;
-   On lui demande de garder la main en l’air (permet aussi d’avoir un visuel sur une éventuelle perte de connaissance) ;
-   On alerte en donnant des faits

Si on n’a pas de pansement compressif, on peut utiliser une écharpe, un paquet de kleenex, et si on n’a pas de gants, on peut utiliser un sachet plastique. Attention à ce qui sert de pansement compressif ne soit pas trop absorbant.
N.B : le duct tape ne colle pas sur les liquides ;
reN.B : ne pas hésiter à parler ferme et fort.

Après cet atelier, nous nous dirigeons vers ce qui sera notre emplacement pour la nuit, non sans faire une pause à un endroit un peu moins venté qu’ailleurs. Manifestement il n’est pas choisi par hasard, il servira à David à expliquer qu’il vaut mieux choisir une bosse au pied d’une pente pour limiter l’effet du vent (A VERIFIER) ; c’est ici que nous aborderons la régulation thermique.


Régulation thermique :


Il est qualifié de module le plus important du stage.
Tout d’abord ne pas se fier aux degrés celsius. Par contre on peut se fier à l’humidité. Plus l’air est humide, plus notre chaleur est pompée à temps égal. L’eau est calorie-porteur.
Un moyen mnémotechnique aide à la compréhension et à la mémorisation :
-   C : conduction (ex : assis par terre sans isolant) ;
-   R : rayonnement (soleil, feu, lumière chaude…) ;
-   E : évaporation ;
-   C : convection (vent)

L’air froid est plus dense que l’air chaud. L’air froid qui descend de la montagne est dit catabatique. Et pour profiter des rayonnements, il faut se découvrir.

Perte de chaleur :
-   20% par la tête ;
-   20% par le cou ;
-   20% par le torse
-   puis 10% pour chaque membre approximativement.

On perd de la chaleur là où il y a de gros vaisseaux sanguins. Quand on a froid, le sang revient vers les centres vitaux.
Les signes de froid sont notamment la baisse de la motricité fine, les extrémités engourdies.
L’acclimatation au froid peut se travailler :
-   sur une longue période mais pas de froid intense : un sportif peut s’acclimater en cinq jours ;
-   sur une courte période : prendre une douche froide de temps en temps.

N.B : on portera plutôt une polaire au-dessus de la laine, et la fumée du feu « bouffe » la membrane goretex.

Puis David nous montre comment prendre la position de survie avec la couverture de survie : s’asseoir sur un isolant par exemple son sac et sur un bout de la couverture pour en faire une cloche autour de nous. On veillera à bien faire descendre le sommet de la couverture jusqu’au menton. On peut oublier un briquet mais attention au vêtement et aux cheveux/barbe ; par ailleurs le métal du briquet peut chauffer au point de faire fondre le plastique, provoquant ainsi des fuites de butane, d’où des risques de projections enflammées.


Bref atelier nœuds… :

… avant de monter les abris.
On voit rapidement le vocabulaire adéquat :
-   le tour mort (un tour où on ne fera pas de nœud) ;
-   le courant (l’extrémité qu’on fera passé dans les boucles) ;
-   le dormant (l’extrémité qui ne sert pas) ;
-   la ganse (l’arrondi par exemple entre le courant et le dormant)

Puis David nous montre le nœud de cabestan et sa variante permettant de rapidement le défaire.

Et nous passons au montage des abris…

Une démonstration nous est faite :
-   étaler le tarp ;
-   fermer la face au vent avec les sardines ;
-   réduire la face d’entrée ;
-   placer un piquet au centre (ou à peu près)

Et c’est à nous… Je n’en avais jamais monté. Malgré le vent, j’ai finalement réussi à faire un truc qui a tenu toute la nuit. Le plus difficile a été de faire tenir le piquet central : du coup je lui ai passé un nœud de pendu consolidé par toutes les ficelles que présentait le tarp. Pas beau, mais j’ai bien dormi. Bien mieux que la veille à l’hôtel ou même que le lendemain dans un autre hôtel où deux connards et une c*nnasse n’ont rien de trouvé mieux que réveiller tout le couloir à 3h du matin.

 

Toutefois avant la nuit, nous avons quand même encore eu droit à un petit atelier.


Atelier couteau :


David nous démontre ce qu’il attend de nous avec les règles de sécurité :
-   pas de viande ami dans le chemin : la viande ami, c’est surtout la notre, mais on pourrait considérer que c’est la personne ou les personnes qui nous accompagne(nt) (à ce titre je fais un parallèle avec les stage ACDS que j’ai pu suivre il y a quelques années ou Fred Perrin et Pépé expliquait qu’il fallait prévoir un cercle assez large, mais c’était dans le cadre des démonstrations de coupe)
-   le ranger dès qu’on ne s’en sert plus, même pour une durée de quelques secondes : d’où l’intérêt d’avoir un étui non seulement rapidement accessible mais aussi dont le système de rétention permet une sortie et un rangement aisé. Le kydex est réputé pratique pour cette raison notamment (réflexion personnelle : fragile au froid, et chiant lorsque des tous petits cailloux s’insinuent à l’intérieur).

