pour ma part si je peux donner un truc : en cas de rupture d'une artères il faut la boucher avec un doigt c'est souvent une des seuls solution d'urgence avec les pinces à clip blocante ( pince à clamper )
Stop! Tu en connais beaucoup, des artères du diamètre de ton doigt? Il n'y a que:
-les principales artères, qui partent directement de l'aorte, et donc situées dans le thorax et l'abdomen, donc inaccessibles
- les carotides
-les fémorales
En cas de section, pour appliquer ta "technique de sauvetage", il faudrait:
- que l'artère soit totalement sectionnée, et de manière franche (tu ne peux pas la boucher si elle a juste une plaie latérale, ou si elle est dilacérée ("explosée" et en mauvais état!)
- qu'elle soit accessible et visible
Je suis chirurgien et j'ai déjà eu à intervenir sur des plaies du cou par armes blanches. La plaie est comprimée, on endort le malade avec son pansement compressif, on enlève le pansement et là, on carbure à fond, au bistouri ou aux ciseaux, pour
dégager les tissus, afin d'accéder à la zone qui saigne, souvent profonde et derrière les muscles. Si on n'y arrive pas, on comprime à nouveau, en perfusant le malade. Tout cela est déjà très difficile au bloc, sur un malade endormi, avec les bons instruments, un bon système d'aspiration et un très bon éclairage. Je ne vois pas comment j'arriverai à faire cela en situation précaire. Le seul cas où ce serait possible serait une section de toute une jambe. Là, tu vois le tuyau qui pisse à gros jets, mais c'est plus simple de la pincer, ou d'appuyer...
Cela me rappelle une discussion sur la trachéotomie, où pas mal de gars prétendent avoir une méthode, alors qu'ils n'en n'ont jamais vues!
Sujet: tampon périodique et S.A.S. (Lu 11620 fois)
