Bonjour les matheux
...
Bon, je vois que je ne suis pas tout seul à souffrir de ces saloperies de calculs rénaux.
Ma 1ère crise remonte à l'été 2000. En vacances, loin de chez moi (mais heureusement pas loin de tout), rien d'original, ça s'est terminé aux urgences de l'hôpital le plus proche. Comme c'était la première fois, si j'ai eu des signes avant-coureurs, je ne les ai pas remarqués, ou pas interprétés comme il aurait fallu, donc réveil en fanfare à 6h du mat en pleine crise.
Transporté par ma Miss aux urgences, diagnostic vite posé, et j'ai comme vous eu droit à mon intra-veineuse miracle (anti-inflammatoires).
Depuis, plusieurs récidives : certains calculs sortis naturellement (6 mm), d'autres traités aux ultra-sons (2 fois), il y a eu aussi le très désagréable épisode d'une pose de sonde double-J pour sauvegarder le rein gauche (le droit n'a que la taille d'un rein de gosse de 8 ans, reste d'une maladie rénale infantile, donc je prends soin du gauche !), rencontré des néphrologues et des urologues (qui n'ont pas eu le même discours, notamment en ce qui concerne le régime, conseillé par les uns et strictement déconseillé par les autres ...), et un examen tous les ans ou tous les deux ans, pour voir où ça en est.
Maintenant, je reconnais (ou je crois reconnaître) les signes avant-coureurs d'une crise, et conformément à l'avis de mon urologue (et à mon confort perso !), je ne la laisse pas venir, je ne laisse pas la douleur s'installer : dès que ça me titille dans le rein gauche (le seul à en fabriquer), je saute sur les
anti-inflammatoires. Du coup, désormais, le
Bi-Profenid, puisqu'il faut bien le citer (éventuellement doublé d'un
anti-spasmodique, du Spasfon version Lyoc, mais j'en ai rarement besoin), fait partie de tous mes kits, de ville comme de survie, de rando dans la Verte comme de mission/réunion à Paris ou Toulouse ...
L'équation est simpliste : si la douleur passe, c'est que la crise s'éloigne ou que ce n'en était pas une, et sinon, je limite au moins ses conséquences nocives pour le rein en attendant la prise en charge médicale, inéluctable dans ce cas.
Mais évidemment, je ne me verrais pas partir à l'autre bout du monde avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, ou en l'occurence au-dessus du rein. Si je devais le faire (j'y ai déjà réfléchi, pour des raisons professionnelles et non pas touristiques), je ferais le forcing auparavant pour faire traiter le ou les cailloux en place, même hors crise.
... ce qui n'est pas évident à obtenir de mon urologue (volontairement, je m'abstiens de généraliser) : pour lui, tant qu'il n'y a pas de crise avérée,
stand by, et si elle se déclenche, la bécane à ultra-sons est dispo à la clinique ! J'en ai encore eu l'illustration pas plus tard qu'en janvier, avec un caillou détecté par échographie, "mal confirmé" par radio, donc tant que je n'ai pas mal,
wait and see ...
Au final :
surveillance régulière, hydratation encore plus abondante que les autres (sauf en cas de crise, bien sûr), dans l'idéal 2 à 3 litres par jour (pas toujours facile, notamment en rando), limitation des boissons gazeuses et des eaux fortement minéralisées, et anti-inflammatoires + anti-spasmodiques à portée de main ...