Côté exercices, nous devions fendre une buche sur un plan horizontal : placer la buche droite devant nous, couteau main faible avec lame inclinée à 45° vers nous sans que de la viande ami soit dans le chemin et bâtonner avec main forte, tourner la buche et faire la même chose pour faire une grosse encoche, et continuer de l’autre côté de la buche jusqu’à ce qu’on arrive à la fendre.

Fendre une buche sur un plan vertical : le couteau sera incliné à 45° à peu près, mais par rapport à la verticalité de la buche cette fois, et on bâtonne sur la partie de la pointe qui dépasse de l’autre côté.

Tailler une pointe sur un bâton : par exemple pour un droitier, placer le genou droit au sol, en retrait par rapport au gauche (la plante du pied gauche est au sol), le couteau est dans la main droite et le dos de la lame est positionnée sur le devant de la rotule, le bâton à tailler est dans la main gauche, il s’agit de tirer le bâton et non de pousser la lame.

Faire une petite encoche sur un morceau de bois : il s’agit d’un travail minutieux, on va donc pousser sur le dos de la lame avec le pouce.

« Analyse personnelle » : Tenant compte de la liste fournie (un couteau avec une lame de 10 à 15 cms et sans contre tranchant), j’avais pris deux couteaux que je voulais essayer : un randall truit and bird (avec contre tranchant et étui cuir accroché à la ceinture) et un Fred Perrin un chouilla plus long (sans contre tranchant et avec étui kydex). Les deux pouvaient faire le travail, mais ils n’étaient pas vraiment appropriés. Les deux avaient une lame de faible largeur. Leur gabarit se prêtait mal à un travail avec des gants (fortement conseillé, ça le travail avec des gants !!). De fait, je me demande s’il n’est pas plus profitable de conseiller une lame de 15 à 20 cms avec une largeur approchant les 3 cms dans un étui qui pourra permettre de le porter sur les vêtements. Non pas qu’il y ait de mauvais couteau, mais ceux que j’avais amenés m’auraient obligé à chercher des buches plus petites, alors qu’un outil avec un gabarit plus imposant aurait finalement été plus polyvalent (le pire c’est que j’avais un swamp rat, mais je n’ai pas osé le prendre !!).


On se doute que l’exercice peut directement mis en rapport avec la préparation d’un feu. Ce sera d’ailleurs le dernier exercice de la journée, et pendant que nous nous initions, les futurs moniteurs préparaient de leur côté tous le bois nécessaire au feu. Malheureusement, le vent n’a pas permis que nous en allumions un.



REPAS DU SOIR ET NUIT



(N.B : dans l’abri, se positionner sur une petite bosse, pour éviter, en cas de pluie que l’eau ne vienne constituer une option « marina, les pieds dans l’eau »)

Le lendemain matin :
débriefing de la nuit (va suivre l’ensemble des réflexions des participants que j’ai pu prendre en notes) :
-   bien se positionner : s’arranger pour le froid n’arrive pas sur la tête ;
-   s’aménager suffisamment d’espace de vie ;
-   problème de condensation pour les abris vraiment étanches ;
-   bâche agricole : lorsqu’il y a beaucoup de vent, ça claque et ça fait beaucoup de bruit ;
-   au dessus de 1000 mètres : David conseille de prévoir la tente, de même d’une manière générale en hiver. Le tarp a nettement ses limites.

Ce petit débriefing permet de venir sur la notion d’ANTICIPATION :

Illustration par l’anecdote des hollandais en balade sur le plateau du Vercors, mal équipés tant au niveau des vêtements et chaussures que de l’alimentation et eau, en version brève, il s’agissait d’une quasi absence de réflexion quant aux risques à gérer. On pouvait leur reprocher :
-   un manque de connaissances de l’environnement et de l’activité ;
-   un manque total d’anticipation ;
-   des présupposés quant à ce qu’on pouvait trouver sur le plateau parce qu’il s’agissait d’un itinéraire touristique (buvette par exemple) ;
-   un déficit matériel.

Pour palier à tout cela, on peut faire appel à son intuition. Elle devrait servir à analyser quelque chose qui demeure à vérifier. L’intuition est souvent impalpable parce qu’on ne prend pas le temps de s’écouter ; on ne s’écoute que lorsqu’on commence à ressentir une émotion. David a concrétisé son propos en faisant référence au stage interrompu. Il a ressenti à un moment donné de la colère ; la colère peut servir d’illustrateur parce qu’on a tarder à écouté son intuition. Réflexion personnelle : en guise d’exercice, il apparaît opportun de temps en temps de prendre le temps d’objectiver son intuition : « pourquoi je ressens cela ? qu’est ce qui se passe ? … »

Voici finalement l’objet du stage :
NE PAS SE RETROUVER EN SITUATION DE SURVIE
(c’est vrai qu’il est délicat d’écrire un objectif pédagogique sous la forme d’une négation)

Pour objectiver notre intuition (mais même sans intuition), on peut estimer les risques qu’on est amené à prendre :
Probabilité x gravité
Selon une échelle de 0 à 5
Ex : 5 (grande probabilité) X 5 (risque de mort) = 25 => mauvaise journée, reste chez toi (c’est un raccourci hein)

Exemple un peu plus concret :
Après le stage de ce week-end, on reprend le volant, on peut avoir une bonne probabilité de se planter (3) et donc une bonne probabilité d’un risque physique (3) => 9.
Comment agir en amont ?
-   enlever le caillou sous le matelas de sol, qui nous empêche de dormir ;
-   mettre des boules quies pendant la nuit pour assurer son sommeil ;
-   avoir pris des cours de conduite défensive ;
-   avoir repéré des hôtels ;
Comment agir a postériori du stage ?
-   réduire sa vitesse ;
-   s’octroyer des pauses plus fréquentes ;

Lorsqu’on hésite sur la valeur de la probabilité ou du risque, on prend le plus élevé dans la philosophie du « qui peut le plus peut le moins ».

