Exact, DavidManise. Plusieurs niveaux d'efficience. Moi j'appelle ça de la survie intelligente
C'est à la fois un état d'esprit et une façon d'envisager chaque acte en terme de rentabilité (pas au sens financier). Ensuite, on peux faire varier proportionnellement le niveau de risque et la consommation de ressources que ça induit selon la rentabilité du résultat en retour.
Tout part d'une réflexion au préalable en fait, que ça soit dans la vie de tous les jours, ou bien en situation de survie. En psychologie, il est démontré qu'en situation embarrassante, un acte commun est d'agir dès lors que survient en tête
une solution, alors qu'il faudrait en choisir une (la moins pire) selon une liste de solutions envisagée et réfléchie. De fait, on choisit pas souvent la solution la plus efficiente. Et la mauvaise habitude étant de se borner à l'accomplissement du résultat sans être conscient de l'énergie consommée, tel un âne derrière une carotte.
Plus pragmatiquement, quelques exemples d'efficience qui me viennent en tête :
- le bivouac "froid" plutôt que bivouac "chaud" => en gros privilégier le gros sac de couchage plutôt que le gros outil coupant (perso, c'est une évolution dans la façon de passer une nuit dehors);
- l'entomophagie : grosse productivité (ex.: criquets), pas trop d'impact sur la nature (tient dans peu de place, à nourrir de façon même peu qualitative ET quantitative). Ratio protéines / poids total supérieur à la viande animale et poisson;
- isolation d'une maison : matériaux naturels et cheminée, en en plus on gagne en autonomie;
- l'agriculture bio (ou l'agro-forestie). La doxa dit qu'il faut absolument des produits phytos pour cultiver, faux. Donc bio pour aucune dépense chez Devil-Monsanto, une alimentation de *bien* meilleure qualité, garantir la pérennité de la richesse de la nature ET une agriculture moins gourmande en énergie (pas de labour profond, juste du grattage. On laisse les plantes sauvages qui ré-équilibrent le sol en azote, phosphore, etc... sans parler de toutes les petites bestioles qui décomposent, aèrent, nourrissent...).
Pour l'urbain :
- une frappe légèrement détendue, plutôt qu'une frappe crispée (muscles contractés), plus de Newton à l'arrivée pour moins de gaspillage de force;
- les doigts dans les yeux plutôt qu'une grosse droite poing fermé;
- le covoiturage;
(- faire des pompes au Bac, plutôt que de réviser pendant des mois) Etc... à vous de compléter.
Bref, efficience = sang froid + réflexion = acte(s) optimisé(s) selon le contexte. Pour moi le bon exemple, c'est Cody. Le contre-exemple, c'est Berk Grylls.
A+
P.S.: d'ailleurs à l'ACDS si j'ai bien compris, vous avez fait le choix d'une petite panoplie de techniques épurées parce qu'elles sont efficientes, justement.