Salut Ishi,
je viens de tomber sur ton fil, et je suis vachement surpris qu'il n'y ait eu aucune réponse, rien en 2 mois alors qu'il a été lu plus de 300 fois je crois....
ras le bol de lire des messages d'alerte ?
déjà prêt à affronter la fin d'un monde ?
résigné ?
ce n'est pas de notre ressort ?
Je ne sais pas trop quoi en penser…
Personnellement, je suis survivaliste (oups le vilain mot
) et pourtant je ne crois pas à la fin du monde. Par contre je suis persuadé de la fragilité du notre ! fragile parce que nous le surexploitons, mais également fragile parce qu'il repose sur du sable.
ce sable, c'est l'idée que quoi qu'il arrive, il y aura toujours quelqu'un pour nous tendre la main et nous sortir de la m*rde quelle qu'elle soit... qu’il y aura toujours de quoi, manger, se vêtir, boire au supermarché du coin.
Si les phénomènes extrêmes se multiplient, je doute de la capacité des pouvoirs public à pouvoir secourir tout le monde le cas échéant. Je doute de la capacité de notre système à maintenir les flux tendus qui sont aujourd’hui la base de notre économie… et je dirai même que dans une certaine mesure, ça relève de notre responsabilité.
Actuellement tout fonctionne en flux tendu ! … les dernières grèves conséquentes qui ont bloqué les raffineries, ont eu pour conséquence directe, des ruptures d’approvisionnement dans les stations services, et par effet cascade, des coupures ponctuelles d’approvisionnement de certain supermarchés… et la on préférait crier au scandale « p’tain, il font ch**r ces c**s de grévistes à prendre en otage les citoyens… », plutôt que de s’interroger tout à chacun sur notre capacité à faire face à une rupture d’approvisionnement dans ce domaine.
Dans la même veine :
« En 2003, une coupure de courant massive s'est étendue de New York a l'Ontario au Canada. Plus de 55 millions d'individus ont été affectés par cet événement qui ne dura que 24 heures. (…) Des émeutes éclates ici et la…et au final, les services d'urgences ont répondus a plus de 80 000 appels soit plus du double qu'en temps normaux. »
http://lesurvivaliste.blogspot.com/2010/11/la-coupure-delectricite.htmlJe reprends une des tes citations : "La science n'est cette fois qu'une pièce du puzzle. Les autres pièces ont à voir avec la capacité des gens à résister et à s'adapter",
Et c’est bien cela que les situations de crise interrogent, nos capacités de résistance et d’adaptation.
Le problème, c’est qu’on a du mal à admettre (sans générer un peu d’angoisse
) que les services de secours (pompiers, police, hôpitaux…) fonctionnent de la même manière que la majorité de nos réseaux de distribution. Je n’ai pas d’informations précises sur le sujet (chiffre en main), mais il me semble que les hôpitaux, par exemple, n’ont également que quelques jours d’autonomie devant eux. Par ailleurs, lorsqu’une crise frappe, elle frappe sans discernement, les familles de pompier ou du personnel médical comme les autres, ce qui peut provoquer un absentéisme conséquent.
Je ne suis pas dans la critique du système, et son incapacité à me sauver, mais bel et bien dans la reconnaissance de ce qui relève de ma responsabilité.
je pense que se préparer, c’est tout d’abord se poser quelques questions, et ce même dans une situation normale :
Par exemple : Quelle est la distance entre mon domicile et la plus proche caserne pompier – hôpital – police, combien de temps va-t’il leur falloir pour venir jusqu’à nous si nous sommes en difficulté ?
Pour moi c’est 15 à 20 minutes :
J’ai récemment fait l’acquisition de 2 extincteurs (1maison, 1 véhicule) et je suis formé à leur utilisation
Je suis formé au premier secours et souhaite approfondir mes compétences dans ce domaine
En étendant ce type de questionnement à l’ensemble des sphères qui assure notre vie (alimentation, hydratation, sécurité, …) on peut établir une préparation sérieuse qui prendra encore plus de sens en situation dégradée.
Des situations dégradées, on en connait de plus en plus, alors pourquoi se préparer au niveau micro (fonds de sac en rando) et pas au niveau macro (fonds de placard à la maison)
Salut