N.B : à la fin de ce module, David nous demande de mettre les mains sur la tête pour clore ce module, comme ça juste pour le clore… Et on le fait tous… !!! C’est bizarre mais je ne pense pas que David nous l’a demandé pour rien…


Suite module SECOURS :


Le cas proposé porte cette fois sur une piqûre de vipère. 9 fois sur 10, il s’agit d’une piqûre sèche, c’est à dire sans venin, et c’est quasi sans douleur. En cas d’injection du venin, c’est 48 heures de malaise et a priori pas mortel. La blessure est constituée de deux petits points espacés de 7 à 10mm. On peut avoir l’image d’une blessure faite par une agrafeuse. L’aspi venin se sert à rien. Si venin il y a, il circulera par la lymphe.
Conduite à tenir :
-   rester calme ;
-   s’éloigner de la vipère (ou la laisse s’éloigner, pas la peine de la tuer) ;
-   on sait que la piqûre est sèche lorsqu’après deux heures, il n’y a pas de gonflement, et pas de douleur ;
-   ne pas bouger ;
-   immobiliser le membre touché ;
-   ne pas surélever ;
-   compresser (de nouveau avec le pansement compressif israélien) ;
-   appeler les secours : 112, décrire la blessure, ce qu’on a vu, rester factuel, répondre aux questions de l’opérateur

Exercice pratique avec le binôme qui nous a été « attribué » en respectant toutes ces étapes. Le pansement compressif servira à strapper en 8.

Dans cette même optique des secours, on cherchera le cas échéant à se faire voir d’un hélicoptère, d’où l’intérêt d’avoir des vêtements voyants, une couverture de survie orange, et un moyen de communication. La communication depuis un téléphone portable pourra être relayée aux pilotes.

Ensuite David nous montre rapidement comment aider une personne à se déplacer avec un membre invalidé : on va placer notre centre de gravité sous le sien, son bras sur nos épaules et on redresse les jambes. Pour marcher, on colle notre jambe à la sienne invalide pour la « remplacer ». Il n’est ensuite pas difficile de trouver le rythme. Sur une personne réellement plus petite, on aura sans doute plus d’aisance à la prendre directement sur le dos.
Nous avons aussi rapidement évoqué la « chaise ».
David nous a aussi rapidement expliqué comment faire un brancard avec deux perches et un poncho : on positionne deux perches au sol, sur un poncho avec suffisamment de tissu de chaque côté pour replier les bords sur ce qui sera la couche ; une fois que la personne s’allonge dessus, les forces de frictions permettent à l’ensemble de tenir solidement. Nous n’avons pas eu le temps de tester ce système, mais je pense que ça valait le coup de le noter quelque part.


Module EAU (par François):


Tout d’abord, quelques données nous ont été apportées pour justifier de l’importance de l’hydratation :
-   2% de déshydratation entraine une baisse de 10% des capacités physiques ;
-   5% entraine des vertiges ;
-   10% altère la mobilité ;
-   15% conduit à la mort.

Un indicateur de l’hydratation est la carté et la densité des urines : plus c’est clair et abondant, plus on est hydraté.

L’eau est assimilée par le biais du gros intestin. C’est notamment pour cette raison qu’il est préférable de ne pas boire pendant les repas (c’est mieux 3h avant, 3 heures après par exemple). Il est en fait préférable de boire de petites quantités fréquemment et en dehors des heures de repas. Par ailleurs le corps ne peut pas assimiler plus de 700ml/heure. Si l’eau est froide, l’eau devra d’abord la réchauffer, d’où une dépense énergétique supplémentaire. Si l’eau est chargée en nutriment, l’estomac la traitera plus lentement, comme si c’était un aliment. Et pour tordre le cou à une idée reçue : on n’économise pas son eau, la meilleure gourde reste notre corps. Si on veut économiser l’eau, il faut limiter la transpiration : d’où retour sur la régulation thermique, et sur l’adaptation de son comportement (marche afghane par exemple).

Comment trouver de l’eau sur le terrain ?
⇨   retour à la lecture de carte, ainsi que l’observation de la végétation. La présence de saule, de peuplier (et j’ai aussi entendu de figuier de la part de l’un des stagiaires), mais aussi les traces d’animaux convergentes vers une même direction laissent penser que de l’eau est à proximité.

