Bonjour ,
Pour commencer j'ai cherché à recouper les infos de l'article et celles de Kilbith : il gèle bel et bien dans le
bled où était situé
la boite qui fabriquait les joints incriminés .
Si
Roger Boisjoly criait "halte au feu" il avait surement de bonnes raisons de le faire .Fondées ou pas si un tel ingénieur (conscient des enjeux et des objectifs) se permet d'objecter ,il faut en tenir compte je trouve .
Ceci étant dit ,j'entrevois ce que Claude Ponthieu veut nous montrer .
Un exemple professionnel perso me revient
Lors de travaux sur un réseau de refoulement ,il me fallait une piece et pas une autre .Ne l'ayant pas en stock j'avise mon supérieur et lui suggere de mander prestement un coursier chez le marchand afin d'obtenir ladite piece .
Il me répond que ça prendra trop de temps et que je n'ai qu'à utiliser la piece X (completement inadaptée) .
Je lui dit "halte au feu ,on risque de faire pire que le mal" et je lui explique intelligiblement pourquoi .
il dit qu'il est sùr que "ça passera" ,que je suis pessimiste et blablabla .
Je réponds "Négatif ,je ne ferais pas cette connerie" et je pose les outils (en signe de refus total et irreversible)
"alors bouge de la je vais le faire moi-meme je prends sur moi"
"Tu m'étonnes ! Par contre aprés viens pas chougner je t'aurais prévenu"
J'ai abdiqué ,je voulais lui mettre le nez dans sa connerie ,il était 16h30 j'avais passé la journée dans la m*rde et ce bourrin voulait etre plus fort que le roquefort .Je lui ai tout de meme dit de sortir de la tranchée avant de remettre en marche,en cas . Il l'a fait en haussant les épaules mais au moins m'a écouté .
Ce que j'avis prédit s'est produit ,la piece inadaptée a cassé ,la tranchée où il se trouvait a été criblé d'éclats de PVC de 12mm d'épaisseur ,les travaux et les dépenses ont été multipliés par deux voire plus ,il s'est fait pourrir et a dù reconnaitre qu'il aurait dù m'écouter
Je pense quil ne voulait pas perdre la face devant les manuvres présents.
Ces derniers après discussion mont dit être parfaitement daccord avec moi mais nont pas voulu prendre position contre mon supérieur.
Je leur ai fait comprendre que, à 4 contre 1 sils avaient ouvert leurs gueules on aurait peut-être tous gagné du temps et que cest pas parce que le supérieur est « supérieur » quil détient la vérité absolue.
Que ce nest pas parce que je suis leur chef quil nont pas le droit de donner leur avis, de considérer que je fais une erreur ou que je leurs demande un truc dangereux et quils nont pas le droit de refuser.
Que ce nest pas parce quils sont manuvres et moi chef que je prendrais pas leurs dires en considérations, à plus forte raison quand on fait des travaux dangereux.