D'autre part (et surtout) parce que, dans ma tête, la demande d'émancipation des femmes a entraîné la multiplication des machines ménagères et pas le contraire. Mais là, entre la poule et l'oeuf, j'ai peut-être tout faux. Si quelqu'un (Kilbith ?) a quelques éléments sociologiques sur la question, je suis preneuse.
Tu mets le doigt sur une TRES VASTE débat qui n'intéresse pas seulement la socio mais aussi l'économie, la gestion les sciences politiques....etc. Basiquement il y a trois positions :
- quelqu'un invente la machine à laver, les femmes sont "libérées" des tâches ménagère et "s'émancipent" (je met entre parenthèse parce que le fait de dire "s'émancipe" ou "libéré" sous entend que c'est positif, ce qui est une opinion. Je partage plus ou moins l'opinion mais je ne peux méconnaitre le fait que certain ne sont pas d'accord avec moi...).
- les femmes revendiquent, établissent un rapport de force différent et s'émancipent et, puisqu'il faut bien que le monde tourne face au problème de la lessive, quelqu'un invente la machine à laver.
Ces deux positions sont évidemment trop simplistes pour être acceptables et réisister aux faits. On en vient alors à des propositions intermédiaires beaucoup plus complexes.
D'une manière particulière, toutes les remarques de mon précédent post (et en particulier le fait d'accepter un peu plus de saleté !) ne sont effectivement pas pertinentes si on reste dans nos milieux habituels. J'aurais dû le préciser mais je parlais dans un contexte de vie en autarcie, un peu façon Walden. Dans ce contexte de simplification de la vie, alors il me semble qu'il faut accepter de perdre un certain degré de confort dont, à mon avis, la machinisation (même en bois) fait partie.
Il faut aussi modifier ses habitudes parfois en s'inspirant des bonnes pratiques du passé.
je prends un exemple simple :
De nos jours on porte les chemises à même la peau. Ce qui fait que l'on change de chemise tout les jours. Donc lavage, séchage, repassage, elles déteignent et s'usent au lavage et séchage et aux points de frottements.
-Si on porte des sous vêtements, on peut porter une chemise plusieurs jours et se contenter de laver le "tricot de peau". Celui est blanc en coton se lave très bien se repasse peu et est quasi inusable. C'est ce qu'on faisait par le passé.
-Encore plus avant, les cols et les manchettes étaient amovibles et on se contentait de les laver sans laver souvent la chemise. Les cols aux chemises, c'est une invention américaine pour les "riches".
-Encore plus avant (XIX), les employés de bureau mettaient des protections sur leurs avant bras et des ronds de cuir sous leur séant pour éviter d'user leurs vêtements. ...