Cependant une fois qu’on a trouvé de l’eau, ce n’est pas terminé. Il va falloir évaluer sa potabilité :
-   regarder d’où elle vient ; est-ce qu’en amont il n’y a pas un troupeau de chèvres ou une usine rejetant des déchets dans l’eau ;
-   regarder son aspect, et ne pas boire si on remarque un aspect huileux, avec des reflets bleutés ;
-   observer la végétation : on peut trouver des algues bleues-vertes qui sont toxiques : elles contiennent des cyanobactéries, et il n’y a pas de traitement. Ces algues naissent lorsque l’eau est saturée d’engrais, d’hydrocarbures ou encore d’épaves en décomposition. Souvent l’eau stagnante est chaude, car peu ou pas oxygénée.

Cela étant ce n’est pas parce qu’une eau est claire qu’elle est potable : attention au micro-organismes !

Pour la rendre potable :
-   filtration pour enlever les macro-particules ;
-   décantation : laisse l’eau reposer, les particules vont se poser au fond, et l’eau claire sera au-dessus, mais la décantation prend du temps.


Nous est proposé ensuite un exercice pour la filtration de l’eau :
On découpe une bouteille en plastique.
Par le goulot on fait passer un tissu (blanc ou bien délavé) d’une bonne cinquante de centimètres et on fait un nœud.
On place une poignée de terre sur ce nœud ; c’est cette terre qui servira de filtre.
La seconde partie de la bouteille servira de récipient dans lequel l’eau s’écoulera après avoir coulé le long du chiffon. Le rythme souhaité est un gouttes à gouttes rapide ; pour le faire varier on peut resserre le nœud en tirant sur le chiffon ou ajouter des nœuds sur la longueur du chiffon pour accroitre les capacités de filtration, et dans ce cas ce sera plus long.



Le but de l’exercice était de pouvoir présenter trois litres d’eau par équipe constituée. Tout le monde y est arrivé même si certains tissus contenaient encore un peu de lessive. L’eau en tous cas, était suffisamment claire ; et nous y ajoutions un comprimé de micropur forte.

A l’heure actuelle je ne l’ai pas encore bue (mais en fait là c’est compliqué parce que ce sont des collègues qui m’ont embarqué mon sac parce que je dois prendre deux autres collègues et leur bagage dans la boite à gants à roulettes qui me sert de voiture… et enfin bon bref, je retrouverai ma gourde en fin de semaine).

 

Quelques contenus supplémentaires :
-   les traitements peuvent évidemment se faire par les filtres achetés dans le commerce : filtre katadyn par exemple, et dans ce cas il est souhaitable qu’il puisse opérer à moins de 0,2 microns ;
-   méthode solaris (A VERIFIER) : entre 6 et 12 heures sous nos latitudes ;
-   traitement chimique : micropur forte, ou classique, en comprimés ou liquide, ions d’argent. Le traitement chimique est performant sur virus et bactéries ;
-   faire bouillir de l’eau ; mais des virus sont parfois thermo résistant. Par exemple le rota virus résiste à l’ébullition ; il est alors nécessaire d’atteindre 143° C (comme l’hépatite A). Cette température est atteignable dans une cocotte minute.

L’idéal : filtre + micropurforte

N.B : les traitements chimiques ne sont pas l’idéal, en revanche, pour la flore intestinale.

Quelques mots sur les bestioles qu’on peut trouver dans l’eau :
-   les parasites dont la douve du foie ;
-   les protozoaires tels que les amibes ;
-   les bactéries (0,3 microns) ;
-   les virus, rendent nécessaire l’emploi du traitement chimique.

Présentation du kit de David :
-   un filtre aqua mira frontier pro d’une durée de vue de 200 litres (qui remplace en fait le bricolage de la bouteille en plastique ;
-   une gourde souple platypus sur la quelle peut se visser le filtre.

Synthèse : plus c’est gros, plus ça se filtre ; plus c’est petit, plus on aura recours au traitement chimique

N.B : même avec le filtre aqua mira frontier pro, il n’est pas conseillé du tout de boire à même d’une flaque ;
Le charbon actif est un filtre ultra poreux (ex : carafe brita)


Module feu (par Boris):


Pour travailler cet atelier nous rejoignions un gué situé quasi au même endroit que le premier point à rallier lors de l’atelier orientation.
Comme d’habitude, nous commençons par quelques données théoriques, et notamment avec cette maxime : « un feu bien réussi est un feu bien préparé ».
Il est « nécessaire de perdre du temps » à chercher le bon bois, le bon emplacement pour en gagner au moment de l’allumage.
Il est possible de trouver du bois sec même lorsqu’il pleut. Du bois trempé peut être sec à l’intérieur.
Pourtant il ne va pas s’enflammer vite du fait du principe de masse/surface, et une flamme de briquet procure entre 100 et 200 watts. Il est donc nécessaire de réduire la masse du bois.
On va donc tailler des allumettes selon le principe de Sec, Mince et Long (S.M.L.), puis des morceaux un peu plus gros, jusqu’à 4, 5 ou 6 gabarits différents allant donc du plus petit ou plus gros.
Pour information :
-   jusqu’à 250°C, le bois va s’évaporer ;
-   jusqu’à 300°C, la pyrolyse permettra un dégagement de chaleur sans faire appel à l’oxygène ;
-   de 800 à 1000°C, la combustion dégagera une grosse chaleur, et une croute se formera sur le charbon ;
-   à 1200°C se créera la braise.

Rappel du triangle du feu : pour vivre un feu a besoin :
-   de combustible (bois) ;
-   de comburant (oxygène) ;
-   d’une source de chaleur.

Le staff nous conseille d’avoir toujours sur nous des allume-feu artificiels (par exemple plusieurs briquets, répartis dans le sac, dans la veste, dans le pantalon).

N.B sur le bois gras : la sève du pin contient de la térébantine ; pour en trouver il s’agit de répérer les extrémités des branches coupées ou cassées dans lesquelles la sève a continué de s’accumuler. Plus il pleut, plus il faudra du bois gras pour allumer le feu. Et avec le bois gras on fera des copeaux.

Quant à l’emplacement, on veillera à dégager la zone et on fera aussi attention aux branches qui pourraient se trouver au-dessus de la zone. Côté sécurité, on pourra aussi prévoir de l’eau et/ou de la terre à côté pour une extinction en urgence.

Dans la mesure où les allumettes (S.M.L) s’enflamment rapidement, elles absorbe aussi très vite l’humidité : il est donc nécessaire de les isoler. De même pour les copeaux de bois gras, on prendra soin de les garder dans une poche près du corps plutôt que dans un sachet plastique.

Au moment de construire le feu, il conviendra de l’isoler du sol (principe de conduction) avec une plateforme de buchettes par exemple, de prévoir une barrière contre le vent (convection) afin d’améliorer le rayonnement. Et bien entendu s’il pleut, on créera une zone abritée (par exemple avec un poncho le temps que le feu démarre bien)

Une fois démarré, on l’alimentera jusqu’à ce qu’il soit autonome : on aura donc tout ce qu’il faut à portée de la main et on restera le temps qu’il faut.

Le moniteur nous montre son kit feu contenant plusieurs moyens : briquet, firesteel, œuf Manise, chambre à air…

L’œuf Manise contient du coton imbibé de vaseline. Pour ceux qui n’en avaient jamais constitué, David avait prévu le pot de vaseline et le coton. Tout le monde a ainsi pu constituer son allume feu.

C’était ensuite aux stagiaires de « pratiquer » : on avait 15 minutes. Et c’est à ce moment que j’ai compris l’intérêt d’être en binôme. Pendant que l’un taillait le bois gras, l’autre fabriquait la plateforme de bois et imbibait le coton (sur le partage des tâches, il y a sans doute une idée à creuser côté pédagogie). Heureusement au demeurant que les moniteurs avaient déjà taillé les allumettes. Un coup de firesteel et le feu prenait.
Pour l’éteindre on se servait donc du cours d’eau situé à nos pieds et on lançait les bouts de bois calcinés derrière les talus.

N.B : vu que sur la liste fournie par le CEETS, il n’était pas mentionné « l’œuf Manise », je n’ai pas pris mes allume-feu ainsi préparés… On est blaireau ou on l’est pas… en même temps c’est attachant un blaireau.

Nous reprenions ensuite une petite marche pour nous poser à l’endroit où nous avions pris notre repas méridien de la veille.


Atelier « camouflage » :


En quelques minutes, quelques éléments nous étaient fournis, et un stagiaire ancien militaire se cachait à moins d’une vingtaine de mètres de nous : il nous voyait, pas nous.
Par binôme nous tachions donc de faire la même chose. Même s’il était facile de nous voir à partir du moment où on se signalait par la voix, il y avait moyen de s’apercevoir que nous n’avons nul besoin de ghillie ou autre artifice particulier.
Il s’agissait de faire l’inverse de ce que nous aurions fait si nous devions nous faire voir des secours, puis d’éviter mouvement et bruit.
De manière plus approfondie, il nous était rappelé un acronyme :
-   F : forme, on va casser notre silhouette et la forme des épaules, rien qu’en se mettant au sol, la silhouette ne sera plus cette d’un bipède ;
-   O : ombre, on va profiter des zones d’ombre ou au contraire faire attention à ce que notre ombre ne soit pas projetée au-delà de notre cachette ;
-   M : mouvement, on s’attachera à ne faire aucun mouvement ou selon le contexte à adopter le même rythme de ceux qui nous entourent ;
-   E : éclat, on fera attention à ce que nos lunettes ou verre de montre par exemple ne reflètent pas le soleil ;
-   C : couleur, on s’arrangera pour que les couleurs qu’on porte ne tranche pas avec notre environnement ;
-   B : bruit, on s’attachera à ne pas faire de bruit et de fait attention au bruit de clefs par exemple ;
-   L : lueur, on veillera à ce que nous moyens lumineux soient éteints de même que le téléphone portable (même en mode silencieux, l’écran peut s’allumer) ;
-   O : odeur, une odeur de parfum dans la nature ça tranche ;
-   T : traces, de pas ou branches cassées, herbes pliées…


A l’issue, David nous expose ses strates :
-   strate 0 : le corps et les connaissances ;
-   strate 1 : le pantalon et ce qu’il y a dans les poches (pour les clefs USB, crypter les données avec des logiciels tels que gpg);
-   strate 2 : le kit (fond de sac) ;
-   strate 3 : le sac ;
-   strate 4 : la voiture ;
-   strate 5 : la maison ;
-   strate 6 : le réseau (famille, amis, travail…);
-   strate 7 : les services public.

David nous dévoile aussi le contenu de sa ceinture et de son portefeuille : argent, numéros utiles, …
A noter qu’à partir de la strate 2, le contenu précis des strates est à définir en fonction des circonstances (=> retour sur l’anticipation).


Fin :


A l’issue du stage, David prend soin de nous réunir, et effectue un débriefing. En vrac la plupart sont satisfaits.
Deux participants auraient sans doute souhaité plus de pratique ou plus de temps de pratique, voire « en chier un peu plus ».
De mon côté j’ai trouvé ce que j’étais venu chercher. C’était un stage dense, avec beaucoup d’informations, mais j’ai trouvé que les temps de parole et de pratique étaient plutôt bien équilibrés. Et par exemple pour les petits modules secours, j’ai trouvé que le temps laissé à dispo était suffisant. J’ai souvent reproché au cours de secourisme des longs temps morts parce qu’au bout d’un certain temps, on n’accroche plus sur les « simulations ». Il est vrai aussi que ça ne constituait qu’un rappel et que pour une formation initiale, plus de temps aurait été nécessaire.
Je n’ai eu ni trop chaud, ni trop froid. J’étais vêtu d’un pantalon en G1000 de Fjallraven, de vieilles chaussures de rando, un T-shirt coton, un T-shirt manche longue de footing, une parka Schott avec polaire intégrée mais que j’ai désolidarisée. J’ai trouvé cette parka plutôt tourné sur l’urbain assez fonctionnelle.
Je n’ai par contre pas trouvé l’équilibre entre la fluidité d’une régulation thermique (ex : enlever la parka et la mettre dans le sac) et le fait que j’ai du matériel dans les poches de la parka (gants, frontale, boussole, bonnet…).
Mon sac à dos (un forclaz 70 que j’ai acheté il y a, pfiou, il y a quoi) était relativement adapté, mais il couinait et effectivement un sac est toujours trop petit, d’autant que de plus en plus, j’estime qu’un sac doit aussi contenir du vide (même en mode urbain) pour pouvoir y glisser rapidement le blouson ou le pull parce que la température dans la journée est passé de 1°C  avec un petit vent à 25°C sans vent et avec un beau soleil (si, si, c’est arrivé et ça arrive de plus en plus souvent !!).
Et côté couteau, je pense que je n’aurais pas du hésiter à en prendre un plus conséquent.
Si j’ai des conseils pour les futurs participants : si vous avez du matériel, osez le prendre et vous en servir ! De même si vous avez déjà préparé de l’allume feu. Les moniteurs posent beaucoup de questions ouvertes pour inviter à la participation, et bien que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, n’hésitez pas à vous exprimer (ça fait bien de dire ça moi qui suis plutôt du genre à rester dans mon coin)
« Modifié: 09 juin 2013 à 14:25:54 par bison solitaire »

07 juin 2013 à 19:36:39
Réponse #1

jeanluc


Salut Bison Solitaire
super compte -rendu ,qui m' a rappelé de bons souvenirs ;D
Au sujet de l'eau ,je m'interroge neanmoins : pourquoi " les chêvres " et pas plutôt " les moutons " en amont de ta "source" d'eau ? je connais la douve du foie ,transmise par les dejections des moutons ....pour les chêvres ,je ne connais pas :-[

07 juin 2013 à 20:03:11
Réponse #2

Honu


Salut Bison Solitaire  :)

Super le RETEX ! merci

Je vois que tu es plus que prêt, pour le N2 ;)

a bientôt ;)

Jérôme
En parlant peu, tu entends davantage.

07 juin 2013 à 20:27:07
Réponse #3

raphael


 :akhbar:

Merci Bison pour le CR, cela me rappelle très bien mon N 1.

et cela fait un très bon mémento a imprimer et a garder sur soi
« Modifié: 08 juin 2013 à 07:51:14 par raphael »
Se connaitre et s'accepter


07 juin 2013 à 20:39:36
Réponse #4

mrfroggy


waouh ! ça c est du retex de première qualité !! merci vraiment Bison  :)
Les Hommes qui sont nés pour jouir véritablement de la vie font ce qui leur plaît, à l’heure où cela leur plaît, et ne perdent pas leur temps à prévoir l’avenir, à se garer de catastrophes imaginaires. (Alfred Capus)

07 juin 2013 à 20:51:45
Réponse #5

bison solitaire


Salut Bison Solitaire
super compte -rendu ,qui m' a rappelé de bons souvenirs ;D
Au sujet de l'eau ,je m'interroge neanmoins : pourquoi " les chêvres " et pas plutôt " les moutons " en amont de ta "source" d'eau ? je connais la douve du foie ,transmise par les dejections des moutons ....pour les chêvres ,je ne connais pas :-[

Je t'avoue que j'ai placé la bestiole comme ça venait sous le clavier... Merci de ta remarque. :)

07 juin 2013 à 21:16:21
Réponse #6

scalouk


waouh ! ça c est du retex de première qualité !! merci vraiment Bison  :)

Moi aussi je te félicite et je te remercie pour ce retex si important  :doubleup:
Je suis mon histoire, mais mon histoire n'est pas moi.

08 juin 2013 à 02:13:09
Réponse #7

adario


Super retex ! merci :doubleup:
un détail me pose problème


-   faire bouillir de l’eau ; mais des virus sont parfois thermo résistant. Par exemple le rota virus résiste à l’ébullition ; il est alors nécessaire d’atteindre 143° C (comme l’hépatite A). Cette température est atteignable dans une cocotte minute.



Dans une cocote minute la pression  de fonctionnement et de 80kPa (0.8 bar) et la température entre 115° et 120°, pour atteindre 143° C il faut dépasser la pression d'utilisation d'une cocote minute, 143°C il faut un autoclave acceptant une pression de fonctionnement plus élevé a peu prés 3 bar il me semble.

08 juin 2013 à 09:00:00
Réponse #8

bison solitaire


Super retex ! merci :doubleup:
un détail me pose problème

Dans une cocote minute la pression  de fonctionnement et de 80kPa (0.8 bar) et la température entre 115° et 120°, pour atteindre 143° C il faut dépasser la pression d'utilisation d'une cocote minute, 143°C il faut un autoclave acceptant une pression de fonctionnement plus élevé a peu prés 3 bar il me semble.

Tu as raison, autoclave!! Merci :)

08 juin 2013 à 10:49:38
Réponse #9

moss


Dans une cocote minute la pression  de fonctionnement et de 80kPa (0.8 bar) et la température entre 115° et 120°
La pression serait inferieure a la pression atmospherique ?! Il y a un souci...
« Nous sommes dans la m*rde, mais ce n'est pas une raison pour la remuer.  »
Marcel Bigeard

« La fin de l’espoir est le commencement de la mort.  »
Charles de Gaulle

08 juin 2013 à 11:04:47
Réponse #10

VieuxMora


@ Moss
Tout dépend de la référence de pression ( le Zéro du manomètre )
Pression absolue =1,8 bars
Pression relative (par rapport à la pression atmosphérique, donc surpression que subit la cocotte ) = 0,8 bars
https://fr.wikipedia.org/wiki/Formule_de_Duperray

PS: aujourd'hui les pressions s'expriment en hPa (hectoPascal) 1 bar = 1000hPa

@ Bison solitaire:
Quel courage, pas d'avoir fait le stage, mais de rédiger un CR si complet.
« Modifié: 08 juin 2013 à 11:20:02 par VieuxMora »

08 juin 2013 à 11:08:47
Réponse #11

Thanos


Ah le fameux Retex !!  :up:

Intéressant en tous cas !

Merci de partager ton expérience avec nous. ;)

L'inavisé         
Croit qu'il vivra toujours        
S'il se garde de combattre,
Mais vieillesse ne lui
Laisse aucun répit,
Les lances lui en eussent-elles donné.

Hávámál

A vaincre sans péril, on gagne !             http://www.dailymotion.com/video/x61nne_frankland-vs-excalibur_webcam
Le courage, c'est pour les morts.           http://www.frankland.fr

TACTICAL GEAR: If I Hear One More Tactical Gear Manufacturer say “Our Gear is Used by Special Forces” I am Going to Kick a Kitten in the Head

08 juin 2013 à 11:49:09
Réponse #12

Denwo


Joli, compte rendu !  :doubleup:

Faudrait, que je fasse un stage un de ces jours, quand j'aurais les moyens  ::)

PS: tu permet, que je copie certains passages, dans le cadre de faire une liste de synthèse (pour usage personnel) ?
Viva Liberta

08 juin 2013 à 12:00:12
Réponse #13

guillaume


Merci Bison pour cet excellent RETEX :up:.

Je me permet de préciser quelques points :

-s'hydrater avant de manger (sur un estomac vide donc) : point besoin de la faire 3H avant. 20 à 30 min suffisent si l'eau n'est pas trop chaude/froide, pas trop chargée en minéraux.

-faire un pansement compressif sur une morsure de vipère oui mais léger pour bloquer la circulation lymphatique par laquelle passe le venin. Pas de garrot (je préfère le répéter, cette méthode "populaire" a la peau dure).

a+

08 juin 2013 à 18:13:22
Réponse #14

bison solitaire




@ Bison solitaire:
Quel courage, pas d'avoir fait le stage, mais de rédiger un CR si complet.

Je suis 5ème dan en compte rendu ;#

08 juin 2013 à 18:13:55
Réponse #15

bison solitaire


Joli, compte rendu !  :doubleup:

Faudrait, que je fasse un stage un de ces jours, quand j'aurais les moyens  ::)

PS: tu permet, que je copie certains passages, dans le cadre de faire une liste de synthèse (pour usage personnel) ?

Pas de souci!! :)

08 juin 2013 à 18:16:59
Réponse #16

bison solitaire


Merci Bison pour cet excellent RETEX :up:.

Je me permet de préciser quelques points :

-s'hydrater avant de manger (sur un estomac vide donc) : point besoin de la faire 3H avant. 20 à 30 min suffisent si l'eau n'est pas trop chaude/froide, pas trop chargée en minéraux.

-faire un pansement compressif sur une morsure de vipère oui mais léger pour bloquer la circulation lymphatique par laquelle passe le venin. Pas de garrot (je préfère le répéter, cette méthode "populaire" a la peau dure).

a+

On a bien parlé de 3 heures mais j'ai pris cela effectivement comme une liberté de langage; perse, de manière naturelle je ne bois pas ou quasi pas pendant les repas. Mais avant et quelques temps après oui, et je ne fais pas attention si c'est 3h ou 2 h ou même 1h...
Et il a bien été rappelé pendant le stage: "pas de garrot"... C'est tellement courant d'entendre cela maintenant que ça manque sans doute dans ce compte rendu...

En tous cas merci à vous d'avoir lu: ça doit au moins aussi fastidieux à lire qu'à écrire  :D
« Modifié: 08 juin 2013 à 21:20:32 par guillaume »

08 juin 2013 à 22:17:40
Réponse #17

Denwo


C'est intéressant de te lire, enfin pour moi qui n'est jamais fais de stage, ça permet de visualiser le contenu d'un stage de 2 jour

Par contre je ne comprends pas pourquoi en cas de morsure (et injection de venin) on ne fais pas de garrot ? ça devrait pourtant bloquer un peu le sang et éviter au venin de se répandre, non ?
Viva Liberta

09 juin 2013 à 00:35:24
Réponse #18

guillaume


Par contre je ne comprends pas pourquoi en cas de morsure (et injection de venin) on ne fais pas de garrot ? ça devrait pourtant bloquer un peu le sang et éviter au venin de se répandre, non ?

Relis les messages précédents, la réponse s'y trouve. :glare:

a+

09 juin 2013 à 08:50:30
Réponse #19

Corin


'tain, tu fais ton stage N1 et je n'y suis pas :o
Je n'aurais pas pu mais ça m'aurait fait plaisir.
As-tu prévu le N2?

Je suis 5ème dan en compte rendu ;#
:D :D :D :D

A+

09 juin 2013 à 14:04:09
Réponse #20

Denwo


Relis les messages précédents, la réponse s'y trouve. :glare:

a+

J'ai relu, mais je trouve rien, j'ai lu que le venin, circulera par la lymphe, et mettre un pansement compressif léger pour bloquer la circulation lymphatique.

Citer
cf: -faire un pansement compressif sur une morsure de vipère oui mais léger pour bloquer la circulation lymphatique par laquelle passe le venin. Pas de garrot (je préfère le répéter, cette méthode "populaire" a la peau dure).
et
Citer
Le cas proposé porte cette fois sur une piqûre de vipère. 9 fois sur 10, il s’agit d’une piqûre sèche, c’est à dire sans venin, et c’est quasi sans douleur. En cas d’injection du venin, c’est 48 heures de malaise et a priori pas mortel. La blessure est constituée de deux petits points espacés de 7 à 10mm. On peut avoir l’image d’une blessure faite par une agrafeuse. L’aspi venin se sert à rien. Si venin il y a, il circulera par la lymphe.
Conduite à tenir :
-   rester calme ;
-   s’éloigner de la vipère (ou la laisse s’éloigner, pas la peine de la tuer) ;
-   on sait que la piqûre est sèche lorsqu’après deux heures, il n’y a pas de gonflement, et pas de douleur ;
-   ne pas bouger ;
-   immobiliser le membre touché ;
-   ne pas surélever ;
-   compresser (de nouveau avec le pansement compressif israélien) ;
-   appeler les secours : 112, décrire la blessure, ce qu’on a vu, rester factuel, répondre aux questions de l’opérateur

Mais rien ne dis pourquoi il ne faut pas faire de garrot, à moins que je ne sais pas lire  ;#
Viva Liberta

09 juin 2013 à 14:04:55
Réponse #21

bison solitaire


'tain, tu fais ton stage N1 et je n'y suis pas :o
Je n'aurais pas pu mais ça m'aurait fait plaisir.
As-tu prévu le N2?
 :D :D :D :D

A+

 :D :D
Dire que je l'ai prévu c'est prétentieux... Ca devait faire pas loin de 10 ans que je disais: faut que je fasse un stage avec David, faut que je fasse un stage avec David, faut que je fasse un stage avec David...
Donc oui, je compte bien faire le N2, mais alors quand... J'espère dans pas trop longtemps!!
C'est sûr que ça fera plaisir de te revoir... parce que là ça fait combien de temps: depuis 2007 ou 2008 qu'on ne s'est pas vu?

09 juin 2013 à 14:07:08
Réponse #22

bison solitaire


J'ai relu, mais je trouve rien, j'ai lu que le venin, circulera par la lymphe, et mettre un pansement compressif léger pour bloquer la circulation lymphatique.
 et
Mais rien ne dis pourquoi il ne faut pas faire de garrot, à moins que je ne sais pas lire  ;#

Ben, les pros confirmeront ou infirmeront (on pourrait y trouver un jeu de mot avec infirmier... ça tombe bien): si le venin ne passe pas par le sang, ça n'est pas utile de mettre en péril tout le membre...

10 juin 2013 à 06:41:42
Réponse #23

bison solitaire


Yep mais t'es vache là Bison, on cherchant un peu (tout seul ou à la rigueur sur le forum), je suis sûr que Denwo aurait trouvé.

PAVC.

Meuuuuuuuhhh!!!! Non  ;#

11 juin 2013 à 00:20:06
Réponse #24

Corin


parce que là ça fait combien de temps: depuis 2007 ou 2008 qu'on ne s'est pas vu?
2007... Voilà qui ne nous rajeunit pas... :D

A+

 


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